De : [mailto: ] De la part de Alain Francois
Envoyé : vendredi 11 janvier 2013 14:55
À : ; Liste Rue
Objet : RE: [rue] On ferait bien de suivre la négociation sur la sécurisation de l'emploi...

> Date: Fri, 11 Jan 2013 14:33:42 +0100
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> Subject: [rue] On ferait bien de suivre la négociation sur la sécurisation de l'emploi...
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> Salut,
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> (Situation vendredi 11/01 à 14h30)
>
> Dans la négociation sur la sécurisation de l'emploi qui se passe depuis
> hier, les syndicats exigent une taxation des emplois courts.
>
> Ce matin, le MEDEF a proposé un texte qui prévoit un relèvement des
> cotisations chômages de 5,5% pour les CDD de moins de 3 mois et de 7%
> pour des CDD de moins de 1 mois.
>
> Pour le moment, les CDD d'usages semblent épargnés, lee texte du MEDEF
> excluant "les contrats conclus pour une tâche précise et temporaire".
> Par contre, les emplois-aidés ne sont pas protégés par cette phrase que
> les syndicats salariaux voudraient voir éliminée.
>
> FO et la CGT contestent ce "tour de prestidigitateur" du MEDEF (dixit
> Stéphane Lardy de FO). Les syndicats salariaux contestent ce texte, car
> il prévoit en contrepartie une exonération de charges pour l'embauche
> d'un jeune en CDI qui, lorsque le solde des 2 mesures sera fait,
> impliquera un accroissement du déficit de l'assurance chômage de 40
> millions d'Euros.
>
> En cas de désaccord, ce sont une majorité des emplois en CDD, la plupart
> des contrats aidés et les CDD d'usage qui sont concernés par une
> augmentation de charges. Je rappelle que les contrats aidés bénéficient
> d'exonérations URSSAF mais pas de l'assurance chômage - ce qui serait
> scandaleux si c'était le cas soit dit en passant!
>
> Bref, le secteur artistique devrait regarder attentivement cette
> négociation qui doit impérativement s'achever ce soir et qui risque de
> peser lourd sur le budget salarial des compagnies et producteurs.
>
> @+
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> Thierry
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> PS: ça me fait chier de l'avouer, mais le seul site qui permette de
> suivre en direct cette négociation est celui du Figaro. On y sent à quel
> point la connivence entre le MEDEF et la rédaction est forte...
>
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