Salut,
je suis à distance votre discussion, discrètement, car nouveau,
non pas dans le spectacle, mais sur cette liste.
Il me semble que ça part dans deux directions qui n'étaient pas le
sujet d'origine, bref.
Se fédérer pour avoir plus de poids, pourquoi pas. Même si par
expérience, vouloir créer un collectif n'est pas si simple, non
pas à cause du bénévolat, mais surtout car, dès que l'argent
rentre en ligne de compte, les divergences apparaissent.
Il y a toujours un couillon dans cette histoire. Et c'est souvent
l'instigateur.
D'autre part, le fait de créer des solos ou des duos, n'est pas dû
à la crise, ça a toujours existé, ne faisons pas le procès des
petites compagnies qui font le choix de proposer des formules de
spectacles à petit budget.
La conjoncture n'aide pas vraiment non plus à créer des spectacles
avec beaucoup de participants. Même les " grosses compagnies "
ont, aujourd'hui, des difficultés, et proposent des formules
minimalistes. Comme certaines dans cette liste !!!
Et alors, c'est quoi le problème? Vaut il mieux payer correctement
deux artistes, que de payer un artiste sur deux, sur des grosses
formules avec beaucoup de monde?
Baisser les tarifs de nos prestations, pas certain que ça
modifierait les données du problème, par contre, vivre dans notre
temps, et adapter nos créations à la véracité du monde spectacle,
aujourd'hui, semblerait être une des solutions pour continuer.
Ne soyons pas dupe, à part quelques structures subventionnées,
notre métier, notre passion, subit la morosité ambiante de notre
société.
Devons nous nous lamenter?
Devons nous nous révolter?
Devons nous arrêter des créer des solos et duos?
Et si on arrêtait de se crêper le chignon, ça ne serait pas mieux?
J'ai comme l'impression que nous oublions vite que nous sommes des
privilégiés.
Que ce soit Steph ou Boueb, Fbi, ou moi, ou les autres, on a tous
fait festimagic, pour les plus anciens, on a tous fait des plans à
la con, juste pour gagner notre vie, en solo, en duo ou à 12 ...
alors restons humbles, et continuons, même si les salaires
n'augmentent pas, et si les indemnités diminuent.
Même si ce n'est pas syndicalement correct, c'est pour moi une
réalité.
Jean pierre Cie Act show.
Ps: bonnané à tous ... on a encore le droit jusqu'à ce soir.
Le 31/01/2013 13:23, cie albedo a écrit :
"
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C'est bien ce que je dis...personne n'a d'intérêt à se brader ou à
organiser une grande braderie, fusse-t-elle autonome ou
alternative.
Mais vous parliez des solos...(c'est super federant, le
solo), jm'a trompé.
C'est bien ca qui me chagrine, tout cela n'est guere
viable pour des compagnies qui ont des projets qui depassent
le solo.
(Vous etes combien Boueb au FBI ?)
Parce que quand meme, les arts de la rue, ca ne peut pas
etre que des solos.
le solo, devient une solution de survie, je l'entend
partout, "moi, je vais monter un truc tout seul pour
crouter"
Pourquoi ca ferait crouter ? parce que c'est moins cher,
of course.
On revient ou j'en etais: tout tire vers le bas.
A terme: les grandes compagnies subventionnées, les
grands projets coup de mousse que les institutions adorent
et les tout petits, solo, duo de couple pas chers qui
remplissent bien les lignes des programmes.
C'est ce que je repond parfois aux programmateurs sans
sous: a ce prix la je viens tout seul.
Faut que je monte un solo...
Le 31 janv. 13 à 12:59, boueb a écrit :
Salularue !
A la lecture des différentes prises de position du
débat récurent en cours, je n'ai pas l'impression
d'observer la grégarité de nos comportements. Au
contraire, à chaque proposition, ou bien il y a une
levée de bouclier, ou bien une volée de pavés.
Je ne vois pas dans la démarche de Stef Filoque une
intention de se brader, puisqu'en effet, d'une, il y a
un paquet de solo en circulation, et de deux, il
explique bien son plan d'action comme une étape
structurante vers du mieux, car il y a du monde à
convaincre localement, un travail à faire
(re)connaître, de trois, qu'il vaut mieux bivouaquer
chez des gens chouettes et faire de belles choses avec
eux, plutôt que de reprendre la route du retour pour
repartir deux jours plus tard...
Enfin bref, je ne crois pas que quiconque est
d'intérêt à se brader ou à organiser une grande
braderie, fusse-t-elle autonome ou alternative. J'ai
l'impression que chacun cherche une issue, une
amélioration. Car, en effet, la situation ne s'arrange
pas, surtout pas toute seul et surtout pas en ne
faisant rien. Alors, il faut, bien sûr, faire gaffe à
ne pas faire n'importe quoi, mais ne serait-il pas
plus grave de ne rien faire ?
Beaucoup de comportements aujourd'hui relèvent de la
pensée fataliste suivante : " Quitte à être précaire
et exploité, autant l'être de son propre fait".
Quand l'illusion libérale fait que des milliers
d'auto-entrepreneurs créent des entreprises et des
richesses, sans même pouvoir créer leurs emplois...
Quant à nous, il ne s'agit pas de nous mettre tous
d'accord, ni, surtout, de nous diviser. Il n'y a pas
une seule bonne solution, surtout toute cuite et
tombée du ciel.
Chez les grands moyens, nous nous sommes appropriés
une méthode de travail collective et positive,
transmise par Jacques Livchine, je vous la soumets :
Voici les règles chronologiques du F.B.I. (le jeu des
Fausses Bonnes Idées) :
- 1 - Rien n'est nul, puisque tout peut devenir bon
!
- 2 - Chacun doit proposer un principe, une piste,
un développement, une idée.
- 3 - Rien n'est nul, puisque tout peut devenir bon
!
- 4 - Chacun doit abonder, renforcer le principe et
nourrir le développement d'au moins une idée d'un des
autres.
- 5 - Rien n'est nul, puisque tout peut devenir bon
!
- 6 - Nous nous répartissons le travail de fond et
de forme en groupe, en fonction des inspirations, des
aspirations, des excitations et des volontés, et non
en fonction de "l'auteur, propriétaire de l'idée
source".
- 7 - Rien n'est nul, puisque tout peut devenir bon
!
- 8 - Une de ces avancées est choisie, parce qu'elle
reçoit beaucoup de compléments, de compliments et de
précisions, pour être réaliser ensemble, en premier.
- 9 - Rien n'est nul, puisque tout peut être bon !
- 10 - Chacun se prépare à donner le meilleur, pour
soi et pour tout les autres.
C'est une méthode où, quand on l'ouvre, c'est pour
dire quelque chose qui construit, et non qui détruit ;
et quand on cesse de parler, c'est pour passer à
l'action et non pour se faire la gueule.
Rhû !
Bouèb
les grands
moyens
Le 31/01/2013 11:48, Fabien moretti a écrit :
"
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Salutatoi brocanteur...
Se fédérer pour la tune est une chose......... elle
fini en braderie, souvent.
Se fédérer pour défendre une façon de voir la
rue, ne pas se sentir seul, s'enrichir des
différences en acceptant le travail de l'autre,
c'est assez riche .... C'est humain. Nous sommes
des animaux à l'instinct grégaire.
A. −
1. [En parlant de
certains animaux et aussi de
l'homme] Qui vit par
troupeaux. Animaux
grégaires (Ac.).
♦ Instinct
grégaire. Tendance
instinctive qui pousse des
individus d'une même espèce à se
rassembler et à adopter un même
comportement. M. Trotter
déduit les phénomènes psychiques
propres à la foule d'un instinct
grégaire(gregariousness) inné
à l'homme comme aux autres
espèces animales. Au point de
vue biologique, cette grégarité
n'est qu'une _expression_ et une
conséquence de la
pluri-cellularité (Freud, Psychol.
collective et analyse du moi, trad.
de l'all. par S. Jankélévitch,
Paris, Payot, 1924,
p. 77).Le même
instinct grégaire qui pousse les
moutons dans les champs à
entourer la brebis sur le point
d'agneler (Guèvremont, Survenant,1945,
p. 179).
2. P. anal. [En parlant
d'une plante] Qui pousse
dans des groupes compacts de plantes
congénères. Plantes
grégaires. Tout le
reste est hêtres, chênes, charmes,
châtaigniers, arbres grégaires,
sociaux, comme les hommes de nos
zones (Michelet, Journal,1834, p.
118).
B. − Au fig. [À propos de
l'homme, de son comportement, etc.]
1. Qui résulte
de la vie en communauté et qui est
propre à la foule. Sentiment,
opinion grégaire (Ac.). Je ne sais
quelle méchanceté grégaire
m'apparente aux brutes du hameau (Genevoix, Assassin,1948, p.
82) :
1. Les
enfants qui vivent en commun ont
tous ce que les philosophes
appellent l'âme grégaire.
Ce caractèregrégaire est à
la fois le danger ou le bienfait
possible de l'éducation en
commun. Barrès, Cahiers, t.
7,
1909, p. 226.
2. Gén. péj. Qui tend à
suivre docilement les impulsions du
groupe. Synon. moutonnier.Tendance,
mentalité grégaire :
2. ...
l'écrivain solitaire [Drumont]
avait discerné du premier coup que
le foudroyant succès d'un tel
homme [Boulanger] restait hors de
proportion avec son mérite,
s'expliquait naturellement par la
veulerie, l'espritgrégaire du
public, ce qu'on devrait appeler
d'un nom ignoble, de son vrai nom,
la vacherie. Bernanos, Gde
peur,1931,
p. 220.
Le 31 janv. 13 à 10:58, cie albedo a écrit
:
salutatous
formidable, toutes ces bonnes idées de se
federer... pour se brader...
on a jamais su le faire pour maintenir nos
prix, revaloriser nos cachets (sans
augmentation depuis 25 ans)
Tout tire vers le bas, et on en rajoute. Ils
doivent se frotter les mains, les progs,
enfin ceux qui savent juste aligner des noms
en face d'un budget.
Parce que les autres, ceux qui en font une
vraie mission, ils doivent se demander ce
qu'on fout. (cf Valerie Daniel...je suis
avec toi)
Entre deux dates plein pot, 2 dates à 500,
et entre 2 à 500, on fait quoi ?
D'ailleurs je monte un truc, un petit rezo
de dates à 250 eu, si vous avez pas quoi
faire au campanile...
si vous avez un truc a roder, on s'en fout
de ce que c'est.
Plus un peu de OFF au milieu, on triera pas.
Y a pas à chier, on grandit.
steff
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Et pour tout probleme, vous pouvez raler
aupres de
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