Ben.. c'est du vrai débat ça, au moins..

 

Sans rien enlever à la nécessité de lutter pour conserver (et bonifier) des acquis des luttes passées, sans rien enlever au fait d'en reconquérir, sans rien enlever au fait d'en inventer de nouveaux, et, surtout, sans rien enlever à la nécessité de transparence et d'union (forcément contradictoire et confrontée)....

 

... je souhaite juste que nos cerveaux deviennet complexes..

 

..et que nous puission, tout à la fois, lutter pour des droits qui permettent à tant de créateurs d'exister,

 

et inventer le monde de demain (qui reposera, pour moi, sur des idées totalement nouvelles).

 

Et cela ne me parait pas contradictoire !

 

Bien à vous,

Bonnes créations, bonnes représentations, bonnes organisations et bonnes luttes.

 

Yao

 

PS : tandis que je vous quitte, je songe que Rue est un espace virtuel vraiment sympathique où, ce qui est incroyable, j'aime tout le monde, même ceux que je n'aime pas. Je me dis aussi que j'ai bien fait de vous envoyer cette histoire sur l'arc en ciel, la lumière blanche et le noir. Tout en pensant celà, le regard rivé sur le bleu intense du lac qui prolonge mon ombre, je ne peux m'empêcher de me dire que ce n'est pas si facile de vivre une pensée complexe, surtout lorsque la couleur des raisonnants ne vois pas la couleur des résonants. C'est étonnant comme le raisonnement, même lorsqu'il se veut rond, reste carré. C'est cela, je crois, ce à quoi échappe la résonance. Son seul problème, c'est que les raisonnants n'y voit souvent que de la littérature poétique déplacée, une gêne à la construction, une parole immature. Je ne peux m'empêcher de me dire que c'est embêtant, tout de même, pour des artistes. Bah.. ce n'est pas grave.. tandis que je remplis le foyer de ma pipe, un bébé, près du lac, à deux doigts de moi, et qui, je crois, m'espionnait tandis que je vous écrivais, me rappele de son grand sourire que le monde n'est pas à nous.

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