De : Franck Halimi [mailto: ]
Envoyé : vendredi 26 août 2011 19:06
À : Liste Rue
Objet : [rue] RE: incroyable

Oui, Jacques, tu as raison, c'est certes incroyable, mais qui plus est honteux !

Quand on sait tout ce que Lubat a fait depuis des décennies dans ce coin de campagne, on se dit que cette mairesse qui fait preuve d'un autoritarisme indécent est une bougre d'ânesse.

Pour éclairer quelque peu le propos, je vous de trouver un récent article de l'Huma ci-dessous.

Voili.

@+ Franck de B.

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"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple,

le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."

DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN - 1793

Article 35.

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Festival

Uzeste. Le cas d’école de Mme Bois

Tracasseries clochemerlesques contre une des chevilles ouvrières du festival

Le 30 juin 2011, madame Martine Bois prend une retraite anticipée. Depuis dix-sept ans, elle enseigne à l’école d’Uzeste. Le 2 juillet, du regroupement des enfants de Lignan de Bazas, Pompéjac et Uzeste, elle reçoit cadeau et marques de reconnaissance. Elle habite depuis seize ans un logement voisin. Ce n’est pas un appartement de fonction, elle est locataire de la commune. Le 20 juillet, madame Baup, maire d’Uzeste, adresse par voie d’huissier à Martine Bois une mise en demeure lui enjoignant d’avoir à quitter son logement avant le 31 août. Or, dans ce logement, l’institutrice n’est pas seule, elle y vit depuis dix ans avec Bernard Lubat. Martine Bois n’est pas que la compagne du musicien. D’Uzeste musical, elle est une cheville ouvrière.

On a compris, madame le maire veut faire d’une pierre deux coups : humilier une institutrice qui a refusé d’être le petit doigt sur la couture de son tablier, atteindre Uzeste musical et Bernard Lubat auxquels elle fait une inlassable guerre de tracasseries. Que ses propres collègues, à Noaillan et Pompéjac, accueillent Uzeste musical les bras ouverts la laisse de marbre.

Dans l’affaire de l’expulsion de l’institutrice de ce petit village que l’on pourrait croire à ce degré de ridicule clochemerlesque, il se joue quelque chose de plus profond et que l’on peut résumer par cette question de citoyenneté : comment habite-t-on aujourd’hui sa commune ? Vous avez deux propriétés, dit-on à Bernard Lubat, profitez-en ! Mais l’artiste ne veut pas « profiter ». Ses « biens », hérités de ses parents, rénovés à coups d’emprunts, sont du bien social à vocation culturelle. Le fameux Estaminet est un « théâtre amusicien » à l’année, ouvert à tous, à commencer par des jeunes gens de 18 à 20 ans, los Goyats, qui prennent la relève. Pour le reste, être locataire suffit à ce « travailleur de l’art ». Mais madame Baup est-elle maire pour ceux qui « habitent » ainsi la communauté ou pour ceux qui en « profitent » ?

Charles Silvestre

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