Bonjour Jean-Jacques et Salularue !

Et bien ! J'ai pris autant de plaisir à lire cette analyse que j'ai ressenti d'ennui devant ce spectacle, qui n'a rien de la rue ou de l'espace public d'ailleurs : noir total, silence, espace privé en plein air. Le cul me brulait d'impatience et de vide dans la nuit glaciale d'Aurillac. J'ai même foncé voir la fin de Trans Express à l'issu des applaudissements gênés, par besoin d'être rassuré par la liesse.

Sincèrement, n'est ce pas seulement l'ennui et l'anticonformisme qui ont poussé l'auteur à écrire autant sur ce raté de l'été, sur lequel le silence était pesamment éloquent ? J'ai lu l'article en écoutant "le masque et la plume", comme une résonance radiophonique où les critiques choisissent des œuvres et des points de vue qui les font exister eux, bien plus que l’œuvre.

Il y a une belle scénographie qui peut resservir heureusement, c'est souhaitable.

N'y avait t il pas de chaudes découvertes et de belles promesses à faire connaitre et sur lesquelles écrire ?

La dernière phrase "C’est pourquoi la dérision, en ses diverses formes, est jugée si dangereuse, si diabolique : elle rend visible la fragilité fondamentale de toute organisation sociale dont le sérieux est le symptôme et la censure le bras armé." n'avait elle pas été écrite l'année dernière pour parler d'Alix M, plutôt que pour ce Dada sans délice ?

Merci d'écrire, c'est plaisant.

De: "jean-jacques delfour" < >
À: "rue" < >
Envoyé: Vendredi 12 Octobre 2018 19:10:58
Objet: [rue] Sur Délices Dada

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