Alors que le festival d'Aurillac clôturait hier soir sa 27ème édition avec la Techno Procession (pour "trainer les punks à chiens dans l'argile" comme l'expliquait non sans condescendance le directeur artistique de la Cie OFF), il y a 20 ans de cela en Angleterre, les travellers se réunissaient dans la campagne pluvieuse pour vibrer sur les pulsations de la musique techno. Ce mail est une invitation à (re)découvrir un article tiré du magasine Actuel (n°21) daté de septembre 1992, qui offre une immersion dans l'univers des travellers et des premières utopies techno : http://343z.free.fr/Travellers.htm

Je fais parti de ceux qui ont découvert les notions de TAZ, de prix libre, d'occupation temporaire de l'espace public, d'autogestion, de ce qu'on appelle aujourd'hui pompeusement les NTA à travers le phénomène des free parties. C'est parce que j'ai retrouvé en partie les mêmes préoccupations et les mêmes utopies dans les arts de la rue que je m'y suis intéressé. Mais je me rends compte que ce qui me dérange le plus dans tout mouvement, dans toute mouvance, dans tout secteur c'est le fait de tourner parfois en vase clos. Entre autonomie et repli sur soi il n'y a qu'un pas, aisé à franchir. C'est pour ça que je me suis petit à petit désintéressé de la techno et de ses fêtes libres. J'espère qu'il n'en sera pas de même avec les arts de la rue...

Rave on !

Et bonne rentrée à tous.

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