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Re: [rue] Le directeur du 104 critique le théâtre de rue


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  • From: Mathurin Gasparini < >
  • To: Jacques LIVCHINE < >
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  • Subject: Re: [rue] Le directeur du 104 critique le théâtre de rue
  • Date: Sat, 11 Oct 2014 10:46:39 +0200

Bonjour Jacques,
Franchement ce Gonçalves il est jaloux parce qu'il voit bien que c'est dans les arts de la rue que ça bouge et que lui il ne peut pas en programmer parce qu'il doit faire payer ses entrées....

Tu pourrais lui demander ce qu'il appelle "l'impact réel" d'une oeuvre... Sur chaque spectateur ? sur une société ? comptabilisé comment ? à l'émotion ? à l'article dans Télérama ?
Je n'ai envie de citer aucune cie, mais des spectacles qui m'ont profondément touchés, il y en a quelques uns ces dernières années... Et je n'ai pas vu tous ceux que j'aimerais voir.

C'est quoi son chiffre sur 80% des gens... du mépris de classe ? il le sort d'où ? Et pourquoi il dit performance et pas spectacle ?

"Personne n'ose le dire" Il nous les fera toutes le Gonçalves ! Enfin un redresseur de torts ! populiste et tout ! qui dénonce un scandale !

C'est comme si j'écrivais que dans le théâtre, depuis Mnouchkine qui était génial, il n'y a plus eu que des suiveurs...

Et enfin le public recepteur passif, il ne fallait pas l'oublier celle là, puisque c'est la base du théâtre de rue, que le public ne soit pas passif dans son siège, donc il fallait terminer l'attaque là dessus...

Il faut lui expliquer à ce tartuffe que le spectacle de rue n'est pas gratuit mais payé par des politiques qui font le choix politique de faire jouer dans l'espace public des équipes artistiques qui ont fait le choix politique de jouer dans la rue.
Évidemment, ces choix politiques vont à l'encontre des siens (ou de ce qu'il considère comme mathématique), ce qui le rend si méprisant.

Les arts de la rue ces 20 dernières années, avec un budget global correspondant à celui d'une seule scène nationale, ont renouvelé les formes théâtrale, l'écriture dramaturgique, le rapport à l'espace, le rapport au spectateur et le rapport à l'espace collectif. C'est sur qu'il peut être jaloux le gus !

Pour finir, je nous reconnaitrait un seul tort, actuel, c'est d'avoir plus souvent l'ambition de ses moyens que les moyens de ses ambitions, effectivement. On a pris l'habitude d'écrire avec trois fois rien, et d'en faire des bons spectacles, mais il est difficile de passer à des ambitions supérieures.

Sans doute plus aujourd'hui qu'il y a 15 ans...

Pour parler de tout ça (entre autre) : l'Université Buissonière c'est les 27 et 28 Novembre à Frappaz à Villeurbanne, on sera ravi de vous y accueillir !

Mathurin Gasparini




Le 11 octobre 2014 10:18, Jacques LIVCHINE < " target="_blank"> > a écrit :


Ce que Gonçalves directeur du 104 écrit dans Télérama


 La gratuité ne peut pas soutenir la qualité, c'est mathématique. Regardez ce qui se passe dans les arts de la rue. Les compagnies manquent de moyens, ça saute aux yeux – et du coup, on peut se poser la question de l'impact réel de leurs œuvres. Certes, il y a du monde dans la rue, mais à Aurillac, par exemple, 80 % des gens qui déambulent ne vont pas voir une seule performance. Cette scène lancée avec brio il y a vingt ans par des créateurs géniaux comme Royal de Luxe a accouché d'une production globale de qualité souvent médiocre, et personne n'ose le dire. Que le public soit là, récepteur passif, ne suffit pas.


bon, il faudrait bien lui répondre quelque chose à ce Monsieur, il attaque frontalement. 
J’ai un petit problème , 
c’est qu’il a raison quelque part,  on a tous voulu pour survivre se calquer sur le marché, des spectacles   à 2, ou à 3  on met ça à 2500 €   et on arrive à faire une trentaine de dates comme on dit. 
Il n’y a que les vieux qui continuent avec des gros machins qui en jettent  ? Je me trompe ? 
Je n’arrive pas trop à deviner les ambitions qui se profilent à l’horizon. 
Franchement , je le dis franchement, mes émotions ou mes étonnements de l’année ne vont pas trop au théâtre de rue, mais je n’ai pas vu grand chose dans la rue à part : 

 Cinérama d’opéra Pagai, jauge 80 personnes, mais une dizaine de comédiens, vu à Aurillac, j’ai trouvé ça essentiel. 
 
Le reste c’est en salle

L’idiot  !   Pire que de la rue.  Un déluge. Imagine toi ce détail. Les costumières travaillent toute la nuit de minuit à cinq heures pour nettoyer les costumes.  Et puis ça gueule, parce que Macaigne il dit que dans la société de Hollande, tu ne peux que gueuler, et puis c’est idéaliste en diable ça fait du bien. j’ai vu ça au théâtre de la ville, d’ailleurs il commence dans la rue.  8 comédiens , 10 techniciens 

In Vitro,  un collectif, une impro d’une heure et demie, Julie Deliquet.  Sur “on fait quoi aujourd’hui “ ?   13 comédiens


Mon petit Gosselin, je dis mon petit, car il a commencé avec nous dans les brigades de Calais à 17 ans,  ses particules élémentaires, 4 H qui te renversent. 


Je vais lui répondre quoi à Gonçalves ?  Que pour faire un champion de tennis il faut 100 000 pratiquants, (il était tennisman professionnel)  et qu’Aurillac c’est comme Avignon off, oui, il  y a des échecs, 

A vrai dire, je ne sais pas trop quoi dire.   

Désarroi, à l’aide Crespin ! 



 


 

 



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