Un évènement qui concerne directement les cies d'IDF seulement, de préférence en proximité (ni transport ni hébergement)
mais peut donner des idées aux autres
il se déroulera le Dimanche 19 avril en après-midi place Aimé Césaire à Montreuil
la prog n'est pas encore finie
si ça vous dit, nous contacter sur ">

Des bises
Pierre

¡ Place Libre !

Comme tout spectacle mais de façon éminemment plus vitale, les productions en espace public ont besoin d’occasions de rodage, de frottement, de rencontre et de mise au point in situ. Parce qu’il se déroule le plus souvent à 360°, parce que le contexte influe sur le déroulé des propositions, parce que le bruit, la lumière, le climat, les flux sont déterminants tant dans la forme que le fond, le spectacle de rue ne peut se contenter d’un travail préparatoire « in utero » avant de jaillir, abouti et parfait, sous le soleil de la rue. Les temps de rencontres et de confrontations lui sont indispensables pour atteindre vaillamment l’âge de la diffusion. En général, ces rencontres et confrontations se font à la sauvette, ou à l’occasion de résidences (sorties de chantier), ou en off de certaines manifestations. Parmi ces occasions, qui toutes ont leur intérêt et leur légitimité, Place Libre veut offrir une nouvelle opportunité, saisissable par toute compagnie ou groupement territorial de compagnies qui se sentiraient concernés par cette initiative.

Place Libre, c’est, le temps d’un après-midi (dominical de préférence), un rassemblement de répétitions publiques, une manifestation de partage, basée sur le voisinage, une occasion pour le spectateur de sortir du rôle de consommateur pour se faire échographe, une possibilité pour les habitants d’une ville ou d’un quartier de se frotter aux activités et créations des artistes proches de leur territoire.

 

Elle se situe en amont de saison, à la sortie de l’hiver (fin mars / début avril) et se base essentiellement sur la notion de voisinage et de proximité, ne s’adressant qu’aux compagnies proches géographiquement qui désirent expérimenter leur nouvelle création en public. Même si elle repose avant tout sur le secteur des arts de la rue, elle peut s’ouvrir aisément à d’autres pratiques désirant se confronter à l’espace public.

 

Elle s’appuie sur un financement minime mais suffisant pour payer aux artistes cette répétition en tant que répétition, tout en défrayant l’équipe technique qui accompagne cette initiative.

 

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Pierre Prévost
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