«Aujourd’hui, on a l’occasion de mettre sur pied enfin la grande
réforme attendue depuis des années», a plaidé Aurélie Filippetti car
selon la ministre «depuis 2003, il y a une paupérisation, une
précarisation beaucoup plus grande des artistes et des techniciens
du spectacle». «Le dialogue est là, les conditions pour que les festivals puissent avoir lieu sont réunies», a ajouté la ministre. Dans l'article du Monde, si la ministre fait preuve de savoir utiliser un dictionnaire de citations (elle n'a pas cité la phrase de Louise Michel, rappelée il y a peu sur la liste avec une belle photo Ce que le peuple prend, il l'obtient ). Comment croire à sa sincérité et ne pas voir dans ses déclarations le seul souci de préserver les retombées économiques que génèrent les festivals ? Comment croire à la sincérité de ce gouvernement dont les membres ne cessent de trahir leurs promesses ? Et si elle sincère, quelle inconséquence ! Quelle naïveté ! Comment se fait-il qu'ils n'aient pas anticipé ces négociations Unédic, qu'ils n'aient pas engagé cette grande réforme avant d'être le dos au mur ? Faut-il rappeler que les avancées sociales de 1936 sous un gouvernement socialiste ne furent obtenues que sous la pression de la rue ? Arnaud |
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