La 4è promotion de la FAIAR s'est cloturée par la mise en lumière des projets des apprentis, appelés "reflets", qui par définition, ne sont qu'une ébauche et un avant goût de ce qui leur tient à coeur, miroir mon beau miroir !

compte rendu  de ces 18 mois de traversée.

Durant ces journées de discussions de rencontres, de forums et explications diverses, il y avait des "auditeurs", dont le rôle était de poser des questions quant au contenu artistique, la démarche , dans le but de soulever des couvercles qui serviront d'expérience, du moins, ils ne pourront pas dire " on nous avait  pas prévenus ! "

Ces auditeurs , artistes, diffuseurs, programmateurs, retraités, ou en passe de le devenir, journalistes, chefs, sous chefs ont été presque trop raisonnables,... les échanges n'ayant pas dépassé les 23 décibels entre auditeurs et artistes, m'ont remémoré cette place que j'ai occupé lors de la promotion précédente où mes interventions de révolte quant au contenu, aux propositions et à la pauvreté des sujets m'ont fait un peu honte,  mais j'étais plus jeune,...  

Le fait est que les propositions onr eu l'air de satisfaire bon nombre de ces auditeurs et j'en suis ravi. Je me suis plus reconnu dans cet "espace public" là.

Puis il y a des observateurs, 3 personnes qui doivent voir tous les "reflets",  suzan, une prof de théatre de Warwick, qui lors de son compte rendu a su illustrer les méthodes et les bienfait s de tels établissements comme la FAIAR

Marik , tourneuse, et restauratrice du bonheur des autres, initiatrice de projets et bien ancrée dans ses propos,

Thierry Voisin, dont le CV qu'il a eu le soin de nous dévoiler lors de son intervention ne pourra pas être retranscrit sur cette lettre pour 2 raisons: une,  il ne me reste que 96% de batterie sur mon mac, et  2, qu'avec de telles lettres de noblesses et de titres il mériterait sa place  au poste de directeur du centre de formation des ministres de la culture pour les 2 prochaines décennies

après avoir écouté et entendu Marik et Suzan, je vous l'avoue j'ai abandonné son parcours après les 217 "je" ou "j'ai"  et les 34 "moi";  je suis sorti du gradin pour cracher mon chewing gum et ruminer comme je sais le faire quand quelquechose me tourmente,...  

quand je suis revenu il avait fini, on a pas bien compris ce qu'il avait voulu dire, puis je m'interrogeais ,...

  Je fais partie de la rue et je ne me reconnais pas dans ce personnage,  issu de rien comme beaucoup de directeurs de compagnies je me fais représenter  dans la presse spécialisée, ou pas, par une personne qui certes sait écrire ,...  (manquerait plus que ça ! ) mais qui par ce manque d'humilité ne peut pas décemment représenter notre culture, notre art,... faite de bric et de broc, (de moins en moins de briques dailleurs).

J'ai entendu son parcours, ce qu'il a fait et ce n'est pas par jalousie, mais ce n'était ni l'endroit, ni le moment et surtout,  comment peut on se faire l'interprète des autres quand on ne parle que de soi,...  ??

maintenant avec le recul, vis à vis de cette missive similaire à un missile sol sol, je me dis, flûte, je ne me suis pas fait un ami,... mais cette lettre est un appel,  

La prochaine fois que vous discuterez avec lui, à chaque "je, j'ai ou moi", émettez un sifflement,ou un bip,...

mais regardez autour de vous , il est probable que vous en rencontriez d'autres,...  en moyenne, 5 "je" à la minute sont une preuve de bonne santé et d'existence,  10, on frise une infection du nombril et au dessus, il faut consulter, au risque de parler trop fort ensuite pour se faire entendre, jouer des coudes pour passer devant les autres, ... 

je suis en train de me relire pour compter le nombre de "je" dans ma lettre,...

j'ai mis 4 minutes pour écrire tout ça, et il y en a 12,...   ouf,...  

Si seulement le réchauffement climatique pouvait augmenter le taux d'humilité ...

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