Nous étions 300 samedi soir à Bordeaux à manifester contre l’ouverture d’un local fasciste à Bordeaux, classé à la droite de l’extrême-droite par le quotidien régional Sud-Ouest (voir article ci-dessous). A noter la présence des Verts, du NPA, du Front de Gauche, de la Ligue des Droits de l’Homme, d’élus socialistes (photo : Naïma Chairaï conseillère régionale et Matthieu Rouveyre, conseiller général et conseiller municipal de Bordeaux, membre fondateur de RESF 33)…. Arrivées à proximité du local où se tenait la fête d’ouverture, nous avons été parqué plus d’une heure dans une rue, bloquée de part et d’autre par les forces anti-émeutes. Sud-Ouest - Bordeaux Une marche contre le Bloc Le mouvement Bloc identitaire a inauguré son local samedi. La contre-manifestation a eu lieu dans le calme. L'affrontement idéologique n'a pas tourné à l'affrontement physique, samedi. (Photo Guillaume Bonnaud) Après « La Barricade » à Paris, « La Traboule » à Lyon, « Ti Breizh » dans le Trégor, après Nice et Lille, Bloc identitaire Aquitaine a inauguré samedi soir une nouvelle maison de l'identité. Une vitrine et un lieu de rassemblement du mouvement identitaire classé à droite de l'extrême droite. « L'Échoppe », située dans un local loué à un rez-de-chaussée de la rue Thérezia-Cabarrus à Bordeaux a ainsi accueilli quelque 50 à 100 sympathisants samedi. Une inauguration sous haute surveillance policière puisque cette ouverture, après moult effets d'annonces vécus comme des provocations, a conduit près de 200 personnes dans la rue samedi. Avec pour mot d'ordre « s'élever contre une extrême-droite extrême ayant pignon sur rue ». Le cortège s'est ébranlé de la place de la République avec l'intention de se diriger vers ledit local. Quelques élus étaient dans le cortège, mais surtout beaucoup de jeunes, qui faisaient flotter des drapeaux rouges (NPA, Front de gauche ou Verts). Tout ce petit monde défilant au son de « pas d'extrême droite dans nos quartiers, pas de quartiers pour l'extrême droite ». La police a contenu les manifestants dans une portion du cours Gallieni coupé à la circulation, afin d'éviter que l'affrontement idéologique ne tourne à l'affrontement physique. Mais ce n'était pas, cette fois, l'expédition punitive redoutée. Aucun incident n'est à déplorer. C.D. et Fl.M. |
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