Bonjour, Ma réponse à Thierry n'a atterri que sur la liste Fédé, le voici donc... Gentiane ----- Mail
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De : Gentiane Guillot ">< > À : Thierry Decocq ">< >; ">" " ">< >; ">" " ">< > Envoyé le : Lundi 26 mars 2012 12h55 Objet : [listenationale] Re : [listenationale] Petit sondage / Journée d'info "Comment répondre à un appel d'offres" Hello Thierry !
Le seuil en dessous duquel ni publicité ni mise en
concurrence ne sont obligatoires est passé à 15 000 €
HT en décembre dernier... en revanche les textes
précisent maintenant que l’acheteur public doit
"veiller à faire bon usage des deniers publics". Au
besoin, détails dans un article ici.
Tout ça a aussi été mis à jour dans la synthèse
juridique "Services culturels : subventions ou
marchés publics ?", téléchargeable
ici, et qui précise justement le champs des
marchés publics et des appels d'offre pour les
services culturels (cf le § du courrier de Loredana -
écrit d'ailleurs à l'époque à partir de la synthèse)
:
"Nous
savons que la loi n'oblige pas le recours
systématique à l'appel d'offre pour nos pratiques.
En effet, les marchés
publics portant sur des services culturels peuvent
être passés selon une
procédure adaptée, et ce quel que soit leur
montant (art.28 & 30 du Code
des Marchés Publics). Ils peuvent aussi être
confiés à un seul opérateur pour
des raisons artistiques en passant par une
procédure négociée (art. 35 II du
CMP)."
Sinon, en ce qui concerne une sensibilisation plus active (outre la diffusion de la synthèse, qui reste malgré tout un doc de 24 pages), j'avais dans mes tablettes l'idée de faire un flyer HorsLesMurs sur le thème "les appels d'offres ne sont pas obligatoires, rappel des règles", et qui renverrait à la synthèse. J'en avais parlé à l'époque, et notamment à la Fédé Pays de la Loire. Ca reste possible à envisager (à articuler chez nous avec d'autre possibles thématiques de sensibilisation, à voir...) , avec d'autres actions. En revanche on n'a pas traité dans la synthèse de l'épineuse question des droits d'auteur, que certaines collectivités refusent parfois de verser lors de l'exploitation du spectacle. Les services juridiques de la SACD s'étaient penchés dessus il y a 2 ans il me semble, il pourrait être intéressant de les mettre dans la boucle d'un travail de sensibilisation des collectivités... A bientôt ! Gentiane De : Thierry Decocq ">< > À : "> ; "> Envoyé le : Vendredi 23 mars 2012 23h03 Objet : Re: [listenationale] Petit sondage / Journée d'info "Comment répondre à un appel d'offres" Le 23/03/12 13:01, Sandrine - Coordination
Fédération nationale des arts de la rue a
écrit :
Bonjour,Salut à tous, Attention à un contresens ! Le fait que les cessions soient conclues selon les règles des marchés publics est une procédure administrative qui n'implique pas une mise en concurrence qui ne doit pas exister dans le cas des œuvres artistiques et du spectacle. Le terme d'appel d'offre est donc impropre, même si c'est celui auquel vous serez confrontés. A partir d'un certain seuil (je ne vais pas dire de chiffre pour éviter de sortir une connerie et je n'ai pas le courage de rechercher ce soir, mais il figure dans le code des marchés publics), l'Etat ou une collectivité publique doit formaliser sa demande sous forme d'un appel d'offre. Reste que c'est toujours extrêmement énervant: Le dossier à fournir est une usine à gaz ! Malheureusement, ce type de procédure sera de plus en plus fréquent (les seuils sont régulièrement abaissés) et on sera de plus en plus souvent confrontés à des abus car nos interlocuteurs prennent l'habitude de travailler par appels d'offres. Les fonctionnaires sont parfois trop zélés ou mal formés (notez que j'ai écarté l'hypothèse de leur incompétence!) ont tendance à lancer une procédure de marché public là où ce n'est pas nécessaire: on nous a déjà essayé de nous imposer le montage de dossier sur des cessions inférieures à 1000 euros (de mémoire, notre record est à 800 euros!). Je ne pense donc pas qu'il faille s'exciter. Plutôt que de déclarer refuser une mise en concurrence qui n'existe pas dans les faits, il vaut mieux savoir quand la simple signature d'un contrat de cession est autorisée et quand cette signature doit être assujettie à une procédure d'appel d'offre. Vous pourrez toujours le rappeler textes à l'appui à vos interlocuteurs. Si vos cessions dépassent le plancher, il vous faut préparer un petit dossier-type (on a le nôtre, qui est régulièrement mis à jour, c'est juste de la gestion de paperasse). Les caisses sociales vont être heureuses car on va les submerger de demandes d'attestations (elles doivent dater de moins de 3 mois pour que le dossier soit valide). Notez que j'ai déjà obtenu que la licence 2 justifie le respect des règles sociales, ce qui évite de réclamer plusieurs attestations: une journée de gagnée! Ah oui, un dernier détail: Le recours à la procédure d'appel d'offre ne doit pas entraîner de modification du contrat, qui reste obligatoirement un contrat de cession, lequel doit être signé par le représentant légal de l'organisateur (l'élu). On a déjà essayé de nous refuser notre contrat de cession en prétendant que l'appel d'offre faisait référence à une "convention" à signer avec la collectivité locale! Je propose que nous organisions rapidement une rencontre avec l'association des maires de France pour faire le point sur cette question (et je suggère de le faire avec Hors les Murs puisque Gentiane est sur le dossier). Ce peut être un préalable à la journée proposée par Hors les Murs à laquelle j'adhère totalement. @+ Thierry |
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