< Chronologique >      < Discussions >

> Objet : Tr:[listenationale] merci, bravo et bon courage

> > Bonjour,

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> > Merci au millier de participants de la Ruée Libre, comptés et recomptés par nos meilleurs bergers.

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> > Bravo pour votre pudeur ou toute autre raison qui vous retient de balancer un mail assassin sur le déroulement de l'action collective, je me suis chargé de massacrer le coodinateur, moi-même.

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> > Bon courage pour la reprise de vos activités normales et la poursuite de la Rue en Campagne.

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Ce samedi 29 octobre 2011 fut une journée forte et chaude, de celle qui laisse des souvenirs résistants au chahut du quotidien qui reprend son cours.

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A l'instar des photographes et vidéastes qui nous font partager leurs beaux instants marquants (et prennent garde de retirer leurs ratés de leurs albums), je nous suggère de nous faire part de nos "pépites" de Ruée Libre. C'est à dire de nous relater un moment qui s'arrête, tellement il est bon, fort, drôle, touchant, dramatique, important... une pépite d'or dans le flot boueux de la normalité. Ainsi, comme la photothèque que nous pouvons continuer d'alimenter, je nous invite à constituer un recueil de bons souvenirs.

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> > Pour ceux qui pensent qu'il faut faire fi du positivisme, je rétorque des envies de construction et des besoins de victoire, pourvu que les mauvais souvenirs se transforment en défis de meilleurs moments à vivre par la suite. Ainsi, si par malheur ou par erreur, nous n'avons pas de bons souvenirs : excitons nos plumes pour composer une collection de propositions d'actions et un catalogue de coordinateurs militants, pour les temps à venir.

Pour ma part, au delà de l'auto-critique réalisée seul à la faucheuse rotative, je ne me force pas à relativiser pour être heureux : Ruée Libre 2011 n'est pas un mauvais spectacle, ce n'en est pas un du tout, mais c'est un excellent moment d'action collective qui marque un point, qui fait avancer d'un pas de géant notre Rue en Campagne et nos Fédérations. De plus, notre épopée convergente depuis la Bretagne fut tant épuisante que revigorante, nous sommes rentrés à plat et regonflés à bloc.

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> > Je vous fait donc part d'une "pépite" :

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> > Nous sommes samedi 29 octobre, voilà une heure que le bus breton nous a déversé sur l'asphalte de la place de "l'art est public", il est 13h00. Nous y sommes, enfin. Et pour la première fois, nous commençons une réunion express, la seule, qui regroupe enfin toutes les mains et les cerveaux en partie disponibles à la coordination de l'action. Nous sommes une quinzaine aux pieds du Lion, nous nous répartissons les rôles en se remémorant le déroulé et en découvrant l'espace qui nous est attribué. Je me souviens du regard de Franck Mouget (Fédé Centre / Le Muscle) qui, sortant le nez de son bol de soupe avalé vite fait, quand il saisit que "Si, si, je compte vraiment sur toi pour l'orchestration de la suite d'humeurs pour demi-cercle". Heureusement, il a de la bouteille, le Franck, il ne s'étrangle pas face au défi lancé. Il me dit quelque chose comme : "Bon, on va le faire, on est tous venu pour faire quelque chose ensemble". Je revois aussi les yeux brillants de celles et ceux avec qui on avait pu échanger rapidement et au compte gouttes, sur place ou au téléphone, les semaines précédentes : nous vivions l'excitation d'une armée éphémère qui se lève avec des officiers de bonne volonté et des soldats munis de chaises, qui n'ont pas suivi d'entrainement collectif. Nous sommes sûr de perdre, mais comme il n'y a rien à perdre, nous ressentons la beauté puissante de ceux qui comptent les uns sur les autres et qui montent au front en chantant. J'aurais pu trouver une meilleure métaphore que l'inspiration guerrière pour évoquer un événement bien plus positif, mais comme ça je suis certain de passer outre le ton "joyeux drilles". J'en profite pour remercier chaleureusement les membres de cette bande qui ont osé répondre aux appels à soutien. Ruée Libre n'existait pas, Ruée Libre est née, Ruée Libre est mort, vive Ruée Libre, et vivement nos prochaines rencontres.

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> > J'aimerais vous raconter que je n'ai même pas renconter Pierre Surtel qui nous a offert ses cinq chaises monumentales et comment policiers et régisseurs me sont tombés dessus avec récurrence et insistance pour faire cesser le chao qui n'était, en fait que des haies d'honneur d'excellente humeur qui respectaient les feux de la circulation, et encore, comment une farandole arpenta le plancher du bar du cirque électrique en chantant les paroles de la Marseillaise sur l'air de la chenille qui redémarre... mais il serait bien plus interessant d'avoir mille autres pépites, venues du vécu des mille autres participants.

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> > Merci de m'avoir fait confiance, Bravo d'avoir suivi et transcendé de vagues propositions et Bon Courage pour l'organisation de la Ruée Libre 2012 !

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> > Sur ce, je vous salue et retourne à mon dada : je remets le nez dans le guidon de la prochaine création des grands moyens : Grève du crime, que vous pourrez découvrir au printemps prochain... 

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> > Militons sans limite !

Boueb,

> > Breizhident et coordinateur éphémère d'une Ruée Libre.

> > A Rennes, le 3 novembre 2011.

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