Salut, c'est Franck de Bourgogne.
Ben voui, c'est ça... continuons à nous défendre de la sorte, en nous débattant au fond d'une barque, comme des poissons qui viennent d'être pêchés.
ChacunE dans sa rue, dans son quartier, dans sa ville, dans sa communauté de communes, dans son canton, dans son département, dans sa région,...
Et pis, quand on en aura bien marre de nous époumoner seuls dans notre coin, peut-être qu'on aura cordes vocales et bronches dans un tel état que nous ne serons même plus capables de chuchoter...
Je le répète ici pour la énième fois : dans notre secteur d'activités, nous sommes pris -et de plus en plus serrés- dans un étau à 2 mâchoires :
1) celle des droits sociaux, avec les attaques perpétuelles contre les annexes 8 et 10 (et ça va repartir de plus belle dès le 22 février) => ceux qui pensent que le coup de com' de Valls sanctuarisant les annexes 8 et 10 nous a "sauvé" se mettent dans le doigt dans l'oeil (même s'il existe une thèse selon laquelle, pour une fois, ils laisseraient tranquilles les intermittents pour attaquer plus violemment le régime général) ;
2) les diminutions drastiques des subventions culturelles des collectivités territoriales après celles du Ministère de la Culture.
Et si nous persistons à lutter de façon ponctuelle et sporadique à des endroits disséminés sur le territoire, nous allons juste nous faire rejeter d'un geste dédaigneux du revers de la main (qu'elle soit droite ou gauche, d'ailleurs, le dédain que tous ces "responsables" ont pour nous étant ambidextre) de ceux qui détiennent les cordons de notre bourse.
Voili donc un énième appel à rejoindre la lutte des intermittents et précaires au sein des CIP locales ou régionales.
* S'il existe encore l'intermittence du spectacle en France, c'est parce que depuis 13 ans, un petit nombre d'entre-nous (rejoints par le gros des troupes aux moments éruptifs) décortiquent les textes de lois de merde qui nous sont imposés, leur opposent des propositions constructives et justes, vont sur le toit du Medef (pour dénoncer la présence de ce syndicat patronal au sein de l'Unedic, y faisant même la pluie et le beau temps), interrompent le 20H de Pujadas sur France 2, organisent des AG susceptibles de déboucher sur des grèves (moyen le plus efficace pour influer sur le cours des choses jusqu'à preuve du contraire), j'en passe et des meilleures...
* Nous avons attaqué la convention d'assurance chômage de 2014, dont le décret d'application avait été signé par François Rebsamen (alors ministre du travail) devant le Conseil d'État (plus haute juridiction administrative en France) qui, le 5 octobre dernier nous a donné raison en décrétant ladite convention d'assurance chômage illégale !
* Notre commission légistes sauve des dizaines d'intermittents -dont les dossiers sont bloqués- chaque mois.
Bref, il existe un endroit où il est possible d'être plus efficace en interluttant collectivement, l'union faisant la force.
Si, alors que nous ne sommes pas très nombreux, nous sommes capables d'avoir opposé une résistance aussi farouche et réussie depuis 13 longues années, imaginez ce que nous serions capables de faire en unissant réellement nos forces dans une unité de temps et une unité de lieu...
Et vendredi et samedi prochain, à Nancy, vont se dérouler une Université Ouverte et une réflexion fort intéressantes (voir ci-dessous).
Voili.
Ami calmant.
@+ Franck de B.
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| Pardon pour les éventuels doublons. Merci de diffuser dans vos réseaux. CIPCL |
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| EMPLOI - CHÔMAGE
TRAVAIL - REVENU |
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QUELLES SONT LES DIFFÉRENCES ENTRE L’EMPLOI (SALARIÉ) ET LE TRAVAIL ? OÙ SE CRÉE LA RICHESSE ? POURRAIT ON IMAGINER UN REVENU QUI PERMETTE DE S’ÉMANCIPER DE L’EMPLOI À TOUT PRIX? COMMENT LE FINANCER?
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| GRANDE CAUSERIE SUR LA QUESTION DU REVENU AVEC BERNARD FRIOT, ANTONELLA CORSANI, LA COORDINATION DES INTERMITTENTS ET PRÉCAIRES (CIP) ET DIDIER DE LA CRISE À NANCY |
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| LE VENDREDI 12 FÉVRIER 2016 À 19H
FAC DE LETTRE - SALLE A033 - 23 BD ALBERT PREMIER - NANCY
ENTRÉE LIBRE - PAROLE LIBRE |
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CE DÉBUT D’ANNÉE VOIT UNE VAGUE FORTE DE COMMUNICATIONS MÉDIATIQUES ET POLITIQUES SUR LES QUESTIONS LIÉES AU CHÔMAGE. DÉBUT DES NÉGOCIATIONS POUR LA NOUVELLE CONVENTION D’ASSURANCE CHÔMAGE, PRÉMICES DE LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE, REVENDICATIONS PATRONALES : TOUS LES DISCOURS SEMBLENT ALLER DANS LE MÊME SENS : NOUS SOMMES DANS UN SYSTÈME TROP GÉNÉREUX POUR LES CHÔMEURS ET TROP CONTRAIGNANT POUR L’ENTREPRISE, IL FAUT DIMINUER LES DROITS ET AUGMENTER LES DEVOIRS, NOUS N’AVONS PAS LE CHOIX !
ON NOUS PRÉSENTE L’EXEMPLE DES PAYS DE NOTRE VOISINAGE COMME UNE RÉUSSITE, MAIS À Y REGARDER DE PLUS PRÈS C’EST AU PRIX D’UN APPAUVRISSEMENT MASSIF DES TRAVAILLEURS SALARIÉS ET D’UNE DÉSINTÉGRATION DU TEMPS LIBRE QUE LE ROYAUME UNI ET L’ALLEMAGNE ONT PRÉTENDUMENT RÉSOLU LE PROBLÈME DE L’EMPLOI.
DANS LE VACARME INCESSANT DES MEDIAS ET DE LEURS EXPERTS, PEUT-ON ENCORE ENTENDRE LES VOIX QUI PORTENT DES PENSÉES DE PROGRÈS ET REFUSENT LE DISCOURS DE LA DETTE, DE LA CRISE ET DU LIBÉRALISME COMME HORIZON INDÉPASSABLE.
AFIN QUE LES QUESTIONS CROISÉES DU CHÔMAGE, DU REVENU, DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI REVIENNENT DANS LE DÉBAT DÉMOCRATIQUE, C’EST-À-DIRE AFIN QUE NOUS PUISSIONS EN DISCUTER AU DELÀ DES RHÉTORIQUES QUI NOUS PRÉSENTENT DES APPLICATIONS NÉOLIBÉRALES AUXQUELLES IL N’Y AURAIT PRÉTENDUMENT PAS D’ALTERNATIVES, NOUS PROPOSONS DE NOUS RETROUVER LORS D’UNE GRANDE CAUSERIE LIBRE ET OUVERTE, OÙ NOUS AVONS PROPOSÉ À LA CIP, À ANTONELLA CORSANI, DIDIER DE LA CRISE À NANCY ET À BERNARD FRIOT, DE VENIR DÉBATTRE AVEC NOUS DE CES QUESTIONS FONDAMENTALES :
QUELLES SONT LES DIFFÉRENCES ENTRE L’EMPLOI (SALARIÉ) ET LE TRAVAIL ? OÙ SE CRÉE LA RICHESSE ? POURRAIT ON IMAGINER UN REVENU QUI PERMETTE DE S’ÉMANCIPER DE L’EMPLOI À TOUT PRIX ? COMMENT LE FINANCER ? |
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