Jacques, je comprend ton problème pour répondre à Gonçalves. Mais j'ajoute, contrairement à toi, qu'il n'y a pas que les grosses machines qui procurent de l'émotion, on découvre souvent des petits bijoux,dans la rue autant que dans les théâtres. Mais ces découvertes peuvent rarement se faire au sein de gros festivals type Aurillac, qui rendent les spectateurs zappeurs, et qui conviennent plus aux "acheteurs" dans la mesure ou cela leur permet de faire leur marché en un temps limité et dans un lieu bien défini. La belle rencontre avec le public, elle se fait hors festival, sur le terrain. En France, le système festivalier fausse la perception du théâtre de rue, et même sa philosophie. Nos plus belles aventures de rue, ,nous les avons vécues avec nos Padox au Brésil en travaillant avec des détenus dans la rue, ou à Montréal dans des quartiers difficiles, ou à Oslo, ou même à Venise ou nous avons joué avec des immigrés sans papiers. L'émotion vient de la surprise pour le spectateur, elle vient de la poétisation d'un espace familier, et si cet espace est transformé en un lieu de festival, alors la poésie disparaît au profit de la gloire de la municipalité ou du marché. Lorsque nous nous sommes retrouvés à Ramallah avec les Souffleurs, ou à Seoul avec Retouramont, il s'est passé quelque chose qui peut être une belle réponse à Gonçalves. Dominique Houdart Compagnie Dominique Houdart, Jeanne Heuclin 11 passage des Récollets 30400 VILLENEUVE LÈS AVIGNON TEL 04 90 02 06 71 PORTABLE 06 11 87 62 77 Site: WWW.compagnie-houdart-heuclin.fr De : Jacques LIVCHINE <
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> Répondre à : Jacques LIVCHINE < "> > Date : samedi 11 octobre 2014 10:18 À : Liste Liste rue < "> > Objet : [rue] Le directeur du 104 critique le théâtre de rue Ce que Gonçalves directeur du 104 écrit dans Télérama bon, il faudrait bien lui répondre quelque chose à ce Monsieur, il attaque frontalement. J’ai un petit problème , c’est qu’il a raison quelque part, on a tous voulu pour survivre se calquer sur le marché, des spectacles à 2, ou à 3 on met ça à 2500 € et on arrive à faire une trentaine de dates comme on dit. Il n’y a que les vieux qui continuent avec des gros machins qui en jettent ? Je me trompe ? Je n’arrive pas trop à deviner les ambitions qui se profilent à l’horizon. Franchement , je le dis franchement, mes émotions ou mes étonnements de l’année ne vont pas trop au théâtre de rue, mais je n’ai pas vu grand chose dans la rue à part : Cinérama d’opéra Pagai, jauge 80 personnes, mais une dizaine de comédiens, vu à Aurillac, j’ai trouvé ça essentiel. Le reste c’est en salle L’idiot ! Pire que de la rue. Un déluge. Imagine toi ce détail. Les costumières travaillent toute la nuit de minuit à cinq heures pour nettoyer les costumes. Et puis ça gueule, parce que Macaigne il dit que dans la société de Hollande, tu ne peux que gueuler, et puis c’est idéaliste en diable ça fait du bien. j’ai vu ça au théâtre de la ville, d’ailleurs il commence dans la rue. 8 comédiens , 10 techniciens In Vitro, un collectif, une impro d’une heure et demie, Julie Deliquet. Sur “on fait quoi aujourd’hui “ ? 13 comédiens Mon petit Gosselin, je dis mon petit, car il a commencé avec nous dans les brigades de Calais à 17 ans, ses particules élémentaires, 4 H qui te renversent. Je vais lui répondre quoi à Gonçalves ? Que pour faire un champion de tennis il faut 100 000 pratiquants, (il était tennisman professionnel) et qu’Aurillac c’est comme Avignon off, oui, il y a des échecs, A vrai dire, je ne sais pas trop quoi dire. Désarroi, à l’aide Crespin ! |
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