Salut Pascal et Salularue !
La fin des Arts de la rue !? Et bien zut... Dans trois ans ? Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire ? Je n'ai jamais vraiment travaillé, enfin, vraiment fait autre chose. Pour garder contact humain, liberté d'agir, espace public et modestie, il me reste balayeur, facteur (à vélo)... pff, pas facile, je n'y ai jamais réfléchi. Mais, au fait Pascal, c'est une prédiction, genre médium, marc de café, boule de cristal ? Une déduction inéluctable, genre comme la chute de l'industrie automobile ou celle du nucléaire ? Tiens !? La chute de l'industrie de l'énergie nucléaire est inéluctable, et on le sait depuis longtemps, pourtant, à force de volontés politiques l’État français arrive à la maintenir en vie, malgré la crise... La fin des Arts de la rue, c'est comme la fin du monde, ce n'est pas la première que nous subirons. Moi, j'en suis à ma troisième fin des Arts de la rue. La première, c'était quand j'ai commencé, en 95-96 avec la plan Vigipirate rouge pourpre, les interdictions de mendicité et un durcissement programmé de l'assurance chômage. La seconde, en 2003... La troisième, plus longue et sournoise, en 2005, avec le Temps des Arts de la Rue, quand les CNARs et la FAIAR devaient institutionnaliser et ainsi mortifier la vitalité du secteur... Oui, il faut s'inquiéter, mais pas pour baisser les bras, ni jouer des coudes pour faire partie des survivants, des élus. Nous sommes toujours là, à pousser sur une terre à la fois fertile et hostile. Et, il faut que j'y aille, il y a l'AG de l'asso du quartier... Implication territoriale, quand tu nous tiens... Bref, la fin d'un cycle, peut être, comme le disais, probablement les Mayas, le début d'un autre. Spirituellement : Rhû ! Bouèb les grands moyens Le 01/02/2013 15:41, Pascal a écrit : " type="cite">Quel débat. Ma contribution. J'annonce l'explosion du monde des Arts de la rue pour courant 2015 avec pres de 75 % de compagnies sur le carreau et autant d'intermittent du secteur. Sous l'effet cumulé de la progression constante du nombre de compagnies et de productions, de la future réforme de l'intermittence qui durcira l'acces au statut, de la baisse des budgets culturels dans toutes les institutions territoriales annoncées des cette année et qui entrainera une diminution de programmation de spectacles autour de 20 % en France et de la réduction de la diffusion drastique au niveau international. Il est plus que certain que l'ensemble de la profession et plus particulierement les non subventionnés ne pourront résister plus d'un an ou 2 à ce régime. En route pour le grand ménage donc. Pascal Larderet |
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