Bonjour, Nicolas, bonjour à tous Pour que cela soit clair pour tout le monde, c'était moi "l'ancien administrateur". Je n'ai pas à l'époque voulu rester sourd à ton appel, j'assumais mon passé d'administrateur à la SACD, j'assumais que j'avais lu en 2009 ton projet et que je l'avais défendu lors des commissions qui l'ont examiné , et j'aurais beaucoup aimé t'aider, mais je me suis permis à l'époque de te dire que ton projet n'était pas pas une œuvre réalisée, que même s'il y avait des termes similaires dans les projets, les deux projets étaient porteurs d'un futur spectacle, et à l'arrivée, je pense qu'il n'y aurait pas eu plagiat.Le sujet était le sentiment amoureux et son archéologie , et comme j'ai eu l'occasion de te le dire, Tu n'es pas le premier à aborder ce sujet, ni l'autre Compagnie non plus.. Combien d'auteurs, de poètes, ont abordé ce domaine. Tu n'étais pas propriétaire de la rencontre amoureuse, du lien entre les personnes, de la recherche archéologique du sentiment. Personne n'aurait songé à t'accuser de plagiat par rapport à Petrarrque cherchant les traces de Laure, son amour disparu. Depuis ce moment difficile pour toi, je me suis plongé dans la littérature juridique concernant le plagiat. Il ressort de cette étude que la loi protège la forme, et pas les idées. Connaissais-tu cette belle formule de Valery "Le lion est fait de moutons assimilés" Kant distinguait entre le discours immatériel et son support matériel. Allant plus loin, les juges ont précisé que Christo, qui avait emballé le Pont Neuf, n'avait pas le monopole sur les "emballages artistiques". Le plagiat est évident lorsqu'il y a copié-collé, comme ce fut récemment le cas dans le livre de Alain Minc. Mais dans ce cas on compare les œuvres, et pas les projets. Le spectacle "Les Tonys" semble appartenir à l'autre catégorie, un spectacle copié dans son concept, dans ses personnages et sa réalisation. Alors là, il y ap lagiat. Mais ce fut reconnu par la Directrice du festival de Deventer qui a avoué son erreur, et ce plagiat restera heureusement sans suite. Bien amicalement Dominique Houdart Compagnie Dominique Houdart, Jeanne Heuclin 12 rue Vauvenargues 75018 PARIS TEL: 01 42 81 09 28 Port: 06 11 87 62 77 Mail :
Site : www.compagnie-houdart-heuclin.fr De : Nicolas SOLOY <
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> Répondre à : Nicolas SOLOY < "> > Date : Wed, 31 Jul 2013 20:06:48 +0200 À : Perrine Anger-Michelet < "> > Cc : cie albedo < "> >, Liste Rue < "> > Objet : Re: [rue] la gangrène nous gagne, ca sent le pourri.. Non, la Sacd ne protège en rien. C'est écrit noir sur blanc: ni aide juridique ni protection. Le dèpôt payant à la SACD est une entourloupe car il n'y a aucune aide juridique proposée, et le même service est proposé gratuitement par la Bnf. En cas de galère, il faut se démerder tout seul, avec un avocat spécialisé en droit d'auteur, et ça coûte bonbon. J'ai moi-même été victime en 2012, d'un plagiat de texte, l'ai signalé à l'ancien administrateur Sacd, au nouveau, et au Cnar qui soutenait le projet plagieur. Bilan: on m'a gentiment signalé que j'emmerdais le monde, et demandé de la fermer. Que je n'avais qu'à me sentir honoré (seuls les bons projets sont plagiés), ou bien que j'allais me faire du mal en gaspillant mon énergie à faire valoir mes droits. Fais-toi violer ton œuvre et tais-toi. Et deux mois plus tard, mon plagieur siégeait en commission Sacd-ministère de la culture, où je proposais de nouveau mon texte. Trop de la balle, non? Par ailleurs, pour compléter ce que j'ai pu lire dans vos différents mails, le plagiat peut se traiter au pénal ou au civil. Au pénal, il faut prouver l'intention de nuire. Pas toujours évident. Et au civil, on a 10 ans pour porter plainte à partir du jour de la découverte. Bien à touTEs, Nicolas Soloy
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