Le 21 oct. 2016 à 17:20, " class=""> a écrit :

en fait le problème c'est des que tu dis un truc généraliste ça touche toujours la susceptibilité de quelqu'un ! Alors je crois que le mieux c'est de rien changer ,de rien faire ,d'arrêter de discuter et de crever tous en SILENCE . De toute façon quand il y aura plus d'artiste il n'y aura plus de probléme et la vie sera belle pour tout le monde allez salut barth

Le 21 oct. 2016 à 14:03, yenaprod < " class=""> > a écrit :

J’aimerai revenir sur cette notion du toujours plus cher !

Personnellement, je suis une salopard de prestataire qui vie sur le dos des artistes !

Du coup je me sent concerné quand on parle de moi !

De mon cotés, j’ai diminué mes prix grâce à la nouvelle réforme !

En effet, la disparition des cachets groupé, permettent de faire des fiches de payes mensuelles !

Que ceux qui me disent le contraire, sont surement passé par des structure conventionnés par pole emploi… (ce qui n’est pas mon cas)

Quel répercutions sur le tarif ? moins de travail, moins de cout ! tout simplement

Je peu m’enorgueillir d’avoir donné l’accès à l’intermittence a bon nombre d’ « amateurs » en voie de professionnalisation

Actuellement, je m’occupe de 40 structures (musique, danse, théâtre, rue, prestataire de service, vidéo etc…)

Oui je ne suis pas mono formaté ! je travail pour tout le monde ! et c’est ma grande fierté ! je ne suis pas clivé dans un seul secteur

Aujourd’hui je suis donc a 10€50 la fiche de paye (même emploi, même numéro d’objet) par mois et 2€ par date supplémentaires

Je connais d’autres structure, qui ont des tarifs très avoisinant !

Je suis sur Lyon, donc j’aimerai bien savoir qui pratique les 35€ ?!

soit ils n’ont pas beaucoup de monde, soit ils offrent un autre service en plus (vente de spectacle, com, ou autre)

Je tiens juste a signaler, que tous mes « clients » sont enchanté par mes services !

Que ce sont eux qui me font de la pub, pas besoin d’en faire de mon coté

Je ne travail pas avec les grosses structures, qui ont les moyen d’avoir un administrateur permanent… c’est pas le but de leur piquer leur boulot

Mes clients c’est qui ? Un fabuliste, un groupe de world, un spectacle de portée acrobatique, une petite troupe de théâtre,

un vidéo monteur de nombreux clips sur le bassin lyonnais, des poseur d’écran géant dans des manifestation culturelles ou non

bref des petit exploitants, qui s’ils devaient faire leurs déclarations eux même serai obligé d’embaucher une permanent

qui lui n’ayant pas assez d’heure a y consacré serai relégué à un autre secteur :

vente, com, accompagnement, subvention etc…

ce qui veut dire qu’il serai mal rémunéré, ou mal informé, ou pas assez professionnel, et entrainerai forcements des erreurs!

Pole emploi d’ailleurs s’acharne a essayer de vous vendre des contrats aidés pour ce boulot !

Sauf que par essence un contrat aidés n’est pas un professionnel (sinon il doit avoir du soucis a se faire)

C’est justement pour éviter ça que je me suis mis a mon compte pour pouvoir aider un maximum de gens, tout en n’étant pas au smic à 24h

Alors oui, je vis sur les artistes, mais sans moi les artistes ne vivraient pas, du moins pas aussi sereins

Je vois déjà ceux qui vont me traiter de profiteurs ! je leurs dirai juste ceci :

« j’ai mis 7 ans pour en vivre, je suis actuellement intermittent depuis 3 ans, donc pas encore salarié, faites le si vous trouvez ça si rentable »

Je travail avec un logiciel (Coolpaie) qui n’est pas trop cher (84€ pour les 1^er 10.000€ de salaire brut)

je vous le conseil car il est très agréable à l’utilisation, et le service après vente est assuré en permanence

Seul inconvénient, il n’est pas encore compatible avec les envoi en ligne des cotisations (il suffit de remplir les formulaires sur net entreprise, et saisir les dads)

Par contre si j’ai bien compris, la dads sur spaietacle demande une configuration qui peu parfois durer plusieurs heures ! ce qui du coup reviens au même

Pour un cout bien plus important (500€ je crois pour une licence minimum)

Voilà pour une petite remise en lumière de notre métier qui est tellement décrié

Merci de votre attention

Clément

Pour Yena Prod

 

 

 

De :  " class=""> [mailto:rue- " class=""> ] De la part de ART SONIC
Envoyé : vendredi 21 octobre 2016 00:45
À :  " class=""> rue
Objet : [rue] NOUVELLE REFORMES

 

Quand la professionnalisation mêne à la destruction !

Une nouvelle réforme plutôt une obligation vient de tomber et touche de plein fouet  le milieu associatif culturel.Elle pénalisera les petites structures et les mènera indirectement à leur disparition.

En effet, il sera interdit pour toute association de pouvoir établir une feuille de paie; les seuls choix possibles seront soit d’acheter un logiciel ( cher ) validé par Audiens,Urssaf etc .. avec mises à jour payantes soit passer par une boite de prestation spécialisée dans le domaine pour l’établissement des feuilles de paie (contrats etc …..) 

Sachant que le prix du logiciel, plus la formation sur l’outil a un coup non négligeable pour ces structures; et que pour des raisons économiques que souvent la gestion est faite bénévolement et de manière professionnel !

Il faut savoir que faire établir  cette prestation  par un organisme varie de 15 à 30 euros par feuille de paie.

exemple: Sur un contrat de vente en cession disons 300€  pour payer un duo au smic la structure ne pourra pas déclarer deux personnes tout en considérant que les prix de ventes sont de plus en plus bas. …

La belle aubaine pour les boites de prestation,  comme çà devient obligatoire rien empêchera d’augmenter les tarifs de gestion. Comme le font les boites de contrôle technique pour les voitures.

De nouvelles boites de gestion sont déjà entrain de se monter c’est un peu la poule aux oeufs d’or. ( exemple sur Lyon déjà des boites affichent des tarifs à 30 à 35€ / par paie.Le seule solution serait peut-être la mutualisation…. où peut-être que les structures professionnelles aient un rôle à jouer.

Derrière cette réforme il y a forcément une volonté de contrôler les intermittents

c’était un peu trop beau le retour à une partie de l’ancien régime ( beaucoup plus favorable) 

Ces divers situations deviennent insupportables pour les petits lieux de diffusions,

 l’ administratif devient de plus en plus complexe, les réglementations sur la  sécurité, sur le travail, les nuisances sonores  entrainent de fait, la disparition de lieux ou d’espaces  de diffusion. Dans le secteur de la musique c’est une véritable catastrophe, plus moyen de trouver des lieux pour jouer.

Et comme d’habitude il ne faudra pas compter sur la solidarité dans la profession bien au contraire ….

 Tout çà va finir par un lieu par région labellisé, validé et financé par l’ état. 

 Certains se perfectionneront dans l’ art de sucer les sucettes à l’ anis et d’autres dans l’ art de cuisiner les moules 

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