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Salut Franck,
On peut s'en désoler ou en rechercher les causes pour mieux les combattre. Il n'y a pas que la responsabilité des élus. La précarité des équipes de production et de diffusion nous fait beaucoup de mal, car elle empêche trop souvent une relation durable avec nos élus. Cette précarité est le symptôme de la précarité budgétaire des compagnies en général. Comment faire autrement? Je crains énormément que la loi ESS - avec toutes ses bonnes intentions - ne soit mortifère en nous privant de ressources du monde économique tout en encadrant les ressources "associatives" en nous enfermant dans une définition légale de la subvention (que B. Hamon présente, sans doute avec sincérité, comme un progrès historique). N'oublions pas qu'on se prend la déclinaison française de la directive service dans la gueule dans un mois. Survivre à 2014 va être difficile pour beaucoup de nous. Et en mode survie, on est malheureusement prêt à rechercher la moindre pitance. La "Rue" peine à trouver sa légitimité. On peut se réjouir des progrès accomplis. Mais la légitimité ne suffit pas aujourd'hui: c'est notre modèle économique qu'il faut bâtir. @+ Thierry Le 27/11/13 10:41, Franck Halimi a écrit : Salut, c'est
Franck de Bourgogne.
Je partage en tous
points les ressentis et expériences de Marie-France.
A force de nous
laisser tondre la laine sur le dos, nous commençons
réellement à devenir cons comme des moutons qui ne posent
pas de questions => et tant qu'à être un mouton, je
voudrais être noir (une pensée pour Nino)...
Voili.
Ami calmant.
@+ Franck de B.
------------------------------
Le 27 novembre 2013 10:32, Carnage
Productions <
>
a écrit :
je vais même plus loin
et je vais en faire rire plus d'un...
Si j'étais ministre de la culture,
ma première décision serait de rendre toute
aide au projet venant d'une agence, d'une
collectivité... illégale en dessous d'un certain
seuil que j'estime pour ma part à 15000 euros
minimum.
Et une convention en dessous de 50000 euros
ne permet rien non plus, elle n'apporte juste que
des contraintes terribles et draconiennes à
respecter administrativement.
Une subvention, une aide, une coproduction,
une résidence de 4500 euros n'est pas une
reconnaissance professionnelle et ne permet pas de
payer des charges sociales décentes sur les salaires,
mais elle n'est qu'un encouragement déguisé au
travail au noir et à l'amateurisme !
En ces temps de disette, il faut plus que jamais
être exigeant sinon on tire tout vers le bas. En 25
ans de métier je n'ai vu que des budgets en diminution
constante entrainant avec eux une chute des salaires.
Je payais déjà les artistes 1000 francs le cachet en
1990.
Doit-on le rappeler que 60 % de l'argent d'une
production est consacrée aux salaires et donc à
notre travail...
Anecdote - 2006 - alors que je travaillais sur une
production de BEEP, je déposais mon énième dossier de
demande subvention auprès d'un organisme qui
redistribue des fonds et est censé aider à payer des
charges sociales. La date de la commission arrive :
6000 euros attribués ! J'empoigne mon téléphone en
demandant le directeur qu'on me passe alors que je
pensais tomber sur un sous fifre et je lui dis que je
me vois contrainte de refuser cette aide car comment
engager 6 salaires au plateau pendant 1 mois et demi
de répétition avec 6000 euros pour payer des charges
sociales alors que je n'ai pas encore les réponses
fermes de la drac, de la région, du département, de la
ville, des 36000 x ou y qu'il faut pour boucler un
budget. Et que lui normalement est censé aider à
engager des salaires décents. il s'énerve, me dit que
de toute façon, un dossier passé en commission ne peut
être réexaminé. Et on n'en reste là. Je continue
d'engager comme je peux la création avec les 36000
personnes sollicitées et ohhhhhhhhhhhhhhhhh surprise
!!!! 4 mois plus tard arrive au courrier un nouvel
avis d'attribution de cet organisme se montant à 12000
euros. je rappelle pour savoir ce qu'il en est. le
dossier était repassé en commission sur une autre
ligne budgétaire et au final la somme venait en
complément des 6000...
Ne nous laissons pas faire, ce sont nos salaires et
un jour nos retraites qui sont en jeu.
Marie-France Pernin
Chargée de diffusion 00 33 (0)6 80 33 80 23 Le Mercredi
27 novembre 2013 9h41, jean pierre Estournet
<
>
a écrit :
Oui, je pense qu'en ces temps
de restrictions de budget la profession
devrait ce poser la question de " Beaucoup
trop d'agences diverses et variées et
d'intermédiaires qui sont payés et
émargent sur les budgets de la culture
alors que les artistes devraient vivre
d'amour et d'eau fraîche, eux."
Le 26 novembre 2013 19:14, Carnage
Productions <
>
a écrit :
On n'est pas obligé non
plus d'accepter tout et
n'importe quoi !
Aurillac et Chalon
vont entrainer un peu plus
de retombées que d'aller
jouer 1 fois dans le 20eme !
Comme proposition,
c'est guère mieux qu'une
drac qui veut conventionner
pour 15000 euros à
l'année...
y'a à réfléchir sur
les conditions de travail
qu'on propose aux artistes
aujourd'hui ! Et que
certains veulent bien
accepter !
Beaucoup trop
d'agences diverses et
variées et d'intermédiaires
qui sont payés et émargent
sur les budgets de la
culture alors que les
artistes devraient vivre
d'amour et d'eau fraiche,
eux.
Y'en a un peu marre
des coquilles vides non ?
Pour ma part, après
avoir travaillé 20 ans avec
des équipes conventionnées
ou bien subventionnées et
constaté alors qu'au départ
il me fallait 3 partenaires
pour boucler mon budget là
où aujourd'hui il m'en faut
17 - émiettement des
subventions, choix qui sont
en fait des non choix - j'ai
décidé de revenir à la seule
chose qui m'apparaisse
incontournable, la part
d'autofinancement, les
ventes, le vital...
Le reste c'est un peu
comme cette proposition, du
flan, des beaux discours qui
sonnent le creux...
2500 euros TTC pour une
semaine de travail (35h), une
représentation (1 cachet), des
déplacements et des
hébergements et repas à Paris,
de la tva : maximum un duo
payé au smic ?
Marie-France Pernin
Chargée de production/
administration
00 33 (0)6 80 33 80 23 Le Mardi
26 novembre 2013
18h33, ART SONIC INFO
<
>
a écrit :
salut,
c'est mieux
payé que le off de
Chalon ou
d'Auriac.
à la louche 5
intermittents
chargés au smic
+ 3,4 amateurs
100 euros net
/181,60 cout
employeur soit
900 euros + 800
AR paris ( on
est en Franche
Comté ) reste
1300 bouffe et
hébergement .
c'est jouable.
Ces tarifs
sont largement
au dessus de ce
qui se pratique
dans les lieux
de diffusions
professionnel
des musiques
actuelles.
et ce malgré
un public qui
lui paye son
entrée pour
pouvoir accéder
à un concert.
il vaut
peut-être mieux
être comédien
que
musicien.quelle
galère tout de
même!
je suis à 95%
musicien de
salle et 5% rue.
j'ai vu la
différence.
RV
Le 26
nov. 2013 à
17:35, Cie Les
Fees
Railleuses
<
>
a écrit :
et le
spectacle doit
faire
participer les
habitants!!
oui oui!!!
Marie Laure DUBOIS chargée de diffusion/ production Cie Les Fées Railleuses 81 bis rue Gantois / Lille 06 75 65 00 28 http://www.lesfeesrailleuses.com/ -------Le 26/11/2013 17:23, Pascal a écrit : Bonjour, J’ai bien lu ou j’ai révé ??? Vous etes une Mairie, Vous proposez des accueils en résidence pour artiste de rue. Vous offrez des locaux et 2500 euros. Mais en échange vous demandez une représentation dans votre festival. Donc objectivement vous vos foutez de la gueule du monde. Admettons que je vienne avec ma nouvelle créa, nous sommes 8 nous venons du sud de la France, transport aller retour 800 euros mini au réel. Il faut se loger et en plus se faire à bouffer . A Paris pour 8 sur une base de 60 euros minima X 10 jours = 4800 euros. Bien nous voilà déjà à 5600 euros. Pas de chance il faut revenir en juin à votre festival gratoche re 800 euros de transport aller retour + les cachets des 8 x 300 chargé = 2400 soit encore 3200 et encore je n’ai ajouté aucun frais de création ni de marge compagnie. Bilan vous offrez 2500 et ca coute 8800 , c’est vraiment l’affaire du siecle merci la Mairie du 20eme, vraiment sympa. En plus il y a la DAC Paris dans l’affaire. Même à 2 personnes ce n’est pas possible. C’est du n’importe quoi ces propositions. Arretez tout s’il vous plait. Il faut que cela cesse , que la profession se lève ou alors elle continue à s’écraser et à gober toutes ces arnaques nous sommes déjà tres mal en point et en mars prochain avec la nouvelle reforme de pole , nous serons tous morts. Merci la rue de merde. Pascal Cacahuete Pour les plaintes l’adresse est dessous Et20l'été Festival mailto: L'équipe du festival 01 43 15 22 67 Festival Et 20 l'été du 18 au 22 juin 2014 Pour acceder aux archives, a l'aide, a la conversion de mail, a la page de desinscription : http://www.cliclarue.info/#tabs-8 Et pour tout probleme, vous pouvez raler aupres de Pour acceder aux archives, a l'aide, a la conversion de mail, a la page de desinscription : http://www.cliclarue.info/#tabs-8 Et pour tout probleme, vous pouvez raler aupres de Pour acceder aux archives, a l'aide, a la conversion de mail, a la page de desinscription : http://www.cliclarue.info/#tabs-8 Et pour tout probleme, vous pouvez raler aupres de Pour acceder aux archives, a l'aide, a la conversion de mail, a la page de desinscription : http://www.cliclarue.info/#tabs-8 Et pour tout probleme, vous pouvez raler aupres de Pour acceder aux archives, a l'aide, a la conversion de mail, a la page de desinscription : http://www.cliclarue.info/#tabs-8 Et pour tout probleme, vous pouvez raler aupres de |
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