Bonjour  à tous et toutes,

 

Il me semble que voici apparaître un débat bien intéressant sur les arts et les artistes.

 

Si je ne remet pas en cause la passion qui anime certainement une bonne part des personnes qui entourent les artistes...

 

... ni celle qui anime une bonne part des artistes..

 

...force est de constater, en même temps, que les arts et les artistes n'ont pas su se libérer de la domination du pouvoir économique et politique. Pire, ils sont bien souvent une pierre angulaire dans l'exrcice de ces deux pouvoirs.

 

On retrouve dans le disours d'Enrique, les revendications d'un Franck Lepage (vidéo de la conférence gesticulée "Inculture" http://www.alpesolidaires.org/incultures-conference-gesticulee-de-franck-lepage), avec un ton encore (malheureusement) accusateur (donc blessant pour certains).

 

...d'ailleurs le problème touche aussi, et autrement, les artistes eux même (le sommes nous vraiment tous ? En existe t'il ?)

 

et, en plus, Enrique progresse dans sa diplomatie (même si tu restes assez agressif mon salaud ! Qu'est ce que tu en sais du vrai état d'esprit de cette diff ? Comment peux tu trancher : maladresse de language ou aveu d'égocentrisme déplacé ? quelques mots ne sont pas assez pour juger). Remarque, c'est une forma de théâtre de Rue qui a toujours existé, le rentre dedans !

 

Quoiqu'il en soit, je m'habitue à ton style, qui a au moins le mérite de permettre de parler autour des faces cachées (qui ne le sont pas forcément), des oublis bizarres, des sujets obscurs et des puits profonds.

 

Aussi, je me permet de poursuivre ton interrogation :

Un(e) chargé(e) de diff, un(e) administrateur(trice), un(e) artiste ...

doivent ils (elles) être des êtres entiers, passionnés et sans compromission ?

ou doivent ils (elles) naviguer avec la réussite comme objectif ?

 

Est ce un mélange des deux ?

 

Dans quelles proportions ?

 

Jusqu'à quelles limites ?

 

Y a t'il du vrai amour désintéressé dans ce monde ?

 

 

Et, pour ne pas vous laisser sur cette "dialectique" sans le courage de me positionner..

... je me permet de vous livrer le fond de ma pensée :

Ce n'est pas pour rien que l'on oublie les artistes lorsque l'on fête le symbole qu'est le 14 juillet : l'art libre et libéré est une merveille libératrice de soi et des autres, mais ce n'est pas celui là que l'on a développé. Je subis donc un monde, et j'en rêve un autre. Voici pourquoi mes créations sont très souvent emplis de révoltes et de politique (ce qui ne serait pas le cas dans un monde libéré des pouvoirs économiques et politiques. Ah.... là.... quels beaux sujets aimerais je aborder !!!)

 

 

Quoiqu'il en soit,

bonne journée à vous toutes (tous)

Bonnes créations

et vive les arts libres... et libérés !

 

Yao


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