4
juillet 2014
Communiqué des 200 occupantEs de la Direction générale du Travail
Nous,
salariéEs, chômeurSEs, précaires, intermittentEs du spectacle
vivant et de l'audiovisuel, intérimaires, postierEs, RSAstes,
auteurEs, avec ou sans papierEs, sommes venus aujourd'hui ce
vendredi 4
juillet à la Direction générale du Travail, institution censée
garantir le respect du code du travail, pour imposer au
directeur de
recevoir une délégation pour entendre nos revendications.
Aujourd'hui, le gouvernement a
choisi,
en agréant la convention Unédic issue de l'accord du 22 mars 2014
concernant l'assurance chômage, de mettre en place la précarité
généralisée.
Nous
demandons l'abrogation de la convention Unédic malgré son
agrément
par le gouvernement le 26 juin dernier.
À
l'heure où Avignon a voté la grève ce jour, nous inventons à
Paris de nouvelles modalités d'actions pour amplifier et
intensifier
notre lutte. Cette action s'inscrit dans le cadre d'une
mobilisation
unitaire contre la précarité qui ne connaîtra pas de pause et
qui
cherche à s'étendre à tous les secteurs.
Nous
continuerons tant que nous n'aurons pas de garantie que nos
propositions soient prises en compte et que cet accord inique
sera
encore en vigueur.
Nous
refusons le MEDEF et la société qui va avec.
Ce
que nous défendons nous le défendons pour tou-te-s.
Les 200 occupantEs de la
Direction
générale du Travail à Paris, le 4 juillet 2014.