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Re: [rue] Compte-rendu des conférences de presse des "Artistes en colère"


Chronologique Discussions 
  • From: Philippe < >
  • To: < >
  • Subject: Re: [rue] Compte-rendu des conférences de presse des "Artistes en colère"
  • Date: Fri, 20 Dec 2013 16:50:00 +0100

S'attaquer au problème pratique de notre métier ne changera pas le fait que les programmations sont souvent basées sur soit du copinage soit un manque total d'ouverture d'esprit et de prise de risque.
Lorsqu'il y a une pseudo prise de risque, c'est qu'elle est déjà protégée par un réseau, un cercle, des connaissances…

Le problème n'est pas (uniquement) pratique, organisationnel, légal, etc, mais bien des mentalités, aussi bien du côté des artistes, que des organisateurs.

Une réflexion jamais abordée!

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Philippe Rives
BK Compagnie




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De : estoires < "> >
Répondre à : estoires < "> >
Date : vendredi 20 décembre 2013 16:33
À : 'Thierry Decocq' < "> >, < "> >
Objet : RE: [rue] Compte-rendu des conférences de presse des "Artistes en colère"

 

 

De : "> [ ">mailto: ] De la part de Thierry Decocq
Envoyé : vendredi 20 décembre 2013 15:23
À : ">
Objet : Re: [rue] Compte-rendu des conférences de presse des "Artistes en colère"

 

Salut Jean-Jacques,

Ton message dans toute sa sincérité me pose problème.

Tu confrontes ta réalité quotidienne avec des revendications en considérant que la première rend les secondes illégitimes. En quoi faudrait-il, alors qu'on s'engage dans une période particulièrement troublée et dangereuse, que l'on refuse de poser une question simple: la réalité économique de notre activité.

J’en ai assez de ces gens qui décident pour moi sans rien me demander !



Le chapeau est une réalité du spectacle de rue, admise y compris par l'administration fiscale. Cette réalité n'est pas contestable. Mais il a pris une proportion intolérable sur certains événements et festivals où il faut être pour exister. Au point de remettre en cause les fondements du professionnalisme.

Il faut faire la liste de tous ces festivals et la communiquer à l’URSSAF et à POLE EMPLOI pour faire le ménage et arrêter de mener en bateau plein de pauvres gens.



Est-il normal qu'Avignon, Chalon, Aurillac et tant d'autres dégagent des millions d'euros de leurs festivals qui reposent presque totalement sur des spectacles au chapeau, au point dans le cas d'Avignon de ne laisser accessible les spectacles du In qu'à une élite de spectateurs bobos? On a un chiffre (un peu ancien) sur Avignon: l'annulation de 2003 a été évalué à une perte économique de 23 millions d'euros en trois semaines.

Je suis allé une fois à Aurillac. C’est un supermarché ultra libéral sans règles. On m’a proposé Avignon, je n’y suis jamais allé. Laissons les grandes messes au pape.



Pour moi, ça mérite réflexion.

Ça mérite un peu de ménage chez les gros.



Je précise tout de suite que ce n'est pas aux organisateurs de festivals qu'il faut en vouloir, mais que notre responsabilité est collective. Chacun étant certain que le succès desdits festivals rejaillira sur sa compagnie, il s'est instauré au fil des ans un système pervers dont on aura beaucoup de mal à se sortir. On a eu sur la liste une polémique à propos la sélection sur les off: pensez, 900 candidatures pour Chalon, de la pure folie! Peut-on en faire le reproche à l'Abattoir qui essaie d'organiser un événement à la taille de la ville et maîtrise tant bien que mal l'accueil de 200 spectacles?

Il faut refuser d’aller dans ce genre de foires odieuses.



De plus en plus d'entre nous en concluent qu'il y a trop de compagnies et qu'il faut donc en éliminer en ces périodes où l'on a de plus en plus de mal à trouver des dates. Pour ma part, je ne partage pas cet avis.

Nous sommes de plus en plus nombreux, c’est une réalité. La masse de travail n’augmente moins vite que le nombre des artistes. C’est une autre réalité.

Si on produit trop. Que fait-on des surplus ? Contrairement au système libéral, je ne propose pas de jeter les surplus mais de produire autre choses autrement ou de trouver de nouveau débouchés.



On va vers un durcissement terrible de l'accès à l'intermittence dans une année sociale chaotique. On paiera sans doute le retour à la date anniversaire par une augmentation à 580 heures pour un artiste, 650 pour un technicien. Les employeurs vont être mis en difficulté par d'autres mesures (modulation des cotisations selon l'importance du recours au CDDU par exemple), etc.

Nous visons la fin d’une époque. Le MEDEF, la CFDT et autres organisations de ce type veulent notre peau. Ils décident à notre place. Il faut refuser d’adhérer à ces vieux machins qui ont fait leur temps et songer à inventer autre chose plus efficace. Après 68 le CNPF devenu MEDEEF a mis au point une stratégie pour reprendre la main. Autant dire que ça marche du tonnerre. Employons la même méthode pour reprendre la main.



Se profile en plus la directive service qui va généraliser l'appel d'offre (j'ai été confronté récemment au premier dossier avec mise en concurrence) alors nos structures sont désormais toutes soumises à des budgets de production incompressibles du fait de l'extension des 2 conventions collectives du spectacle. Ce seront les boites d'événementiel, qui n'ont pas nos contraintes ou qui les ignorent, qui tireront les marrons du feu. Si on ne réagit pas, c'est notre mort à court ou moyen terme avec les conséquences sur la création artistique.

Les appels d’offre déjà en place pour l’achat de matériel ou pour la construction sont joyeusement contournés par des entreprises de grandes et de petites tailles. Soyons intelligents, faisons comme elles ?



Ne te méprend pas: il n'est pas question de rajouter un peu plus à un millefeuille administratif (je reprends ton _expression_), mais au contraire de lutter contre la destruction du cadre légal, pesant mais nécessaire à notre survie, qui s'opère depuis quelques années. Amuse-toi à regarder comment les gouvernements fillon ont détricoté les articles du code du travail sur le spectacle et l'audio-visuel (les articles L.7121 et L.7122 ainsi que les textes de décret et de réglementation qui s'y rattachent), tu comprendras pourquoi ton attitude tient - à ton corps défendant j'en suis sûr - du déni.

Qui a décidé de mettre plus de cotisations chômage pour les CDD ? Il n’y aurait pas des syndicats dans le lot ? Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres ?



On nous a appris depuis 30 ans (non,40 ans !) à ne plus revendiquer d'amélioration, mais à placer le combat social comme un acte de résistance désespéré et perdu d'avance (du coup, pourquoi se battre?) contre d'inévitables et perpétuelles reculades. Ton discours est alimenté par cette pensée délétère.

Les gens qui sont censés nous défendre nous mettent dans des situations intenables. Pour les mettre hors d’état de nuire, il suffit de ne plus adhérer aux syndicats. Voir paragraphe au-dessus et négociations du régime des intermittents.



Je suis syndicaliste. J'ai des revendications qui bien sûr me semblent indispensables, mais je ne les rejette pas parce qu'elles ne sont pas mises en application dans mon quotidien professionnel. Je ne m'arrête pas de travailler et je ne renonce pas pour autant à demander que mes conditions de travail évoluent (je ne parle pas de la grève mais de la réalité quotidienne de l'entreprise). Tu peux continuer à vivre du chapeau tout en revendiquant que ce dernier ne soit pas réduit à compenser des insuffisances dans le financement du spectacle vivant et que tu sois rémunéré dans le cadre légal.

Il faut arrêter de soutenir des syndicats dont la fonction consiste plus à continuer à exister qu’à défendre nos droits. Pour cette histoire de taxe sur les CDD, les artistes ont-ils été consultés ? Un ancien président de la république très agité a même envisagé de rendre obligatoire l’adhésion à un syndicat !

Exemple concret :

Une maison de retraite ne met pas plus de 300€ pour un cachet ! Comment fais-tu pour respecter la convention collective ? tu refuses et tu laisses le truc a des amateurs qui prendront 50 ou 100 € ? Et la nouvelle taxe sur les CDD, tu la répercutes comment ?

Personnellement, j’ai choisi. Même si les résidents sont parfois séniles, je prends le boulot sans subvention. J’offre du rêve à des gens qui en ont besoin et je donne à manger à mes enfants à la fin du mois.

Un dernier truc qui me chiffonne: il ne faut pas opposer le secteur subventionné ou labellisé à celui qui ne l'est pas. La séparation est de plus en plus actée par la réglementation et les conventions collectives mais elle est un immense danger. Si on acte qu'il y a deux secteurs, l'un subventionné (donc financé) et l'autre qui ne l'est pas (mais qui rentre dans un modèle économique de marché et qui trouve ainsi sa viabilité), on fout en l'air toutes les compagnies et tous les artistes qui ne sont ni dans l'un ni dans l'autre et qui pourtant constituent la force vive du spectacle en France.

Je ne parle pas d’opposition subventionné/non-subventionné. Je parle d’un marché sur lequel amateurs, travail illégal, structures subventionnées avec monopole et structures non-subventionnées sont en compétition et faut de gros dégâts ! Au fait, ces monopoles, ça ressemble un peu au stalinisme. Après tout qu’est ce qui est le plus éthique : acheter dans un grande surface ou chez le producteur local.



Tu ne peux pas dire que parce que tu n'es pas dans les circuits de la DRAC et des subventions, la revendication des artistes en colère est une revendication de "riches" à laquelle tu ne peux et ne veux te rallier.

Je peux le dire car on ne joue pas dans même cour, ils n’ont pas à décider pour moi et nous ne sommes pas égaux. Et ne l’oublions pas, les subventions fabriquent aussi des fonctionnaires « low cost ». Autrefois, même les théâtres municipaux avaient leurs troupes permanentes.



Pour reprendre ta conclusion, vous faites peut-être le plus beau métier du monde, mais justement, c'est aussi un métier et le fait qu'il soit le plus beau ne doit pas justifier un renoncement aux réalités sociales de ce dernier.

Pour que notre métier reste le plus beau du monde, il faut pouvoir continuer à l’exercer.

 

Les margoulins qui décident de tout pour nous se réjouiront de nos désaccords.



Amicalement

Thierry

PS: inutile d'écrire en grand et en couleur pour mieux te faire entendre, on est dans un débat qui doit rester courtois pour le bien de tous.

Dans un débat, on entend surtout ceux qui sont d’accord avec la majorité. Les grandes lettres et la couleur ne suffiront probablement pas à me faire entendre. Par contre, artistes en colère auront plus de chance de savoir qu’il existe au moins un artiste pas en colère dont l’avis n’ai pas relayé par la presse. Rien à voir avec la courtoisie. C’est juste une question de lisibilité comme on le fait dans sur les affiches. Enfin, l’histoire a démontré que parfois la minorité avait raison.

 

Bien cordialement

JJS





  


Le 20/12/13 14:22, estoires a écrit :

 

C’est parce que je veux vivre de mon métier et nourrir mes enfants que je ne suis pas un artiste par en colère !

Dans une conjoncture où le travail se fait rare, il faut faire preuve d’imagination pour en trouver. Tous les moyens honnêtes sont bons pour cela. Je vous connais en partie « artistes en colère ». Vous êtes sympathiques et je vous apprécie humainement. Mais permettez-moi de vous dire que vous vous trompez. Le chapeau avec des sommes déclarées met du beurre dans les épinards et permet d’équilibrer des budgets. Quand on sait comment les organismes sociaux traitent les associations et les intermittents, ça ne motive pas à déclarer les salaires mais pourtant on le fait. N’essayez pas d’ajouter une nouvelle réglementation qui viendrait s’ajouter ce « mille feuilles » de règles et autres normes absurdes qui tuent les initiatives, empêchent de travailler, encourage le travail illégal et empêche les gens de travailler.

Certains d’entre vous font un travail remarquable. Après des années de vache enragée, vous bénéficiez de subventions qui vous aident beaucoup. Je ne suis pas dans les circuits « officiels ». La DRAC, c’est quoi ce truc ? ça sert à qui ? Je suis un de ces petits qui n’a pas les compétences et moyens financiers pour obtenir des subventions si dures à obtenir. Tous les moyens honnêtes sont bons pour trouver du boulot. Je vais là où peu d’artistes vont comme par exemple dans les maisons de retraite médicalisées devant des gens qui perdent parfois la tête ou dans les centres de loisirs où les animateurs consomment du spectacle comme ils feraient avec du quad ou de l’accro-branche. La débrouille et le bricolage me permettent de faire vivre l’association qui m’emploie et de gagner ma vie. C’est un grand privilège.

Je travaille souvent pour des petits salaires et je ne vole le boulot de personne. Par contre, je suis en concurrence avec des gens qui ne sont pas déclarés ou avec les grosses structures subventionnées qui ont de véritables monopoles. Impossible de faire le poids contre eux !.

Laissez-moi bosser, « faites pas chier » et pensez bien que vous avez la chance de faire un des plus beau métier du monde. Vous devriez vous en réjouir. Si vous voulez imposer vos règles, donnez-moi l’argent pour continuer à travailler honnêtement dans tous ces endroits où on ne vous voit jamais.

 

Conclusion

NE SIGNEZ PAS LA PETITION DES ARTISTES EN COLERE

Jean-Jacques Silvestre, conteur

 

 

 

 

De : "> [ ">mailto: ] De la part de ART SONIC INFO
Envoyé : vendredi 20 décembre 2013 13:29
À : Franck Halimi
Cc : Liste Rue
Objet : Re: [rue] Compte-rendu des conférences de presse des "Artistes en colère"

 

Salut,

 

je ne connais pas trop d'organisateurs " au chapeau" qui récupère assez de tunes pour déclarer correctement les artistes.

je vois mal comment rentrer de la tune sans billetterie dans les caisse d'une asso et la ressortir pour le guso au CDV.

 

- Qui sont ils alors ceux qui pérennisent le travail au noir ?

- Les drac financent de plus en plus  les projets qui commercialement marchent .

 En musique personne n'achète un spectacle pas encore créé comme en théatre donc les musiciens sont coincés

 

 - Les SN s'occupent de tout : spectacle,interventions en milieu scolaire, carcéral etc … privant  de ressources

   des compagnies ou musiciens qui pouvaient ainsi avoir un peu de revenu pour faire tourner à minima leur structures .

  C'est comme les super-marché elles font mourir le petit commerce …. donc chômage

  les créateurs innovants,chercheurs tombent dans l'oubli les compagnies ou collectifs mettent la clé sous la porte

 - Quand on voit certaine stars du showbiz entrer dans les SN ou SMAC à des coût de prod exorbitant le tout financé par l'état .

  et çà rentre dans les caisses des grosses boites.

- La nouvelle mode en musique c'est que certains groupes connus ont pris gouts à la clé usb ce qui permet de mettre stocker les données d'une balance

 pour la prochaine date. donc les lieux devront changer le parc technique et le tout refinancer par l'état ( une console numérique c'est 80 000 euros )

 quels sont nos choix quand à la fin du mois on ne peut que tout juste bouffer ?

 à qui la faute et que faire ?

 on croule sous les DLA, les chargés de missions et la chute s'accélère …

 bonne journée à tous. RV

 

 

 

 

 

 

 

Le 17 déc. 2013 à 14:46, Franck Halimi < "> > a écrit :




Salut, c'est Franck de Bourgogne.

 

Pour info et pour mise au point, dans la filiation de ce qui avait été annoncé et débattu la semaine dernière, je vous prie de trouver ce qui suit.

 

Voili.

 

Ami calmant.

 

@+ Franck de B.

------------------------------

 

---------- Message transféré ----------

De : les Artistes en colère < "> >

Date : 17 décembre 2013 13:20

Objet : Compte-rendu des conférences de presse des "Artistes en colère"

 

Compte-rendu des deux conférences de presse.
Mercredi 11 au 108 à Orléans et jeudi 12 décembre au Petit Faucheux à Tours.

 

Étaient présents :

à ORLÉANS : Dominique DUPUIS FERRAND, Carine HÉMERY, Céline LARRIGALDIE, Marie-Claude et Gérard AUDAX, François JUSZEZAK, Renaud ROBERT, Christian STERNE et Patrick HARIVEL.

à TOURS : Céline LARRIGALDIE,  Christine MARIEZ, Emmanuelle TRÉGNIER, Sandrine GRÉAUME, Gérard AUDAX, Patrick HARIVEL, Fabrice ESCULIER.

 

La République du Centre, la Tribune d’Orléans, France bleu Orléans, France 3 Orléans, France 3 Tours, La Nouvelle République, TV Tours, ont volontiers rendu compte de  notre pétition.

 

Ces deux rencontres ont permis d’exposer les raisons de la colère :

NOUS VOULONS VIVRE DE NOS MÉTIERS !

 

Nous avons également donné quelques précisions à savoir que ce coup de gueule n’était naturellement pas dirigé

ni contre les bénévoles (Il y en a beaucoup de généreux dans les différents conseils d’administrations des associations culturelles),

ni contre les amateurs (étymologiquement personne qui aime le théâtre) et leurs associations qui sont également cadrés par des lois précises quant au nombre de représentations,

ni contre les organisateurs de festivals dits « au chapeau » qui déclarent les artistes directement par leurs structures ou via le GUSO et/ou achètent les spectacles avec un contrat de cession en bonne et due forme

MAIS

bien contre celles et ceux qui pérennisent un fonctionnement qui « officialisent » d’année en année le non paiement des artistes en milieu rural ou urbain et cela sur tout le territoire national.

Nous avons rappelé que la situation d’artiste SALARIÉ(E) n’est pas un privilège mais un statut gagné de longue lutte et qui est actuellement fragilisé entre autre par cet encouragement à la mendicité.

 

Nous avons eu une belle écoute de chacun de ces médias.

 

Restent à organiser des rencontres publiques avec les partis politiques et autres associations de maires afin de connaître leurs positions sur ce sujet de politique culturelle en vue des municipales.

 

Nous pensons souhaitable que ces rencontres à Orléans et Tours soient organisées début 2014  dans des lieux publics (Scène Nationale, Centres Dramatiques,…) « coachée » par un médiateur ou médiatrice.

 

Reste toujours à faire circuler la pétition !!! " target="_blank">

 

Amicalement. On ne lâche rien !!!

----------------------------------------------------------------

 

 

 

Pour consulter la pétition en ligne : 
https://docs.google.com/document/d/1-GQCW2rhnrJ45KvIMMyiuOLEUFEv-5xrvCC70InBbtg/pub

Pour signer la pétition, vous pouvez remplir le formulaire en ligne :
https://docs.google.com/forms/d/1z0XqF7PmJ0VS_MysKqdt2NIhE0_J3FvHbffoP6pB6x0/viewform

ou envoyer un mail à l'adresse ( merci de préciser si vous êtes artiste, professionnel du spectacle ou autre)
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