- From: Yvon THOMAS <
>
- To: Franck Halimi <
>, Liste Rue <
>
- Subject: Re: [rue] une lettre à Jean Marc Ayrault qui passe par là
- Date: Wed, 06 Mar 2013 16:45:16 +0100
Tout à fait d'accord avec toi Franck. Grand merci pour cette lettre Jacques.
Elle figure en bonne place sur mon blog pour être diffusée en lien ou twittée
!
(
http://lachevredegardedelavallee.hautetfort.com/archive/2013/03/06/lettre-ouverte-d-un-journaliste-a-notre-cher-premier-sinistr.html)
Yvon
>
Message du 06/03/13 14:36
>
De : "Franck Halimi"
>
A : "Liste Rue"
>
Copie à :
>
Objet : Re: [rue] une lettre à Jean Marc Ayrault qui passe par là
>
>
Salut, c'est Franck de Bourgogne.
>
>
Un grand merci pour avoir transmis cette lettre, Jacques !
>
>
Elle est d'une justesse exemplaire car elle correspond trait pour trait et
>
caractère pour caractère à bien des choses que nous ressentons et vivons au
>
quotidien, tant dans nos vies personnelles que dans nos métiers.
>
>
Et tu as raison, Jacques, outre ce sentiment de frapper au bon endroit,
>
tout en délimitant bien les frontières qui nous divisent, elle est portée
>
par un souffle de vérité qui l'autorise à espérer avoir une portée au-delà
>
des idées et des mots. Pour bien faire comprendre à nos édiles que plus le
>
fossé est creusé, plus le creuset est faussé...
>
>
Je ne sais pas si cette missive parviendra à celui à qui elle est
>
initialement adressée (Jean-Marc Ayrault), mais ce qui est sûr, c'est que
>
moi, je vais la transmettre à mon député PS de Dijon, afin que lui aussi
>
puisse mettre le doigt *(et le reste, j'espère...)* sur nos
>
incompréhensions et sur nos difficultés à parler ensemble...
>
>
Et je crois que ce serait une bonne idée que chacunE dans son coin en fasse
>
de même avec ses élus locaux, porteurs de mandats nationaux.
>
>
Sans naïveté, mais avec espoir...
>
>
Voili.
>
>
Ami calmant.
>
>
@+ *Franck de B. *
>
------------------------------
>
>
>
>
Le 6 mars 2013 09:15, Livchine
a écrit :
>
>
> elle est très longue, elle n'est pas de moi, elle est de David Langlois
>
> Mallet, journaliste
>
> mais elle a du souffle
>
>
>
>
>
>
>
> Cher Jean-Marc,****
>
>
>
> ****
>
>
>
> Tu m'écris ce matin au réveil et ta lettre me touche.****
>
>
>
> ****
>
>
>
> Parce que l'on sent la sincérité, mais aussi le désarrois derrière le
>
> volontarisme d'un homme bien qui essaie de faire quelque chose. On sent
>
> aussi derrière le *« ça va aller... On va s'en sortir » *que pourrait
>
> dire un père à ses enfants, quelque chose de très anxiogène pour le
>
> collectif (qui justifie que je laisse une paire d'heures mes occupations
>
> du
>
> jour). Bref, tu ne nous dis pas à quel point nous sommes devant une
>
> situation dangereuse.****
>
>
>
> ****
>
>
>
> Comme dans les familles des années 60, le dialogue est difficile avec
>
> vous, décideurs politiques. Parce qu'il part du présupposé que nous ne
>
> pensons pas vraiment, que nous ne sommes pas assez adultes pour comprendre
>
> la situation. Si nous l'étions, pensez-vous, vous vous sentiriez plus
>
> soutenus... Alors que le seul mode de dialogue permis justement par la
>
> hiérarchie que vous mettez entre vous et nous est une certaine agressivité
>
> populaire contre les dirigeants. Celle à laquelle vous êtes blindés par
>
> les
>
> conflits de parti. Pas de dialogue donc.****
>
>
>
> ****
>
>
>
> Puisque tu t'adresses à moi, je m'adresse à toi. Et je m'étonne à l'avance
>
> que certains puissent y voir une insolence. Je prends simplement au
>
> sérieux
>
> le texte fondateur de notre République. Tu es citoyen premier ministre, je
>
> suis citoyen. J'écris et je m'efforce pas seulement de garder la langue
>
> bien pendue mais aussi les yeux et les oreilles ouverts sur ce pays où
>
> j'ai
>
> pas mal enquêté.****
>
>
>
> ****
>
>
>
> Ces présentations faites, le sens de mon message est le suivant. *La
>
> crise est bien pire que tu nous le dis car ce n'est pas seulement une
>
> crise
>
> économique. *C'est une crise écologique aussi, mais c'est une crise
>
> humaine surtout, donc une crise culturelle. Mais bonne nouvelle aussi, il
>
> y
>
> a des ressources que tu ne vois pas.****
>
>
>
> ****
>
>
>
> ****
>
>
>
> ****
>
>
>
> ****
>
>
>
> ****
>
>
>
> *Ce qui ne va pas*****
>
>
>
> ****
>
>
>
> Nous vivons (en plus dangereux) une époque comparable à la fin du
>
> moyen-âge, quand les grandes peurs n'avaient pas encore laissé place à la
>
> Renaissance. Un monde économique, fait d'industrialisation et de
>
> consommation s'effondre (et nous sommes dessous). Et nos structures
>
> institutionnelles pyramidales et désuètes nous fragilisent au lieu de nous
>
> protéger. Les comportements de nos dirigeants politiques, totalement
>
> dépendants de leur culture technocratique et des choix d'une
>
> technostructure qui leur échappe presque complètement ne sont plus adaptés
>
> à l'évolution du monde et des relations entre les gens. Vous avez tous été
>
> formés à une pensée des Trente Glorieuse qui ne correspond plus au monde.*
>
> ***
>
>
>
> ****
>
>
>
> Une part importante de la société française, mais aussi européenne
>
> s'enfonce dans un hiver inquiétant, mêlant replis identitaires de toutes
>
> natures et précarité, économique mais surtout culturelle. Sur un
>
> territoire
>
> désenchanté fait d'étalement urbain insignifiant et de centre commerciaux
>
> à
>
> perte de vue, c'est tout un monde ouvrier et de petits salaires qui se
>
> sent
>
> trahi et abandonné par la société de consommation qu'on lui avait vendue
>
> et
>
> qui n'existe plus que dans la violence du rêve télévisuel. On les
>
> abandonne
>
> comme hier les paysans.
>
>
>
> Un agriculteur par jour au moins se suicide en France dans l'indifférence
>
> générale. On écoute encore (un peu) les suicides de salariés qui vont au
>
> bout d'une logique où on leur demande de se tuer au travail et maintenant
>
> c'est le tour des chômeurs que l'on considère comme des déviants à
>
> redresser, quand cassés, ils ne veulent pas partir à la guerre économique
>
> qui disloque les liens familiaux et les couples. Quelle vie ont les
>
> enfants
>
> de tous ces gens ? Quelle idée du monde adulte ? Quel avenir ont-ils ? Et
>
> on s'étonne maintenant de la violence des adolescents ? Violence tournée
>
> le
>
> plus souvent contre eux-mêmes d'ailleurs.
>
>
>
> *Tous ceux qui sont au côté de cette misère humaine ou au soin de
>
> proximité,* fonctionnaires de terrain, enseignants, personnel des
>
> hôpitaux et des maisons de retraite (des mouroirs ?) sont méprisés,
>
> découragés souvent par leur hiérarchie, ses comportements féodaux et ses
>
> privilèges.****
>
>
>
> ****
>
>
>
> En haut, à la télé, protégée dans ses quartiers réservés en ville et par
>
> la chèreté foncière, la nouvelle noblesse de l'argent ne se sent liée
>
> aucunement à tous ceux-là. Aucun lien, aucune responsabilité. Seul compte
>
> s'enrichir et jouir dans la perspective généralement admise par une bonne
>
> part des élites (je ne la confonds pas avec une élite de gens de devoir
>
> comme vous) que nous vivons une certaine fin du monde et que c'est sans
>
> scrupule qu'il faut en jouir personnellement, autant que faire se peut.
>
> Malheureusement pour les gagnants du casino social, la vie humaine ne se
>
> résume pas à profiter. Alors leurs familles hantent les psy et les
>
> psycotropes. TF1 ou la coke, chaque niveau de la société à ses pilules
>
> d'oubli pour tenir. Mais tenir pour quoi ?****
>
>
>
> ****
>
>
>
> *Je ne veux pas te déprimer, toi et ton équipe, dans votre difficile
>
> métier. Je t'écris pour vous dire qu'il faut miser sur l'humain en fait et
>
> sur ce peuple créatif de français-es de toutes origines.*****
>
>
>
> ****
>
>
>
> *Celles et ceux sur qui tu dois miser*****
>
>
>
> ****
>
>
>
> *Vos ressources humaines, vos alliés sont là où vous ne les voyez pas. *Là
>
> où le politique ne comprend pas, là où il ne mise pas. Là où les gens
>
> investissent d'eux-mêmes au milieu du difficile. Là où l'on ne renonce pas
>
> à faire rimer le sens que l'on donne à sa vie et l'intérêt de la
>
> collectivité.****
>
>
>
> ****
>
>
>
> *Ils vous demandent juste de modifier la stratégie d'une bataille qui ne
>
> peut plus être gagnée si l'Etat continue à miser d'abord sur les
>
> entreprises du CAC40 au lieu de s'investir au côté de la population.*
>
> Privilégier
>
> une industrie qui délocalise revient à disperser nos ressources au vent de
>
> la mondialisation, quand c'est la richesse humaine de notre pays qui reste
>
> son moteur de relance. Pas seulement pour le PIB, mais aussi de son BIB
>
> (Bonheur Intérieur Brut).****
>
>
>
> ****
>
>
>
> ****
>
>
>
> *Quelques pistes ?*****
>
>
>
> ****
>
>
>
> *Si notre crise est l'effondrement du monde industriel, soutenez
>
> d'urgence la créativité individuelle* dans toutes les formes artisanales.
>
> Ils y les créateurs d'objet, les inventeurs, les artistes, les artisans,
>
> toute une classe d'intello qui se précarise parce qu'elle mise dans ses
>
> recherches, ses projets d'intérêt général, sa création d'emploi. Sans
>
> soutien autre parfois que le RSA. Faite confiance à la classe
>
> précaire-créative. Elle est en difficulté car elle ne renonce pas à
>
> l'intérêt général. Elle cherche juste le sens commun si nécessaire au
>
> travers de projets de vie. Donnez aux individus des outils de travail
>
> collectifs, pour s'épauler, sortir de la solitude et inventer ensemble.
>
> Faites-le en vous inspirant des inventeurs de services publics innovants
>
> comme Le CENT, l'établissement culturel solidaire, de Paris XIIe.
>
> Economiquement très légers, appuyés sur le tissu associatif, ils
>
> concilient
>
> les impératifs d'économie des ressources publiques et le développement de
>
> services à tous.****
>
>
>
> *Si notre pays est dans une crise de citoyenneté ? Regardez du côté des
>
> nouveaux français-es. *De ceux qui se battent pour venir sur notre
>
> territoire ou pour y trouver une place. Donnez de la voix aux immigrés et
>
> une pleine place à leurs enfants. C'est cela qui régénérera une France qui
>
> a le souffle court car elle ne croit plus elle-même à ses principes
>
> fondateurs. Ecoutez l'élite de votre jeunesse qui se mobilisent dans les
>
> friches artistiques, comme le 6B à St Denis ou l'Ambassade du Pérou à
>
> Ris-Orangis. Pourquoi, au lieu d'une vie confortable, promise par leurs
>
> études d'architectes et d'urbanistes, vont-ils au contact des plus
>
> méprisés
>
> du territoire, de ces intouchables que sont en France les Roms ? Parce
>
> qu'ils sentent que c'est à l'extrême qu'il faut témoigner. Que le sang
>
> neuf
>
> de la République coule dans les veines des sans-papiers.****
>
>
>
> * Si vous voyez qu'un système de pensée ne fonctionne plus, il faut en
>
> changer. *Ayez le courage d'accompagner la libération de la parole, qui
>
> explose partout depuis Internet. Au lieu de conforter les hiérarchies
>
> disqualifiées, confortez la responsabilisation et la prise d'initiative de
>
> chacun à son poste. Misez sur le travail en équipe, sur la
>
> responsabilisation individuelle des enseignants dans leur démarche
>
> pédagogique, des infirmières dans leur expertise. Reconstruisez le tissu
>
> entrepreneurial en misant sur les micros et les petites entreprises.
>
> Soutenez les dynamiques nouvelles de mutualisation.****
>
>
>
> o *Misez sur des choses
>
> négligées. *Prenez au moins la peine d'entendre les arguments de
>
> l'association Amelior, ceux qui soutiennent les biffins. Ils vous disent
>
> qu'il y a un gisement de richesse dans nos déchets et qu'il ne faut pas
>
> pourchasser (à grands frais pour la collectivité) les pauvres qui vident
>
> les poubelles. Mais au contraire entendre qu'il faut arrêter de
>
> s'empoisonner les bronches en incinérant chaque jour les matériaux qui
>
> vont
>
> nous manquer et que nous importons à grands frais. La sobriété écologique
>
> va avec un autre développement.****
>
>
>
> o *Si vous croyez que les gens
>
> vivent une terrible solitude individualiste . Misez sur la fête. *Des
>
> peuples pauvres dansent ! Nous sommes un peuple en dépression plus encore
>
> qu'en déroute économique. Les français ont été connus dans l'histoire
>
> comme
>
> un peuple des plus joyeux. Les habitants de votre pays ne chantent plus
>
> monsieur Ayrault ! Soutenez, protégez toutes les initiatives locales
>
> entravées par la réglementation comme les cafés-culturels par l'empilement
>
> des lois liberticides comme la liberticide loi Voynet. Aidez des petits
>
> lieux de culture qui font un travail de créativité populaire et ont un
>
> potentiel extraordinaire dans les quartiers. Je pense au Lavoir Moderne en
>
> danger à la Goutte d'Or. A la Forge de Belleville stupidement abandonnée
>
> au
>
> marché par la Mairie de Paris. Et à des centaines d'autres en France.****
>
>
>
> ****
>
>
>
>
>
> Ce que je vais te dire ne te fera pas plaisir (mais on est pas là pour ça
>
> si je t'ai bien entendu) car cela peut passer pour personnel, le sujet te
>
> tient à cœur. Pardon par avance donc de te dire que c'est aussi ce
>
> qu'essaient de te dire des gens à Notre-Dame-des-Landes. Mais que l'on
>
> essaie de dire à Paris à Delanoë (sans succès) et un peu partout devant
>
> l'autisme du politique. On veut vivre par exemple dans un Grand Paname des
>
> Paris-villages, multiples, conviviaux et pas celui des superstructures
>
> déshumanisées. Les gens de la Nièvre veulent être en prise sur leur
>
> paysage, leur vie quotidienne pas voir les bois du Tronçay rasés pour une
>
> scierie géante. Là encore, au cœur de la Nièvre, le gisement n'est pas
>
> industriel. Il réside dans tout le potentiel d'échange et de rencontres
>
> qu'il y a autour de l'Abbaye du Jouïr et du TéATr'éPROUVèTe..****
>
>
>
> ****
>
>
>
> Le rêve des années 60 est mort un peu partout, on n'attend pas de vous
>
> politiques que vous le ressucitiez car il n'a pas donné forme au bonheur,
>
> mais objet à désespérance. Nous n'avons plus besoin de grands équipements
>
> que vous ne savez plus d'ailleurs comment financer. Arrêtez de croire que
>
> l'on attend du politique de grands travaux. Vous n'êtes pas et ne serez
>
> jamais Louis XIV. Et tant mieux ! Si la République a un sens, ce n'est pas
>
> d'élire le monarque et sa cour. C'est que le pouvoir politique soutienne
>
> l'initiative individuelle là où elle rencontre l'intérêt général. C'est là
>
> qu'est la réserve de ce dont a besoin une grande partie de la société : du
>
> sens, de la reconnaissance, des outils et du soutien, de la visibilité
>
> plus
>
> que de l'argent pour se retrouver avec une pauvre vie à consommer des
>
> séries télés.****
>
>
>
> ****
>
>
>
> Nous avons besoin que vous laissiez de la place aux initiatives des gens
>
> d'en-bas, des gens du lieu. Là, dans la vie locale, dans les initiatives
>
> non soutenues des quartiers, là se cache l'emploi que vous appelez.
>
> L'emploi durable et qui ne détruit pas le tissu des rapports sociaux mais
>
> participe à les construire. Car au plus proche, au local, est aussi la
>
> socialisation et l'humanisation des rapports plus nécessaires encore aux
>
> français-es de maintenant.****
>
>
>
> ****
>
>
>
> C'est dans cette approche ouverte de la culture qu'il y a de l'intérêt
>
> général, pas dans l'entre-soi et la distinction des évènements plus ou
>
> moins privés que favorise l'institution aujourd'hui. Les collectivités
>
> territoriales ont largement pris le relai de l'Etat dans le financement
>
> culturel. Malheureusement, sans repères du Ministère de la Culture depuis
>
> plus de 10 ans, elles limitent (a quelques exceptions près) par leur
>
> frilosité la culture à un outil de développement de l'industrie du
>
> tourisme
>
> quand ce n'est pas de simple image pour le politique. Monsieur le maire
>
> devenu tout puissant, choisi alors l'artiste instrumenté (au détriment de
>
> l'insolent) et l'invite alors à participer de cette fracture politique que
>
> nous connaissons et qui participe à la désespérance de ce territoire et à
>
> sa défiance envers ses élus. Il y a donc beaucoup à faire pour recoudre au
>
> plus proche, autour de l'intérêt des habitants, le lien entre culture et
>
> politique, mais cela passe aussi par une évolution de la culture
>
> politique.
>
> Chiche ?****
>
>
>
> ****
>
>
>
> Pardon d'avoir été beaucoup plus long que ta vidéo, mais je n'ai pas la
>
> vidéo. Tout cela on tente de te le dire, de vous le dire. On ne parvient
>
> pas à se faire entendre, même quand on passe par des canaux proches de
>
> toi,
>
> comme le Think-tank Altaïr qui a tout même dans ses travaux levé quelques
>
> lièvres. On se sait s'ils ont touché ton oreille ?****
>
>
>
> ****
>
>
>
> Voilà, tu m'as écrit sans me connaître, je te réponds en te connaissant de
>
> loin. Tu me liras peut-être si tu en as le temps, mais je crois que pas
>
> mal
>
> d'autres qui pensent comme moi en seront confortés. Et c'est cela le plus
>
> important.****
>
>
>
> ****
>
>
>
> Tous mes vœux de courage pour ton combat quotidien.****
>
>
>
> ****
>
>
>
> Chaleureusement à toi,****
>
>
>
> ****
>
>
>
> David Langlois-Mallet****
>
>
>
> ****
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
> Pour acceder aux archives, a l'aide, a la conversion de mail, a la page de
>
> desinscription : http://www.cliclarue.info/#tabs-8
>
> Et pour tout probleme, vous pouvez raler aupres de
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
[ message-footer.txt (0.2 Ko) ]
Une messagerie gratuite, garantie à vie et des services en plus, ça vous
tente ?
Je crée ma boîte mail www.laposte.net
Archives gérées par MHonArc 2.6.19+.