Salut Jacques, Je crois que tu parles de l'inévitable rupture de continuité entre théâtre populaire et culture de l'excellence. Perso, je crois que plus le responsable politique est éloigné d'une mandature locale, plus il évoque l'excellence culturelle, la concentration budgétaire pertinente (discours officiel de nos ministres, depuis Catherine Trautmann jusqu'à Fleur Pellerin). Au contraire, plus l'édile est proche du terrain, plus il a conscience de la fragilité de la cohésion sociale, et plus il nous invite à une dimension territoriale de nos projets. Les arts de la rue sont dans la mouvance de l'éducation populaire. Où est l'excellence là-dedans? À part le Royal et ses rejetons, qui touchent à l'excellence par leurs dimensions, nous sommes voués à demeurer des crèves-la-faim. Nous réussirons à peine à améliorer l'ordinaire. Faut s'y résoudre. Et finalement, le rêve d'une reconnaissance ultime, ne serait-il pas un rêve funeste? La signature de notre arrêt de mort? Quel fragile équilibre, que celui qui sépare contrainte créative de licence stérile... Bien à toi, mon cher Jacques, et bien à vous touTEs, Nicolas Soloy
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