En préambule, je vous prie de voir l'extraordinaire action des copains parisiens, qui sont parvenus à intervenir sur le plateau du JT de 20H de France 2 de ce soir : Pujadas a préféré rendre l'antenne, plutôt que leur laisser la parole => BRAVO à eux et HONTE à lui ! (et à ses patrons)
Ensuite, merci à Steff et à chacunE d'entre-vous pour tous vos messages de quelque nature qu'ils soient.
Je pense que, si j'étais à votre place, je ferais peut-être la même chose...
Mais, il se trouve que je suis à la mienne et que, toujours aussi déterminé, je tiens beaucoup à la vie => sachez qu'il n'y a aucune inquiétude à avoir à mon endroit.
J'en suis à mon 30e jour de grève de la faim et je vais bien.
Je ne suis pas tout seul chez moi, je continue de bosser comme un dingo : je sors d'une journée de répétition avec 120 collégiens => j'aime autant vous dire que si je n'allais pas bien, je ne serais pas en mesure d'assurer comme je le fais.
Je sais très bien jusque'où mon corps et mon esprit peuvent aller et tout ça ne sert pas à rien : la préfecture s'inquiète de mon sort, le ministre du travail Rebsamen est tout à fait au courant (=> ça lui fout la pression aussi, parce qu'il me connait bien par ailleurs), tous les collectifs d'intermittents et précaires suivent également l'affaire et bien d'autres raisons font que tout cela est raisonné et en aucun cas vain...
Sinon, je vous prie de trouver 2 textes explicatifs de ma démarche en pièces jointes : le 1er a une destination publique et le second est plus destiné à l'entre-nous pour expliquer ma stratégie.
Alors, le mieux -pour que je m'arrête prochainement- serait que cet acte soit médiatisé au large...
Voili, parce que la vie est plus forte que tout...
Ami calmant.
@+ Franck de B. (touché, mais loin d'être coulé)
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