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Re: [rue] André Steiger hommage d'un jeune con


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  • Subject: Re: [rue] André Steiger hommage d'un jeune con
  • Date: Wed, 5 Sep 2012 14:42:46 +0200

Bonjour,

quelques mots d'André Steiger, trouvés sur le Facebook d'Alexandre van Syvers (comédien belge)
Bonne lecture!

Renaud Grémillon


NOTES HETEROCLITES PRISES AU COURS DES REPETITIONS DE
LA VIE DE GALILEE DE BERTOLT BRECHT
AVEC ANDRE STEIGER (1988)


Un personnage n'est pas un "caractère", mais un "tissu de contradictions". Il ne s'agit pas de jouer la cohérence d'un caractère, mais les contradictions d'un personnage. 

Le public formé par Dallas et Dynasty réclame une économie de narration et un jeu univoque, alors que le jeu brechtien est plurivoque. 

Il y a de l'argent pour faire de la recherche dans l'industrie. Pourquoi pas dans l'art? 

L'humanisme met l'homme au centre. L'homme est peut-être au centre, mais relativement. 

L'acteur français n'a pas à se préoccuper de la distanciation, il est naturellement distancié. 

Théâtre de texte ou théâtre d'image? Le texte est un arsenal d'images. Les images ne doivent pas refléter les fantasmes du metteur en scène mais naître de la structure narrative. Il importe de faire des images justes et non juste des images. 

La voie lactée n-est qu'un pis-aller (!). 

Si tu n'es pas sage, je t'envoie dans le coin. Et dans le coin on gèle. Et la gelée de coing, c'est pas toujours fameux. 

L'acteur ne doit pas s'identifier au personnage, mais au discours de la pièce. Il ne s'agit pas de vivre quelque chose, mais de dire quelque chose. 

L'intonation gagne à être linéaire. L'_expression_ orale ne doit pas trop laisser apparaître la subjectivité du comédien. 

On peut trouver dans le Galilée de Brecht pas mal d'approximations historiques, d'erreurs et d'anachronismes. Le pape parle de Versailles, qui n'était encore qu'un terrain vague, le grand-duc de Florence était un vieux Monsieur et non un gamin de neuf ans, la lunette était déjà connue à Venise au moment où Galilée l'" invente", etc. Mais Galilée est une parabole historique et non un cours d'histoire. Brecht fait du théâtre et non de l'histoire. Brecht utilise le symbole, et non pas une soi-disant réalité historique. De toute façon, aucun historien ne raconte la même histoire. Même une autobiographie est le récit d'une réalité qui n'existe plus. Il doit en aller de même pour le jeu : il ne s'agit pas de reproduire la ressemblance physique des personnages, ni des comportements historiques. Le corps réel du comédien, au théâtre, s'inscrit dans une narration. Et c'est parce que cette "réalité" n'existe pas au cinéma que le cinéma est constamment tenté par le réalisme. Réalisme totalement inutile au théâtre, puisqu'il dispose, lui, de la réalité physique de la représentation. Sous le fumier d'Antoine, tout le monde sait qu-il y a un plancher de théâtre et non une véritable terre de ferme. Le théâtre est un art de la citation qui utilise le corps réel du comédien, porteur de signes, pour que le spectateur puisse produire des sens et non pas se contenter de l'illusion d'une réalité.

La vision de Shakespeare ne correspond pas du tout à la réalité historique de la guerre des Deux Roses. Les transpositions historiques: pourquoi pas? On peut situer Mesure pour mesure dans l'Autriche de Freud et dans une Vienne de fantaisie agrémentée ou non de valses, Hamlet à l'époque victorienne, Galilée, à l'époque des arsenaux de Venise en 1788. 

Le référent historique ne nous intéresse que très modérément au théâtre. 

Le cinéma est un art très ancien. La structure narrative du cinéma existe depuis les grottes de Lascaux, parce que cette structure narrative ne se confond pas avec l'invention technique de l'image animée. Le seul art véritablement contemporain est le théâtre, puisque chaque représentation est unique et n'existe qu'au moment où elle a lieu.

Les calculs de Galilée valent de l'or et même de l'or du Rhin, à cause des calculs (!). 

Le ciel dénoté, c'est le champ d'observation des physiciens et le ciel connoté, c'est le séjour de Dieu. 

Quand je dis aller au conclave, je ne veux pas nécessairement dire aller au bidet. 

Brecht, à la suite de Lenz et de Büchner, a montré que les personnages peuvent avoir des besoins. Chez Racine, on ne pisse pas. Dans Puntila, Matti et Puntila pissent ensemble. Dans la tragédie classique, on ne bouffe que quand il faut refiler du poison à quelqu'un. 

Le théâtre n'est pas un art de communication. La communication suppose que les partenaires s'échangent des signes dans la même langue. Le théâtre est un art de la citation, de l'incitation, de la stimulation par la simulation.

L'intérêt de la Bible, c'est qu'elle dit - et qu'on peut lui faire dire n'importe quoi -, exactement comme la sagesse des Nations. "Deux c'est bien, trois c'est trop" coexiste parfaitement avec "Jamais deux sans trois". 

L'identification réelle du comédien, c'est l'appropriation corporelle du texte.

La ponctuation est porteuse de sens. Respecter la virgule, c'est garder la pression qui fait parler.

Tout pathétique est une tricherie. Le contenu reçu par le spectateur sera d'autant plus pathétique, que le comédien n'utilisera aucun pathos. Il ne s'agit pas de pleurer, mais de faire pleurer. Il ne faut pas que le public consomme une émotion, il faut qu'il produise la sienne. 

Dans Galilée, l'Eglise n'est pas montrée comme arriérée, mais comme salope. La bêtise n'est pas dangereuse. 

L'art du XXe siècle, c'est l'art de la copie. 

Manger et parler: jouissance de l'oralité. 

L'idéologie chrétienne a évacué le discours sur la sexualité. L'idéologie capitaliste a évacué le discours sur l'économie. Mais aujourd'hui on dit plus facilement avec qui on couche que combien on gagne. 

Si on veut bien appliquer la technique de l'anagramme, on s'aperçoit que tout roman est contenu dans sa première phrase, ce qui permet de ne pas perdre trop de temps à lire A la recherche du temps perdu. "Longtemps, je me suis couché de bonne heure" pourrait donner "Longtemps, je me suis couché de mâle heurt", c'est-à-dire, du heurt des mâles, allusion manifeste à l'homosexualité de l'auteur. On pourrait dire aussi: "Longtemps je me suis couché tôt", ce qui devient une histoire d'O entre deux T or c'est précisément dans le thé qu'on trempe sa madeleine ou son biscuit. "Longtemps, je me suis touché de bonheur" : manier le stylo ou autre chose, cela revient au même. On pourrait dire aussi: "Content je me suis touché de bonne heure" : le L est remplacé par un C. Il manque donc un L: absence de l'élément féminin. Et là nous débouchons sur Albertine. Oui, on peut bien dire que tout le roman est dans la première phrase. 

Jouer à ne pas être aimé par le public. Les comédiens sont soit sadiques, soit masos. Pour jouer Galilée, il faut prendre un maso. Renforcer l'aspect haïssable de Galilée et la bonhomie de l'Inquisiteur. 

Le metteur en scène intervient uniquement au niveau de la structure narrative, mais au comédien de la faire fonctionner. A l'intérieur des structures établies par le metteur en scène, le comédien peut proposer des tas de choses. Parce qu'il y a cent manières de signifier la même chose au théâtre. 

Le personnage est fait des questions que le comédien se pose et non pas des réponses qu'il apporte, sinon, il clôture le débat et ce n'est pas l'affaire du théâtre de clôturer le débat. Au théâtre, il ne s'agit pas de donner des réponses, mais de poser des questions. 

La mauvaise foi du discours est aussi importante que la bonne. D'ailleurs la mauvaise foi est le mode privilégié des rapports interindividuels. 

Le problème n'est pas de parler comme tout le monde, mais de se faire comprendre des gens que ça intéresse. Je ne reproche pas à mon garagiste d'employer des termes techniques. Comment voulez-vous qu'il désigne un "joint de culasse"? 

La famille est un des agents de la répression sociale. Il suffit que le roi règne sur les hommes mariés. L'union libre a existé en URSS jusqu'à Staline. La femme a le pouvoir biologique: elle impose sa domination sur un être immature et puis elle lui impose le sevrage. Dans les sociétés sans couple, c'est elle qui a le pouvoir politique. L'homme crée une plus-value: il prend le pouvoir économique. Mais que fera-t-on de la transmission des biens excédentaires? C'est à ce moment-là que l'homme exige d'être père: on invente le pouvoir de la famille. L'homme, qui a le pouvoir économique, prend le pouvoir politique pour se venger du pouvoir biologique de la femme. Est-ce une conquête de la civilisation? Eschyle et l'Orestie: c'est le moment où les femmes grecques réclament à nouveau le pouvoir dont elles ont été dépossédées. Matriarcat, patriarcat. 

L'Eglise a voulu que ses prêtres masculins soient habillés comme des femmes. Le plain chant est chanté par des hommes avec des voix de femmes. Féminité de l'Eglise. .

Image et langage. 
Le théâtre d'image est régressif. Ce n'est pas une question de "goût", c'est un enjeu idéologique (encore que le "goût" le soit aussi). L'enfant commence par l'image, il accède au langage symbolique à l'âge de trois, quatre ans. Le théâtre d'image tend à faire régresser le spectateur vers un statut d'enfant. 

On ne peut être plus moderne qu'en jouant du théâtre classique. Quand on joue un classique, on montre la distance qui sépare notre époque de l'autre. On montre ainsi que le monde s'est transformé, donc qu'il est transformable. 

Des petits mouvements de mains, de pieds ou de doigts qui manifestent la gêne du comédien et non son _expression_. 

Brecht tient un discours marxiste dans des pays d'économie libérale. C'est pour ça que ses pièces sont injouables dans les pays socialistes. Ou alors il faudrait une autre écriture. 

"J'ai été heureusement surpris" se traduit, en vaudois, par "J'ai été déçu en bien." 

- Fait rudement chaud aujourd'hui, dit l'un. 
- Eh bien, c'est pas de refus, répond l'autre. 
Quelle belle ellipse! 

Au tableau XIV, Galilée, inventeur de la ruse brechtienne. Il a inventé non seulement une nouvelle science, mais le moyen de résister à ceux qui ne veulent pas de cette nouvelle science. La lutte idéologique aujourd'hui est plus importante que la guerre atomique. Les retombées de la télévision sont plus dangereuses que celles de Tchernobyl. 

Les écolos mènent un combat d’arrière garde, surtout quand ils veulent faire passer leur message à la télévision. Le combat écologiste manifeste la perversité presque fasciste de ce système. Les écolos ne prennent-ils pas l'avion? 

Inverser le jeu, faire le contraire de ce qu'on serait tenté de faire au premier abord. Montrer la générosité d'Harpagon. Un homme ivre essaie avant tout de marcher droit. 

Fontenelle mourant, à son médecin: "Je ressens comme une difficulté d'être." La centenaire, au journaliste qui lui demande quel est le moment le plus important de sa vie: "Ma naissance." 

La lunette ou le "tube", c'est un tube digestif puisqu'il permet de bouffer. 

Brecht rejette le flash back comme un procédé bourgeois par excellence. Quant à l'expressionnisme, Brecht a élaboré la théorie de la "distanciation" principalement en réaction à l'expressionnisme massif des comédiens allemands. 

L'idéologie passe par la forme. Mieux vaut jouer une pièce réactionnaire dans une forme révolutionnaire que l'inverse. Il faut révolutionner le théâtre et non théâtraliser la révolution. Si le théâtre ancien est bien joué, c'est plus grave que s'il est mal joué, parce que les gens croient que c'est bon. 

La fable est le résumé le plus succinct possible de la pièce, résumé pas anecdotique mais comprenant les intentions significatives. On peut raconter l'histoire d'Oedipe en termes contemporains, et manquer la fable. On peut aussi dire ceci: "Un homme couche avec sa mère, il devient aveugle" ou bien "Parce qu'il a couché avec sa mère, il se crève les yeux", on peut ajouter: "se pliant ainsi à un règle divine" ou "à ce qu'il croit être une règle divine". Tous ces niveaux de lecture différents impliquent une mise en scène et un jeu différents. 

Diriger l'acteur de manière dictatoriale ou orienter le sens et laissant l'acteur libre de trouver les moyens d'exprimer ce sens? 

Le théâtre ne peut que s'apprendre, mais pas s'enseigner. . Le jeu a un rapport à la spontanéité. On ne joue pas à partir d'une théorie. Mais il faut une théorie du jeu. Même Raimu en avait une. C'est la distinction entre "play" et "game". "Game", c'est le jeu élaboré, codé. Mais ce code ne s'enseigne pas, parce qu'il n'y a pas un seul code: chaque spectacle produit son propre code. 

Au cours du travail de préparation d'un spectacle, plus on analyse "intellectuellement", "consciemment" les signes, plus le spectateur y sera inconsciemment sensible. Plus l'acteur est sensible, moins le spectateur l'est. Au théâtre, s'agit-il de "se trouver" - comme dit Pirandello - ou de trouver les autres? Fait-on du théâtre pour soi ou pour autrui? S'agit-il de s'exprimer ou d'exprimer? 

Lear, c'est l'errance. La cuisine intérieure du comédien n'a rien de condamnable, du moment qu'elle n'entrave pas la lecture qu'on peut avoir du texte. L'approche psychologique est acceptable si elle permet de trouver des signes, ce dont il faut se défier c'est de l'impérialisme psychologique. 

Le "psychologique" est contre la signifiance. 

Lire Althusser: Pour Marx et Lire le Capital, notamment le chapitre sur la lecture. 

Le contrat et le pari. La lecture matérielle et la lecture symptomale. Ce que l'auteur a apparemment écrit de conscient et ce que l'auteur a écrit sans le vouloir. Lecture syntagmatique et lecture paradigmatique. Le théâtre fonctionne principalement sur le dérapage vers le paradigme, mais il faut que le syntagme soit là, sinon on dérive vers le n'importe quoi. 

Les pieds chez Racine. On peut respecter les pieds du vers, on peut jouer comme un pied, mais on peut aussi prendre son pied. 

Le comédien a trois contraintes: le texte, la mise en scène et la scénographie. Le metteur en scène a trois contraintes: le texte, le comédien et la scénographie. Le scénographe a trois contraintes: le texte, la mise en scène et le comédien. 

Le travail du metteur en scène est essentiellement contradictoire: le jeu en représentation est la résultante de la production naturelle du comédien et de la demande artificielle du metteur en scène. 

Que faire avec ses défauts? Les constater. Pas les intérioriser. Sinon ça se voit. 

On ne peut pas s'identifier à un personnage. On s'approprie un rôle. Il ne s'agit pas d'être vrai - puisque le théâtre, c'est l'art du faux - mais d'être juste, c'est-à-dire adapté à la structure narrative. 

Histoire de la princesse Margaret et du comédien (je ne m'en souviens plus: interroger André Steiger).

Le référent historique ne nous intéresse que moyennement au théâtre. 

Un mot contient sa référence; pour le comédien la référence ne doit pas être dramaturgique, mais matérielle. 

Matérialiser le texte. 

Se séparer de soi-même, tout en restant soi-même. 

Stanislavski, c'est le "moi", la psychologie des profondeurs, l'introspection. Artaud, c'est le "ça", les pulsions instinctives. Brecht, c'est le "sur-moi", c'est-à-dire l'éducation, la société. Dans le travail théâtral, ces trois éléments entrent en synergie (mot qui n'a pas été employé par André Steiger, je le jure).

Notes prises par Alexandre von Sivers en octobre 1988.
Le 5 sept. 2012 à 13:55, Manu Moser a écrit :

Merci Laurent de m'offrir la parole,

je ne l'aurais pas fait sinon (pudeur mal placée certainement)


Hier on a enterré l'homme, André Steiger... j'y suis pas allé j'avais rendez-vous avec la ville pour des subventions pour ma prochaine création... 

jusque dans sa mort, il m'oblige à prendre des décisions, jusqu'à la fin ça à été mon "maître" à penser, de théâtre, dramaturge, etc.

 

Un grand monsieur... un brechtien pur souche ! 

(il n'aime la traduction "distanciation"... la sienne était meilleure de traduction... je l'ai oubliée)


Celui autour duquel et à cause duquel les "Batteurs de Pavés" se sont formés... 

 

Un homme de théâtre, un homme du théâtre. Il a commencé très tôt... à 16 ans il est à Paris, 3 personnes parlent à côté de lui, il ne comprend rien mais il prend les références des livres nommés, les lits la nuit et revient jour après jour. A côté de lui ? la légende veut qu'il y eût Simone De Beauvoir, Artaud, Kafka... mensonge réalité... qu'importe !

 Il traduit Brecht en français parmi les premiers, il met en scène sur de la musique contemporaine les textes de Ferré, avec Léo à côté de lui... il traîne avec les situationnistes, mais de loin c'était pas un homme courageux visiblement. 

 Il monte, dans une cave parisienne, Les Paravents de Jean Genet pendant la guerre d'Algérie, alors que le texte est interdit ! Il tient des théâtres importants en France... 

 

Ces temps on finissait une longue discussion. Il disait, il y a 15 ans que le théâtre de rue n'était pas du théâtre ou de l'art, car la rue ne se théorisait pas. Pour lui, pas d'art sans théorie de l'art, par d'art sans l'intelligence de savoir ce qu'on est, ce qu'on fait, d'où l'on vient, pourquoi est-on là, à qui parle-t-on, etc... Je lui disais, depuis tout ce temps, que le cri des arts de la rue était un cri primordial de création brut, sauvage, essentiel, la base de la création ! On n’était pas d'accord.

Et lorsqu'un maître absolu de la dialectique vous prends en duel... bref j'ai souvent perdu... mais c'était tellement bien...

 

Et dernièrement je l'ai appelé pour lui dire que la rue se définit, se théorise depuis quelque temps... Lui, qui affirmait (provocateur perpétuel) ne pas aimer la rue, je l'ai entendu dire qu'il regrettait de ne plus pouvoir sortir de chez lui pour venir nous voir.

Annoncé mort dans un dictionnaire de théâtre lorsqu'il part en Suisse... cette fois c'est pour de bon. La vieillesse à gagner... mais son esprit jusqu'au bout était aiguisé, curieux, généreux, ouvert, amoureux. Jusqu'au bout il a formé des gens, des comédiens, des metteurs en scène, mais du public surtout... 


Vendredi hommage lui sera rendu au Théâtre St Gervais à Genève... (pendant que je joue ailleurs... encore)


Putain Dédé t'as un paquet d'artistes sur la conscience... j'espère qu'il y a un paradis pour les rouges au drapeau noir... un bout de nuage de fumée de cigares sans flics, sans état, sans cons, un vrai lieu d'art et de connaissance... 


Ces lignes ne sont pas suffisantes pour parler de cet homme... elles sont écrite trop vite, sous le coup de l'émotion, merci néanmoins d'excuser les fautes, la naïveté, les facilités, les raccourcis, et merci d'avoir lu ce mot là !

manu moser
les batteurs de pavés




S'il te plait Manu raconte-nous André Steiger 
pour ceux qui ne le connaissaient pas
pour qu'il vienne aussi dans notre panthéon
pour que sa mémoire circule
pour que la mort ne mange pas tout
tu veux bien ? dis ?
nous raconter l'homme ?



Le 29 août 2012 12:48, Manu Moser < " target="_blank"> > a écrit :
merci... je continues de trouver la mort nulle... c'est plus fort que moi
Le 29 août 2012 à 11:06, laurent driss a écrit :

un truc aussi nul ? 
Le décès d'un bonhomme qu'on prénomme, c'est pas nul.
ça compte.


Le 28 août 2012 17:33, Manu Moser < " target="_blank"> > a écrit :
Pour ceux qui le connaissait : André Steiger est mort hier soir ! Désolé de vous annoncer un truc aussi nul

Manu Moser
0041786068636
" target="_blank">
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