Salut, c'est Franck de Bourgogne.
Oui, une fois encore, ton analyse de la situation et des forces en présence est tout à fait juste, Thierry.
Oui, il y a une forme de renversement assez remarquable dans l'appréciation (apparente) que les politiques peuvent avoir de notre rôle, de notre statut et de notre place dans la société.
Et oui encore, ce sont les organisations paritaires qui décideront de notre sort lors des prochaines négociations.
Pour autant, ce sera au Ministre du Travail et des Affaires Sociales, Michel Sapin de signer l'agrément et, vu sa position adoptée à l'occasion des auditions à l'Assemblée Nationale, je ne le vois pas accepter une mise à mal (j'entends par là, pire qu'à l'heure actuelle) des annexes 8 et 10.
Mais, ceci étant écrit, et parce que l'expérience de la lutte nous a démontré que tout était toujours possible, il est hors de question que la Coordination des Intermittents et Précaires relâche la garde et la pression.
Suite au succès des "Ripostes" 1 et 2, d'autres numéros sont en préparation.
Nous rencontrons également des parlementaires et d'autres élus afin de leur faire comprendre que la plateforme du Comité de Suivi de 2003 était, 10 ans après, toujours d'actualité.
Mais, il reste un énorme hic dans les préconisations du rapport : rien n'est retenu sur l'annualité, on reste sur le système de capitalisation. Malgré 250 auditions, on se demande quand même ce qu'ils comprennent vraiment sur nos pratiques. Le PS gangréné par le libéralisme ne comprend même plus le terme solidarité (inter) professionnelle, qui ne peut s'opérer qu'avec une annualité des droits au chômage.
En tout cas, merci, Thierry, d'être toujours aussi engagé et pertinent.
Voili.
Ami calmant.
@+ Franck de B.
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