Whouaaaaa
! Quel engagement !!!! Après avoir demander aux artistes du "contenu", de l'"écriture"
il est de plus en plus courant de voir à quel point les programmateurs se censurent eux-mêmes ! J'ai assisté début juillet à Cratère Surface à Alès à une rencontre pro "Un Printemps Arts de la Rue en Méditerranée". Des programmateurs de Tunisie, du Liban, d'Israêl, du Maroc
J'ai entendu à quel point les artistes sortent dans la rue pour revendiquer une démocratie, un droit de parole, une volonté de dire
et à quel point ils sont soutenus par les progs qui eux-mêmes s'engagent au plus haut point. Sachant qu'ils peuvent à tout moment être censurés, oui ! C'est chaud, mais ils y vont visiblement !!! Je me pose vraiment la question : Ici, à quel point nos progs sont-ils engagés ? Peuvent-ils s'engager ? Financés pour bcp par les institutions, ont-ils peur de se faire tacler ? Oui, pour moi, il est question de censure ! (of course, je ne parle pas de ceux qui font fi
et qui soutiennent les spectacles engagés, citoyens, politiques, avec toute leur conviction, bravo !). De quelle liberté peuvent-ils disposer ? Quel est leur véritable champ d'action, d'engagement ? Que peut-on faire pour pousser les limites ? On voit bien que les spectacles engagés ont l'aval du public, qu'il y a une véritable adhésion, un intérêt certain, une écoute, une belle attention
Et n'est-ce pas le rôle de l'artiste d'aborder des sujets sensibles ? De parler de faits de société ? De donner un autre regard ?
De faire un pont avec le public lambda ? D'éveiller les consciences ? De questionner ? De sensibiliser ? ???!!!!!! Bonne 1ère journée d'août, ciel que le temps passe vite ! Bye Perrine Anger-Michelet La NiaK Cie Auteure de "DÉCRET 412 / Opération Borderline", spectacle sur les conditions d'enfermement des détenus dans les prisons françaises ! Le 1 août 2012 à 11:24, Jérôme Devaud (Melando) a écrit :
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