Donner aux pauvres les mêmes droits qu’aux riches, ou y tendre, est louable. Après un travail de réflexion et de construction du projet, la sécurité sociale de l’alimentation est en phase d’expérimentation. Y participent des habitant/es, agriculteurs, nutritionnistes, syndicalistes, chercheurs-universitaires (INRAE…), distributeurs, militant.es associatifs, élu.es…. L’idée est de sortir de l’aide alimentaire (Restos du Cœur, Secours Populaire, Banque alimentaire…) où sont écoulés les surplus de l’industrie agro-alimentaire avec déduction fiscale aux grosses entreprises. L’intention est de passer de la charité à la dignité, de donner à toutes et tous un droit à l’alimentation. Avec comme devises :
Plusieurs initiatives vont déjà dans ce sens, épiceries solidaires, associations VRAC, e-graine…
L’expérimentation est locale, à divers endroits, dans le Lubéron, à Montpelier, en Gironde, à Dieulfit… avec les mêmes questionnements que pour la santé : les caisses de cotisation et le conventionnement des produits. Dans les différents critères apparait l’apport nutritif mais aussi l’impact environnemental, la rémunération et l’endettement des paysan.nes.
Malgré les embûches ; nous serons nombreuses et nombreux, quelques jours avant le début des JO, les 20 et 21 juillet prochains, dans le Poitou, à soutenir l’agriculture paysanne. Basta les tombereaux de lisier versés en tout impunité devant les préfectures par la FNSEA, nous sommes les Soulèvements de la Terre ! No bassaran !
Bien à vous, François
De : Patrick Pénicaud <
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La SSA à 150€ pour tout le monde, c'est insuffisant et inéquitable. Pourquoi nourrir des personnes qui sont nanties? C'est injuste.
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