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[rue] Valladolid en différé


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  • From: François Mary < >
  • To: "'Liste Rue ECM le Fourneau'" < >
  • Subject: [rue] Valladolid en différé
  • Date: Wed, 17 Sep 2014 12:33:07 +0200

Bonjour à tous et merci pour ces retours sur Tárrega TAC, ça fait du bien de sortir de l’hexagone. Dans la même idée, qu’en est-il du TAC de Valladolid ?

Bonne journée,

François

 

 

De : [mailto: ] De la part de larderet
Envoyé : mercredi 17 septembre 2014 00:04
À : x.montserrat;
Objet : Re: [rue] RE: [listenationale] Tarrega en direct

 

Au festivalier Tarregais

 

Un truc encore pas grand chose trois fois rien.

 

La cava espèce de bar tapas chic branché parisien bobo total, hyper bruyant 1 heure d’attente et limite au niveau de la cuisine franchement le plan a évité absolument, la soupe de melon immangeable .

Le restau dans le coin de la plaça Mayor à coté du dealer de serano au pieds de l’église  est mille fois mieux .

Bon ceci dit vous faites comme vous voulez . 

 

Ami de la gastronomie bonjour.

 

Pascal

 

 

Le 16 sept. 2014 à 23:34, x.montserrat < "> > a écrit :



Bonsoir à tous,

Voici le fichier pro de 2013. Celui de cette année n'a pas encore été édité dans le site de la Fira.
Dans le programme du festival, vous y trouverez les coordonnées des agences de programmation.
http://www.firatarrega.cat/sobre-nosaltres/documents/
Le nom du ficher c'est : 2013_Manual Professional FiraTàrrega (PDF 8,27 Mb dans "Programes")
et toutes les informations concernant le festival :
http://www.firatarrega.cat

Toutes les informations, vous pouvez les trouver en catalan, en espagnol et en anglais.

J'ai deux remarques :

La première adressée à Alexis Nys :

"... Il faut dire que Tarrega n’hésite pas à jouer la préférence nationale : 50% de compagnies catalanes, 25% du reste de l’Espagne, 25% pour le reste du monde...."

Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?

Depuis de nombreuses années, ce sont les compagnies "étrangères" -notamment françaises- les plus nombreuses à avoir participé dans la Fira de Teatre al carrer de Tàrrega -comme dans beaucoup d'autres festivals de rue et dans d'autres événements.
Je me permets de vous décrire un peu l'actuel paysage culturel en Espagne :
Depuis septembre 2012, plus d'un 73% de structures culturelles (compagnies et salles de spectacles) ont disparu en Espagne, suite à la hausse de la TVA d'un 8% à un 21%.
Quand vous travaillez en Espagne, vous risquez d'être payé 18 mois après votre prestation. Les institutions sont les premières en profiter de la crise.
Et j'en passe ...
Une autre fois l'on pourra aussi parler des difficultés des compagnies espagnoles à jouer en France, un pays très protectionniste qui impose des mesures draconiennes de sécurité pour les spectacles pyrotechniques ... Mais cela, c'est un débat d'ordre politique ...

Et la deuxième remarque, elle est adressée à Pascal :

Actuellement, l'engagement politique des espagnols, ne se limite plus à montrer les fesses dans l'espace public. On l'a déjà fait et on a été très bons. On est déjà dans un autre stade ... supérieur.
La vérité, c'est que nous n'avons plus de pantalons, puisqu'ils nous ont étés volés par les mêmes qui vont faire le même avec vous.

À bientôt
Xavier Montserrat
Ps : On écrit "Els Comediants" et non pas "Commediants". Je pense qu'il est bien que les gens de théâtre essayent d'écrire correctement les noms des membres de leur propre famille.



El 16/09/14 a les 21:01, cie albedo ha escrit:

allez alexis, fais un beau geste, fais nous plutot passer le fichier pro ...

on avait pas les moyens d'y etre...

Au nfait quelqu'un pourrait m'envoyer celui d'Aurillac ?

steff albedo, 

Le 16 sept. 2014 à 20:50, les tetes de vainqueurs a écrit :



Encore un marchand de spectacles qu'on dirait qu'il bosse à Télérama !

Envoyé depuis Yahoo Mail pour iPhone

 

 

Bonjour,

Il me semble utile/intéressant/nécessaire d’apporter quelques compléments au rapport fort éclairant de Pascal sur la Fira Tarrega.

 

A la Fira Tarrega, il y a un salon du spectacle, avec des stands, la Llotja.

Moi non plus, je n’aime pas l’idée. Mais force est de constater une certaine efficacité, un espace pro qui fonctionne plutôt bien, de réelles possibilités de rencontre.

Pour avoir une idée de l’échelle, c’est dans un gymnase, et il y a une trentaine de stand de différentes tailles, un espace cafétéria au milieu, un « espace de présentation » sur le bord, et un café-terrasse derrière.

On y croise les compagnies programmées par le festival, d’autres qui ont loué un espace. Ces dernières semblent plutôt proposer des formes animatoires, mais je n’ai pas fait le tour.

Il y a aussi des réseaux qui se présentent, la région de Catalogne, les Baléares, les Anglais de Without Walls, des Sud-Américains dont le réseau créé en Chili début 2013 (j’y étais !) prend de l’ampleur et de la consistance.

Il y a aussi Pascal Larderet, qui essaye de vendre des photos de nus. Il n’a pas pris de stand mais squatte l’espace cafeteria avec une impression en 2mx1m d’un nu au masque à gaz.

Il y a des présentations, des conférences : des Japonais qui viennent parler de ce qu’ils font, des réseaux européens en construction, … un programme trop fourni pour en faire le détail ici.

Nous présentons CARRER, projet eurorégional qui implique Midi-Pyrénées, Languedoc Roussillon, la Catalogne et les Baléares. Carrer développe les échanges transfrontaliers en invitant une compagnie Française en Catalogne et aux Baléares (1Watt) et une compagnie des Baléares (Auments) du côté Français. Avec un soutien en production et en diffusion. Et oui, au moment de cette présentation, c’était bien bouclé à double tour, puisque l’appel à projet est sorti en mars et les réponses données en avril/mai. Les partenaires ne savent pas encore s’ils pourront reconduire en 2016. On leur souhaite.

 

Côté professionnels, les Français ne sont pas nombreux : une quinzaine de noms sur la liste. J’en ai croisé 6, peut-être 7 au maximum. Pourtant des Anglais sont là, des Allemands, des Hollandais, des Belges, des Danois qui ont ramené des Suédois, des Japonais, des Coréens, l’Amérique Latine au grand complet, j’ai cru repéré un ou deux pros de New York, des Canadiens, l’Europe de l’Est surement. Je compte plus de 30 nationalités sur la liste des pros enregistrés. Un vrai rendez-vous international.

 

Côté programmation, non, le divertissement n’est pas roi. Le reproche que j’aurais à faire est plutôt que ça manque de rue, d’espace public et de gratuité.

Mais il y a des projets très intéressants dans le programme 2014 : on y a vu Teatro Constructivo, un duo d’acteurs installés en maçons dans une friche, fatigués de construire le monde, usés des non-sens de la société et désireux de retrouver une bonne vieille poignée au moment d’entrer dans un bâtiment, plutôt qu’un tourniquet ou une porte automatique.

Luis Biassoto, entre théâtre, danse et performance. Ici j‘ai perdu quelques morceaux, mon Castillan est loin d’être parfait, mais l’énergie et la présence étaient là sans aucun doute.

El Rei Gaspar, jeune compagnie Catalane qui tente une divagation urbaine, on suit un immigré en errance dans la ville, jusqu’à pénétrer dans son (for ?) intérieur

Collective Big Bouncer, 3 danseuses qui manient le texte (Anglais et Castillan, comme beaucoup de propositions à Tarrega) et jouent avec la temporalité. Une proposition qui gagnerait à être présentée en réel extérieur, plutôt qu’au sein du théâtre de plein air qui leur avait été construit. On pense qu’elles vont y venir rapidement.

 

Beaucoup d’autres choses que l’on n’a pas eu le temps (ou l’envie) de voir : les Polonais du Teatre Kto avec « The Blind », Claire Ducreux avec une nouvelle création pour la salle, une grosse forme inaugurale commandée au metteur en scène de la Patriotico Interessante, Kamtchatka avec le troisième opus de la trilogie, « Fugit », …

Il y a aussi des propositions moins intéressantes, évidemment, mais je n’ai pas vu donc … sans commentaire…

3 espaces sont gérés par des agences, l’Espai la Maleta, 23Arts et une troisième dont j’ai perdu le nom. Un fonctionnement proche des cours de Chalon ou d’Aurillac, mais gérées directement par des agences. Dans leur espace, ils n’invitent pas uniquement les compagnies qu’ils vendent.

Le OFF est double : un off officiel, dont ces espaces gérés par les agences, annoncé dans le programme. Un OFF off, des compagnies de passage, beaucoup de buskers, à qui le festival attribue des places dans le centre-ville. Les places sont attribuées généralement à ce off, sans qu’il y ait de créneau horaires définies pour chacun. Des panneaux indiquent ces places, et les règles à respecter (horaires, nuisances).

Ah oui c’est vrai, aucune compagnie Française (peut-être une qui joue dans l’Espai la Maleta). Il faut dire que Tarrega n’hésite pas à jouer la préférence nationale : 50% de compagnies catalanes, 25% du reste de l’Espagne, 25% pour le reste du monde.

 

J’allais oublier: si vous allez à Tarrega, passer manger à la Cava, près de la Place des Carmes. Ils abusent un peu sur le gros sel, mais leurs tapas sont supers. Mieux vaut réserver, il y a beaucoup de monde.

 

En remontant dimanche, on s’est arrêté à Ramonville, dire bonjour à l’équipe d’ARTO et voir quelques spectacles.  Je retiendrais la compagnie Gravitation, avec « M. Strubb », drôle et surprenant, tout en ouvrant la porte à de beaux moments de discussion parmi le public sur le thème de l’habitat collectif.

J’y ai rencontré Geo Martinez, récent retraité qui s’adonne au placo-platre. On a parlé de Tarrega et il m‘a appris qu’il y avait aussi des stands à Aurillac, il y a quelques années (d’ailleurs, si l’on analyse sur quelques récentes éditions l’évolution de la table à flyer à l’entrée de l’accueil, il est possible que les stands soient en train d’y revenir progressivement, non ?).

 

Alexis, « VRP de la rue », en direct depuis la route du retour

 

 

Alexis Nys

+ 33 (0)6 81 90 66 16

 

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De : "> [ ">mailto: ]
Envoyé : vendredi 12 septembre 2014 19:54
À : rue; listenationale
Objet : [listenationale] Tarrega en direct

 

News de Tarrega Catalunya 

 

Le festival créé par els Commediants a 34 ans .

2 jours passés ici et aussi incroyable que cela puisse paraitre nous n'avons pas encore entendu prononcé le nom de Michel Crespin .

Sinon aucune compagnie francaise dans le programme officiel ca craint encore plus.

La France perd sa présence dans l'un des plus grands rassemblement européen , il y a des questions à se poser et vite.

Quelques programmateurs étrangers peu tres peu de francais mais le divertissement est le roi encore pire que chez nous.

A la Llotja on ne reconnait plus personne ou presque.

On fait peur à tous les nouveaux directeurs ils nous connaissent , nous ont vu , apprécié la plupart du temps mais nous avouent craindre de nous engagé c'est con. 

Peu d'entre eux parlent d'engagement artistique ou politique dans leur travail,  des Michel Crespin il n'en reste peu et ceux qui restent sont proche de la sortie vu leur age avancé.

Quelques têtes d'agent francais que l'on voit partout hyper propre sur eux discour super préparé hyper efficace genre VRP de la rue avec des produits juste bien vendable et qui ne font pas de vague.

Heureusement quelques vieux potes artistes que nous sommes heureux de retrouver Boni Marco carolei loco brusca adrian Schwarztein et quelques touches coté pays de l'est notre jardin et pays basco.

Un nouveau réseau européen d'échange languedoc catalunya  tiens ca c'est la révolution Carrer il s'appelle et qu'est ce qu'est devenu le précédent Via ??? 

On n'a pas bien compris ce que c'était parce qu'on n'est pas resté tres longtemps à la présentation mais on a tres vite compris que tout etait déjà bien bouclé à double tour et que cela se passait entre amis importants bien institutionnels entre conseiller drac du languedoc en fait avec des compagnies bien sous tout rapport bien labelisée chez eux ca va faire mal à mon avis.

L'huile d'olive et les entrepans jamon sont toujours aussi bon ici d'ailleurs on les sent bien dans les rues.

 

Voila c'était Pascal et Josy en direct de la llotja dela Fira de Tarrega.

 

 

 

 


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  • [rue] Valladolid en différé, François Mary, 17/09/2014

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