cip-idf
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> Nous étions 250 de la CIP MP au départ de la manifestation unitaire du jeudi 26 juin à 11h a l'appel des syndicats CGT-SUD SOLIDAIRES-FSU, et pour preuve de l'inscription de notre action dans la durée, notre nouveau véhicule opérationel, la "Rebsa-one" flambant neuve prenait place dans notre cortège.
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> La manifestation est partie d’Esquirol vers Compans Caffarelli. A midi et demi, nous avons eu l’information que le gouvernement avait fait paraître ce jour du 26 juin au journal officiel son agrément à la nouvelle convention d’assurance chômage.
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> En réaction à ce énième mépris de la part du gouvernement, le cortège de la CIP MP a décidé d’arrêter le défilé afin de bloquer le rond- point d’Arnaud Bernard. Un émissaire a été envoyé auprès du reste de la manifestation afin d’appeler à nous rejoindre (positionnés en fin de cortège, les autres n’avaient, en effet, pas noté notre arrêt.). Quelques manifestants sont venus grossir les rangs.
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> Nous avons bloqué le rond-point pendant ¾ d’heure : banderoles, silence et poing levé. Après des réactions, parfois virulentes, de la part des automobilistes et face à notre silence déterminé, une déviation a été mise en place par les forces de l’ordre. Permettant ainsi à deux cars de police de venir se mettre en place pour se préparer à nous déloger : boucliers, casques et tutti quanti.
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> Une fois le dispositif de répression mis en place, nous développons le concept de blocage mobile et quittons le rond-point afin d’envahir la DIRRECTE à quelques mètres de là. Une centaine de personnes a réussi à entrer avant que les forces de l’ordre, prises par surprise, viennent s’interposer et empêchent la fin du cortège de passer.
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> Coincés dans le hall d’accueil, les manifestants à l’intérieur font un dernier pied de nez à la police en sortant par une issue de secours alors qu’on se préparait à les déloger.
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> Suite à ça, comme il avait été décidé en réaction à la signature des accords, un appel à rassemblement a été fait à 18h au Capitole.
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> A l’heure du RDV, 250 personnes étaient là pour manifester leur colère : nous avons formé une immense croix humaine sur la place du Capitole, croix blanche sur la bouche. Croix silencieuse que nous avons tenue pendant une heure, avant de lancer un appel massif pour la manifestation inter-précaire et les actions d’aujourd’hui samedi.
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> Nos actions ne connaîtront pas de pause.
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> Conjointement à cette opération, un fort dispositif policier était installé devant le théâtre du Capitole pour protéger la lecture de Dominique Blanc et Philippe Calvario a l'occasion du Marathon des mots... Nous sommes donc partis en délégation pour proposer aux artistes une intervention sur scène avant leur spectacle, chose acceptée, nous nous sommes offerts une tribune devant un public très attentif à nos arguments sur la légitimité de notre mouvement et sur l'évidence de la casse des droits sociaux que nous rejetons en bloc dans l'accord unedic.
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> Ce que nous défendons nous le défendons pour toutes et tous
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