De retour d'Aurillac 2011.
La tête chargée d'images, le corps
encore rempli de sensations, le coeur plein d'émotions, la mémoire nourrie
d'expériences nouvelles...
Une grande fatigue et "un coup de blues au fond
de ma musette qui chante liberté" (Higelin).
Mais quel bel Aurillac que
cette édition là !
De la lumière et de la chaleur, du public en nombre
(fréquentation en hausse de 15% -selon la police ou les organisateur
???-),
Et de bons spectacle de rue...
A mes yeux le festival a gagné en
qualité cette année.
Comme je ne suis pas un spécialiste autorisé, c'est
juste une impression.
Mais guère plus subjective que les quelques critiques
que j'ai lues.
De toutes façons, je suis resté dans la rue...
Il y
avait les valeurs sûres:
la fanfare du Snob par exemple, que je n'avais
encore jamais vue -hé oui!!-
Quelle belle esthétique, tant sonore que
visuelle.
Socrate.
Bravo, Monssieur Guy. Bravo.
Avec un HF en
vrac et, comme fond très sonore, la volière des arbres autour de St Géraud
(impressionnants, ces étourneaux !).
Bravo. Bravo et encore
bravo.
J'ai vu la fin de la Beauté du monde.
Mister Chtou.
Really
good !
Avec lui aussi un HF en vrac...
C'est récurent.
La technique
utilisée par le père Moinard (dit moineau) vieux sonorisateur et formateur de
la région Nantaise, c'est de doubler les HF (comme dans "battements de coeur
pour duo de cordes" de Jean Jacques Annaix).
Deux micros l'un à côté de
l'autre, deux boîtiers, deux récepteurs sur deux tranche de la
console.
Jamais emmerdé par la technique défaillante (l'idée vaut pour
Socrate).
En tout cas l'écriture est excellente, le jeu de l'acteur vaut la
chandelle...
Bravo le Chtou.
Une soirée en hommage à Paulo (j'écris
toujours "pAUlo et non pOlo").
Sa grosse gueule projetée sur le mur du
fond.
Ses pote(sse)s...
Technique pas terrible .
Là aussi, quand on
ne maîtrise pas le retours "bains de pieds", on redresse les bains de pieds,
on les place sur des stands ou des tables, on les écarte cour-jardin en les
orientant vers la scène, on envoie dedans le même mix qu'en façade, au taquet,
et on appelle ça de retours "Side". Et c'est toujours efficace.
Ca permet à
ceux qui chantent de s'entendre, à celui qui fait un chorus de guitare de
savoir ce qu'il joue, à la chanteuse accompagnée de son pianiste de rester
"dedans"...
Bon, c'est vrai, celui ou celle qui fait un pastiche de
chanteu(se)r connu(e) ou inconnu(e), il en a pas besoin, vu que même avec les
meilleurs retours du monde, il ne chanterai jamais juste et ne jouerai jamais
correctement de la guitare, même sur deux accords. Et que, de toutes façons ça
n'est pas son propos (Et que ça vaut mieux !)
Mais pour la petite nana qui
a pris la peine d'apprendre une jolie chanson anar et de la répéter avec un
musicien, c'est dommage.
Malgré cela l'interprétation de cette chanson m'a
beaucoup touchée.
Et je ne pige pas que des vieux briscards de la
technique n'ai pas eu ce réflexe. C'est du B.A.BA de "sondier".
Et perso,
ça m'apprendra à ne plus aller me fourrer dans des traquenards d'où l'on
ressort frustré et mécontent de soi.
Même si on s'en fout un peu.
Mais
bon, c'était la fête pour les potes de Polo, et peut-être que c'est comme ça
que ça devait-être "normal": un peu "le bordel !!!
Il y a eu plein
d'humanité dans ce moment là.
Les "femmes de Paulo" sont vraiment de
chouettes nanas.
... de belles rencontres lors de cette soirée.
Entre
autres, passé un moment avec le Gérald...rencontre autour d'un projecteur
vidéo.
Avec Dider super.. ça fait déjà deux-trois fois que je le croise.
Son délire me fait rire et lui n'est pas frimeur.
La où d'autres auraient
pris le melon, lui garde la tête froide.
Bon mec.
Et Ocus Pocus, c'est
top !
Dans les couloirs du festival, j'ai mis une tête sur de noms,
Marc Prévost, par exemple, notre ami spécialiste de Paul Lamproie.
Tintin
Coubart, reporter des rues... l'oeil vif et la rigolade à fleur de
peau.
Avec la Rosaline, actrice et violoniste du Québec, on a boeufé
comme des malades au bar le Pacha, sur des chansons drôles de son
pays.
J'ai fait mes expérimentations dans la rue, mais juste
mercredi...
De la même façon qu'on "ne change pas une équipe qui perd !!",
il ne faut pas abuser des "bonnes choses".
On va réviser nos
positions...
Avec ma tchote fillote, on a déambulé...
Je crois que
Jim Coub'art a pris quelques photos.
Juste pour l'image et la fraîcheur de
la poésie dans ce monde de brutes...
Je croisé le vieux Lebihain,
toujours micro à la main dans la rue.
Rencontré Luc, "docteur Fouthèse".
Bien que je n'ai pu écouter ses divagations calculées, le gaillard me
plaît.
Il dégage une authenticité certaine.
J'ai essayé d'éviter les
con-descendants, les artistes ou programmateurs stars de la rue.
Il
m'évitent aussi ? Ca tombe bien !
Mais j'ai quand même du m'en coller un ou
deux.
Prochaine fois, objectif zéro connards, que des toquards !!! (non,
c'est juste pour rigoler).
J'ai pu papoter avec Songy, genre dix
minutes dans un escalier, en dehors des projecteurs.
S'il remet vaguement
ma tronche, il ne sait ni qui je suis ni ce que je propose...
C'est
l'anonymat relatif.
pratique, Au moins la discussion est ouverte.
Je
n'ai rien à lui vendre et de toutes façon il ne serait pas client.
Ca
simplifie les rapports.
Croisé notre président, au hasard des
pérégrinations.
Egal à lui-même.
Des petits moments sympa avec le
Pierre..
On a passé de bons moments avec les copains de la
rue...
Bien ri, bien échangé, bien pratiqué...
Dommage pour ceux qui
ne sont pas venu.
Encore plus dommage pour ceux qui ne viendront
jamais...
Thank Yourillac.Merci Sara et son
équipe.
Fred. R
Baladin, peintre de
chansons,
Chanteur de rue et des bistrots
Tel: 06 79 25 67
00
Retrouvez-moi sur:
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