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[rue] Info: A Miami, un homme nu mange le visage d'un autre,


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  • Date: Mon, 04 Jun 2012 09:35:32 +0200

Miami : comment une drogue a rendu cet homme cannibale
Cette histoire qui a choqué la Floride par sa barbarie, soulève des questions sur le Bath Salts et les drogues similaires qui, bien qu'illégales aux Etats-Unis, sont très faciles à trouver. De plus, si sa composition est connue, ses effets ne sont pas toujours prévisibles. Les médecins des urgences du Jackson Memorial Hospital, qui n'en sont pas à leur premier cas, ont néanmoins réussi a dégager des tendances chez les patients l'ayant consommée. 
«Bath Salts» : en français, «sels de bain». C'est le nom de la drogue qui a transformé Rudy Eugene, 31 ans, en cannibale samedi après-midi à Miami (Floride). L'homme nu, sans domicile et connu des services de police, a dévoré le visage d'un autre SDF, lui arrachant les trois quarts du visage dont un oeil et le nez. Sur une photo publiée par une journaliste américaine, que nous refusons de diffuser ici à cause de son caractère choquant, on aperçoit un visage barbu, rouge sang, sans peau et sans forme, sans bouche et sans nez. Dans l'oeil restant de la victime, grand ouvert, on lit sa frayeur. Dans un état critique au Jackson Memorial Hospital, la victime a été identifiée comme étant Ronald Poppo, 65 ans. Il est sous perfusion et ses jours sont toujours en danger. 

«Une force surhumaine» 

Le Docteur Paul Adams a vu une augmentation du nombre de patients touchés par cette drogue et particulièrement après les festivals de musique électronique, Ultra Fest, qui ont lieu à Miami tous les ans au mois de mars. Dans la plupart des cas, on note une hausse «extrêmement forte» de la température du corps et une importante agressivité, a-t-il expliqué sur la chaîne américaine CBS. Dans un état de délire , ils ont souvent utilisé leur mâchoire comme une arme pour attaquer. «J'ai eu a gérer une personne qui pesait 70 kg et qui paraissait en faire 140. Nous avons eu besoin de six agents de sécurité pour l'immobiliser». 

Ces patients, qui peuvent alors faire preuve d'une force extrême et d'une violence sans limite, sont devenus une menace pour tous ceux qui essaient, soit de les contrôler, soit de les soigner. Samedi, l'officier de police qui est intervenu pour arrêter Rudy Eugene,a dû tirer plusieurs coups de feu pour le neutraliser. Touché par une première balle, l'agresseur s'est retourné vers le policier, un morceau de chair entre les dents, et a repris de plus belle. 

Armando Aguilar,  du syndicat de la police à Miami a affirmé qu'il ne s'agissait pas du premier cas de violences du à cette drogue. « Nous avons déjà constaté trois à quatre cas comme celui-ci. A chaque fois, ils avaient retiré tous leurs vêtements, étaient extrêmement violents et possédaient une sorte de force surhumaine.» Et d'ajouter : « Mais c'est la première fois qu'un homme en mange un autre. » Pour le Dr Adams, c'est la hausse de température corporelle qui cause une perte totale de logique et une incapacité à sentir la douleur. Nous avons constaté le premier  suite à la prise de Bath Salts l'année dernière, quand la personne essayant d'échapper à la police s'est soudainement effondrée.

Audio. Armando Aguilar 
décrit une «scène de film d'horreur»
Qui était le «Miami Zombie» ?
Les internautes subjugués par cette affaire digne d'un film d'horreur l'ont surnommé le Miami Zombie. Rudy Eugene était connu des forces de police pour différents actes de violence. Sur cinq ans, il a été arrêté sept fois, écrit le quotidien Herald Miami, notamment pour détention de marijuana et pour vandalisme sur un distributeur de nourriture près d'une école.
Cet homme de 31 ans était divorcé, sans enfants. Deux ans après avoir épousé Jennny Ductant, le 15 décembre 2005 à Hollywood (Californie), il divorce. «Je ne dirais pas qu'il avait des problèmes psychologiques, a déclaré son ex-épouse au journal, mais il a toujours pensé que les gens étaient contre lui et que personne n'était jamais de son côté ». Rudy et Jenny s'étaient rencontrés au lycée à Miami. Jenny a divorcé parce que son mari devenait de plus en plus violent.
Samedi après-midi, tandis que Rudy Eugene dévorait sa victime, il a fallu une demi-douzaine de coups de feu pour l'arrêter.











































Amel Brahmi | Publié le 29.05.2012, 16h21 | Mise à jour : 30.05.2012, 18h50


Les cannibales n'étaient pas des sadiques


L'anthropologue français Georges Guille-Escuret publie une impressionnante somme sur le cannibalismeen Afrique, en Amérique et en Océanie.Des territoires où de nombreux hommesont longtemps mangéde l'homme. Mais pas tous les jours et sans sadisme, révèle-t-il.

Manger de l'homme ? L'horreur absolue, l'innommable... « On n'arrive pas à parler ' normalement ' du cannibalisme », prévient Georges Guille-Escuret, anthropologue et chercheur au CNRS. C'est le sujet tabou par excellence. Le fossé qui sépare le barbare du civilisé. Aux yeux de ce dernier, évidemment.

Nous, les cartésiens, les chrétiens, restons médusés par le Radeau de la méduse, et ses marins contraints de se béqueter pour survivre, écoeurés par ces vieilles histoires de marché africain où le cuisseau d'homme se négociait à l'étal.

Nos journaux s'affolent lorsqu'un Japonais déguste le foie de son ex-petite amie ou lorsque, comme hier, à Miami, un Américain sous l'emprise de drogue dévore le visage d'un homme avant d'être abattu par la police... Au risque de confondre psychopathes et VRAIS mangeurs d'hommes. Ceux qui ne se posent pas la question de savoir si la chair humaine est bonne ou pas. Grand-père en mangeait, c'est comme ça.

Pour aborder l'anthropophagie, « il faut évacuer la fascination, le rejet, avoir de la méthode », assure notre anthropologue. Lui-même ne s'y est intéressé que tard, lors d'un voyage en Centrafique, en 1985. « Avec mépris, dédain, les Européens expatriés là-bas ne parlaient que de ça ! » Lui qui ne voyait pas matière à une recherche sérieuse a plongé. Et ses amis ne l'ont quasiment pas vu entre 1990 et 2000. Il a ingurgité toutes les connaissances disponibles sur le cannibalisme... Miam.

« Cannibale est le premier mot qui a traversé l'Atlantique », nous apprend-il ainsi. La faute à Christophe Colomb. Notre grand découvreur n'a pas eu de chance. Il a posé le pied sur la mauvaise terre et elle était occupée par les voraces carib ou canib selon les traductions. Le vieux monde frissonne.

Les voyageurs en rajoutent

Cette re-découverte du cannibalisme (qui avait été banni par la civilisation grecque) coïncide avec l'invention de l'imprimerie. Elle permet l'incroyable succès de Nus, féroces et anthropophages, le récit de Hans Staden (1525-1576), arquebusier allemand capturé par les tupi-guaranis, fameux mangeurs d'hommes du Brésil. Les superbes gravures de Théodore de Bry font frémir dans les chaumières. On invente des histoires d'ogres.

Ces XVIe-XVIIe siècles enthousiasment Georges Guille-Escuret. À cause « de la qualité d'observation des Jésuites ». Ils notaient tout scrupuleusement, pour un compte-rendu neutre au roi et au pape. « L'idéologie chrétienne n'était pas préparée à raconter ça », estime le chercheur qui accorde moins de crédit aux baroudeurs du XIXe siècle. « Ils avaient un code d'interprétation, des idées sur le féroce barbare et le bon sauvage. » Alors les voyageurs en rajoutent, pimentent leur récit pour les lecteurs des débuts de la presse.

C'est l'époque de l'explorateur Stanley, qui arrive en Afrique accueilli par ce cri des autochtones resté célèbre : « De la viande, de la viande ! »Démêler le vrai du faux ? « Il y a eu des combats épiques au sein des chercheurs de la société d'anthropologie de Paris, à la fin du XIXesiècle », résume leur « descendant ». Puis silence radio. Plus rien de sérieux sur le sujet de 1914 à 1970. Il faut dire que la civilisation occidentale a dû digérer la grande boucherie de la Première Guerre mondiale, la Shoah, Hiroshima... Pas vraiment de quoi donner des leçons d'humanité...

Soudain plus très sûrs d'appartenir à une société « supérieure », des chercheurs sont tombés dans l'excès inverse. Ils ont voulu réhabiliter les peuples dits premiers. « L'Américain Williams Arens a, par exemple, réinterprété les témoignages pour prouver que le cannibalisme n'a jamais existé. » Ce qui est faux, bien sûr. « On ne doit se poser ni en procureur ni en avocat de la défense du cannibale. »

Dans la gigantesque étude - en Afrique, en Amérique et en Océanie - de Georges Guille-Escuret, retenons ces grandes lignes. Les cannibales n'étaient pas « sadiques ». Ils mangeaient, c'est tout. Ce n'est pas le fait de mâcher son semblable qui est violent, mais de le tuer. Le cannibalisme« n'était pas alimentaire », sinon les tribus auraient inventé l'élevage d'hommes. Il se pratiquait après un raid guerrier, « des périodes de stress social ». Le cannibalisme était aussi rituel. On mangeait ses morts ou ses malades, pour s'approprier leur corps.

Georges Guille-Escuret nous avait conseillé d'y aller mollo, dans la rédaction de cet article, sur les jeux de mots culinaires et les images de Blancs bouillis dans la marmite. Contrat rempli. Pour se faire peur, il suffit de savoir que nous (les Français) sommes « déjà considérés comme des cannibales de deuxième type ». On mange des animaux qui vivent près de nous. Est-ce que cela se fera encore longtemps ? Des pays ont déjà accordé des droits de l'homme aux grands singes...

Christelle GUIBERT.

 

À lire. Les mangeurs d'autres (Cahiers de l'homme) et Sociologie comparée du cannibalisme (Puf). Du cannibalisme de haut niveau !



A Miami, un homme nu mange le visage d'un autre, vos réactions - photo

A Miami, un homme nu mange le visage d'un autre, vos réactions

par  le 29/05/2012 11:43 | Dans l'actualité Infos
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Samedi après-midi, un homme a été abattu par la police de Miami (Floride) alors qu'il était en train de dévorer le visage d'un autre. Les réactions des internautes sont nombreuses.

Les faits nous ont été rapportés il y a peu. Samedi en début d'après-midi sur une rampe du MacArthur Causeway, la voie express qui mène du centre-ville à Miami-Beach (Floride), un homme nu a été abattu par la police alors qu'il mangeait le visage d'un autre, qui serait d'après les premières déclarations, un SDF. Cet acte de cannibalisme d'une violence extrême a suscité un grand nombre de réactions sur le réseau socialtwitter. Bien entendu, l'effroi et le dégoût ont touché les internautes : "Aaaaaaaah J'vais vomir ! Il lui a mangé presque tout le visage !" (@DouN__),"#LeMondeEstFou #FinDuMonde"(@erniedannydavis), "Ca fait flipper le cannibale à Miami ! :o" (@JoffreyJamin) ou encore "Ca me file la gerbe…" (@oC_F) sont parmi les réactions des utilisateurs de twitter.Mais évidemment, lors d'un évènement de ce genre, les twittos ne manquent pas d'humour. "Miam du mardi matin : "L'agresseur a 'relevé la tête avec des morceaux de chair dans la bouche et a grogné'" (@benedictelutaud), "Sympa le periph' à Miami" (@wwiilll), " L'histoire du cannibale à Miami ? Un peu de respect. Il était sans argent et avait la dalle… Dans ce cas un humain reste un bon compromis" (@Turonorum), "Ca marche aussi pour les rondeurs localisées ?" (@Cocodur94), "L'apocalypse des Zombies a commencé à Miami" (@psykotiq121) ou encore"J'irais peut-être à Miami cet été juste histoire de tuer quelques zombies sur la plage…"(@Jammy_Hotspur) sont parmi les réactions humoristiques de la matinée. Et vous, de quelle manière avez-vous réagi à cet horrible évènement ?

Corée du Nord : Affamés, ils deviennent cannibales

FAITS DIVERS MONDE


Plusieurs cas de cannibalismes ont récemment été recensés en Corée du Nord. Les habitants de ce pays s'y seraient livrés, faute de pouvoir se procurer de la nourriture.

Une rumeur fondée. Pendant longtemps des bruits ont courus selon lesquels les nord-coréens étaient cannibales. Il semblerait que cela soit bel et bien réel. Le Monde révèle en effet que, d'après l'Institut pour l'unification nationale (KINU), plusieurs cas avérés de cannibalisme ont été répertoriés en Corée du Nord. 
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Un phénomène étendu

Publiées dans le livre blanc annuel en Corée du Nord réalisé par l'Institut, ces conclusions sont le résultat d'une enquête approfondie menée en 2011 auprès de plus de 200 transfuges de ce pays. Des témoins ont en effet rapporté que de la chair humaine est vendue sur les étales des marchés. Elle y serait présentée comme de la viande de mouton. Des cannibales auraient par ailleurs été publiquement exécutés entre 2006 et 2011. L'un deux, aurait tué et mangé une petite fille. Des missionnaires sud-coréens auraient également appris de la police que nord-coréenne que plusieurs autres cas de ce genre ont été recensés, laissant penser que ce phénomène de cannibalisme est étendu à plusieurs régions du pays.

La famine sévit

Le Kinu a par ailleurs expliqué ces faits avérés de cannibalisme par la sévère crise alimentaire que connait actuellement le pays. Celui-ci est en effet en proie à la famine et l'aide internationale peine à acheminer ses denrées. Les autorités nord-coréennes sont soupçonnées de détourner cette nourriture. Résultat: les prix s'envolent sur les marchés et la population est affamée. Le Figaro a rapporté les propos tenus par une mère de famille accusée d'avoir mangé sa petite fille en 2007: « La faim m'a fait perdre la raison, j'avais entendu que la chair humaine était meilleurs que le porc et je me suis dit que nous allions tous mourir de toute façon ».

 

Actu France-Soir



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