Si j’ai bien suivi, à Aurillac, avant la manifestation, les autorités n’ont pas réagi, ni réparé l’injustice. C’est à partir du moment où il y a eu des dégradations que les autorités ont annoncé abandonner les poursuites sur la personne interpellée. Dommage qu’il ait fallu aller jusqu’au rapport de force pour obtenir gain de cause. Est-ce bien de cette manière que cela s’est déroulé ?
Bien à vous, François
De :
<
> De la part de Sophia Antoine (
via rue Mailing List)
Pour rappel : le délit d’exhibition concerne les parties génitales. Pas les torses. ( il y a volontairement un trouble pour celui des femmes)
Il y a donc une réelle inégalité de traitement, mon torse nu est traité de manière discriminatoire ds l’espace public, que ce soit à Paris ou à Aurillac. En métropole ou en festival. En manifestation ou ds une salle d’entraînement. Il ne s’agit pas de “provocation bienvenue” mais bien de revendiquer une parfaite égalité en droit.
Aucun homme n’a jamais été embarqué pour s’être mis topless à mes côtés. J’ai eu 5 procès et des milliers d’heures de GAV, et j’ai obtenu 5 relaxes au motif que la justice française estimait que mon torse devait subir le même traitement que mon homonyme masculin. Et que je n’étais pas une délinquante sexuelle, mais bien une activiste.
Une jurisprudence existe désormais. Une femme ne peut plus être poursuivie pour un topless ds le cadre d’une manifestation artistique et politique. Mais ça ne suffit pas.
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