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[rue] Fwd: comment se dire adieu / Bruno Boussagol / Brut de béton production


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  • Subject: [rue] Fwd: comment se dire adieu / Bruno Boussagol / Brut de béton production
  • Date: Tue, 2 Dec 2014 09:46:29 +0100
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Je fais suivre car j’appréciais l’engagement et le travail de Bruno Boussagol depuis une claque prise à l’hôpital psychiatrique de Montfavet il y a plus de 20 ans en Avignon Off.


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Objet: comment se dire adieu / Bruno Boussagol / Brut de béton production
Date: 2 décembre 2014 08:22:26 UTC+1

 
QU'EST-CE-QU'ON
FAIT MAINTENANT ? 
Bulletin d’information de Brut de béton production
N°23 Décembre 2014
   
   SOMMAIRE
 
   Edito Comment se dire adieu...
  
   Agenda
    Programme d'Ouverture pour inventaire: Vive la Crise
 
   
 
 
COMMENT SE DIRE ADIEU?
 
Voilà.
C’est bientôt la fin d’un long parcours de plus de 35 années en terres auvergnates.
J’avais débarqué cet hiver 1978, plus comme un naufragé qu’un conquérant dans cette gare de Clermont-Ferrand prise sous les neiges.
Je ne voulais plus habiter à Paris. Je ne voulais plus « courir les casting ». Je ne voulais plus vivre misérablement. Je ne voulais plus palabrer des heures et rentrer chez moi au petit matin.
Alors j’ai pris un peu de temps. Je ne devais pas rester plus de quelques semaines, juste écrire un texte de théâtre dans une sorte de refuge à Coissard de Montmorin chez Nadine et Alain Gibert.
Et puis un « miracle » s’est produit.
J’ai croisé des personnes qui étaient « à la recherche d’une autre vie ». Et très vite nous avons constaté que nous n‘étions pas loin de nous comprendre et que nous pouvions faire quelque chose ensemble.
Ça m’a tellement plu cette générosité intellectuelle et affective qu’en quelques semaines plusieurs projets ont émergés.
Ce sera le Milieu du monde à Billom, une sorte de phalanstère, mais aussi une troupe de théâtre permanente de cinq personnes et un atelier théâtre au coeur de l’hôpital psychiatrique du Puy-en-Velay. Bientôt un festival.
Tout cela était complètement jeune, inédit, effervescent.
À Clermont-Ferrand le tissu associatif artistique et socio culturel était foisonnant. Des dizaines de troupes d'amateurs de théâtre, de chant choral, de musique. Dont certaines très réputées comme l’ ATR (atelier théâtral riomois), le CRAD (centre régional d’art dramatique) ou le TUC (théâtre universitaire). Plusieurs jeunes compagnies sévissaient le TACA, le PELICAN, le THEATRE PERMANENT.
Et puis TRAVAIL ET CULTURE assurait un travail de diffusion remarquable et PEUPLE ET CULTURE ouvrait le soir ses locaux de la rue des Gras au café théâtre. Au Puy c’était le CAC (centre d’action culturelle) qui était le contre pouvoir à l’évêché tout puissant. J’en oublie bien sûr.
Ce bouillonnement m’avait impressionné au point que je voulus rencontrer les édiles.
Là, ce fut la douche froide! Circulez, y’a rien à faire avec nous. Monsieur Quillot maire de Clermont-Ferrand n’était pas un adepte du soutien aux artistes et de la politique de décentralisation. Alors on se débrouilla « tout seul ensemble ». Et ça a duré des dizaines d’années. Une sorte de jeu du chat et de la souris avec les « dispositifs » financiers. Du FIC (fond d’intervention culturel) aux conventionnements. Mais jamais nous n'avons répondu aux appels d’offre, propositions d’animation et  autre formation pourtant source d’importants dividendes.
Pour en savoir plus sur cette aventure singulière qui nous emmènera aux 4 coins de l’hexagone mais aussi de l’ Amérique Centrale à la Biélorussie, il faut se rendre pour l’instant sur le site de L’INSATIABLE où se met en place le film mosaïque que Samuel Wahl réalise depuis un an. A partir de janvier 2015, il y aura un site actuellement en formation où on trouvera de nombreux documents sonores, photographiques et vidéos.
L’idée est de poursuivre la dynamique de notre travail à travers internet.
 
Car oui, comment continuer tout en arrêtant? Question philosophique insoluble.
Mon premier spectacle s’appelait « Je sors donc je rentre » et le centième « L’effacement ». Ma prochaine et dernière création aux 3 Coquins aura pour titre « Fin de soirée » que je jouerai  les 12 et 13 décembre.
 
Cette dernière OUVERTURE POUR INVENTAIRE commence le samedi 6 décembre  à 17h par une rencontre aux Augustes à l’invitation des AMIS DU MONDE DIPLOMATIQUE autour de l’article que j’ai écrit en juillet pour ce mensuel sur la décentralisation.
Le lundi 8, la projection aux Ambiances est annulée car le film « ça s’est passé près de chez vous » n’est pas distribuable en France.
Mardi 9 dès 19h ce sera le grand hommage de ses amis à Kamel Dekhli avec la publication d’un livre et la sortie d’un film à lui consacrés. Musique brésilienne et agapes pour une fête à Kamel.
Et puis durant 4 jours (du mercredi 10 au samedi 13) à 19h nous accueillerons les PERMALOSO dont nous reconnaissons la puissance, l’inventivité et le courage d’exécution (aux deux sens du terme!) artistique. Dans le flot des créations théâtrales en France, nous avons là une proposition singulière, engagée, radicale, cohérente, efficace, généreuse.
Le jeudi 11 en partenariat avec Les AMIS DU TEMPS DES CERISES, nous recevons Eric Hazan. Ce sera une conversation plus qu’une conférence à laquelle vous êtes conviés.
Vous pouvez d’ailleurs nous envoyer par mail à ">  des propositions de sujets et des questions que vous voudriez voir abordées.
Enfin le dimanche 14 à 15h sera projeté l’intégral des 3 films que réalise Samuel Wahl depuis un an sur Brut de béton production.
 
C’est ainsi que s’achèvera le conventionnement avec la ville de Clermont-Ferrand et La Cour des 3 Coquins que j’ai dénoncé pour pouvoir rebondir plus librement.
Je profite de cette missive pour remercier les élus et les personnels qui ont soutenu contre vents et marées durant 35 années nos propositions peu consensuelles. C’est tout à leur honneur puisque totalement contre productif politiquement.
Je remercie surtout les nombreux spectateurs pour qui ces projets et spectacles ont été réalisés et qui n’auraient eu aucun sens sans leur présence.
Clermont-Ferrand le 1er décembre 2014
Bruno Boussagol

 
 
Durant une trentaine d’année, j’ai participé à l’aventure de Bruno en Auvergne. 
Sa décision d’arrêter son conventionnement avec la ville de Clermont-Ferrand a été difficile à dépasser. Je comprends ses raisons, je les accepte d’autant plus que si j’ai aimé l’aider dans son travail c’est justement parce que j’ai toujours admiré  son principe d’aucun compromis politique, financier, idéologique.
Même si parfois c’était dur à suivre, j’ai toujours apprécié qu’il reste fidèle à ses principes et que ses actions, ses créations soient les preuves de ses engagements. Rien n’a été fait sans conviction, il a poursuivi malgrè parfois beaucoup de difficultés ce qu’il avait décidé d’entreprendre, plus ou moins à grande échelle; et parfois il a fallu le freiner dans ses grands projets afin de conserver la structure sans la mettre trop en danger financièrement. 
Présidente de l’association depuis de nombreuses années n’a pas été toujours tâche facile.
Je remercie Michèle Querré, Liliane Grossard, Jean-Pierre Brunhes d’avoir permis à ce bureau d’être si actif et  “vrai”. Je remercie aussi Nathalie Robin qui durant 13 ans à Brut de béton a su laisser des traces de son passage au travers de tout le travail qu’elle a fourni. Son soutien encore actif est une aide précieuse.
Le déconventionnement de la Drac à notre égard a été une énorme difficulté à surmonter, d’autant plus que Bruno et Brut de béton production sont reconnus non seulement en Auvergne, mais au-delà, pour leurs créations mais aussi pour leur travail à l’hopitâl psychiatrique du Puy-en-Velay que Bruno continuera à mener. Depuis quelques années, la Drac et le Conseil Régional par l’intermédiaire de ses experts n’ont plu voulu aider les projets de création de Bruno. Difficile d’en connaitre les raisons……peut être sont-elles légitimes, mais  cela reste pour moi étonnant, et me questionne encore.
Je n’ai pas eu le sentiment d’un grand courage au travers de ces silences.
Je comprends donc que Bruno de guerre lasse se lasse….
Il faut néanmoins garder le positif, et il y en a.
Je suis toujours rester en retrait, bien que beaucoup me connaisse.
Cette entreprise et ma conviction de rester toutes ces années à épauler “ce grand frère” ont été pour moi aussi l’occasion de rencontrer des gens de grande valeur et qui ont sans aucun doute aidé à faire perdurer l’action de Bruno, ce par leur soutien, leurs idées, leurs aides, leur amitié, leur affection, leur travail…
À eux tous je dis un grand merci, profondément  reconnaissante!
 Véronique Boussagol
Présidente de Brut de béton production
 
Le programme OUVERTURE POUR INVENTAIRE dont on peut trouver une présentation sur youtube, a connu sa première session en octobre avec pour titre : Le théâtre c’est politique. Une séquence du film de Samuel Wahl sur ce thème est sur le net depuis quelques jours. 
On peut aussi y trouver l’amorce du premier film réalisé il y a un an, Le milieu du monde
Nous tentons ainsi de lancer par ces films une controverse dont on espère qu’elle sera une issue possible à cette fin de cycle.
Nous vous renvoyons aussi au site d’horschamptv


  Agenda
  • Inventaire de décembre: VIVE LA CRISE
  • Ouverture pour Inventaire avec le cinéma  Le Rio, Les Amis du Monde Diplomatique et Les amis du Temps des cerises
  • Renseignements pratiques
  • En pièce jointe, programme complet d'Ouverture pour inventaire (novembre et décembre) à diffuser.
 
 
Inventaire de décembre : Vive la crise
Cour des trois coquins, Clermont-Ferrand
DU Mardi 9 au Dimanche 14 décembre 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
KAMEL DEKHLI - exposition 
Salle Renaud, du mardi 9 au dimanche 14 de 19h à 23h
Soirée hommage le mardi 9 à 19h
Kamel Dekhli est un homme que nous avons aimé et dont nous avons pleuré la disparition.
Il avait "dessiné" de très nombreux spectacles.
Aujourd'hui ses amis présentent un livre rassemblant son oeuvre et en exposent les épreuves ainsi qu'un film.

 
ARGENCRATIE
 - théâtre par le Collectif Permaloso
Salle Kantor, du mercredi 10 au samedi 13 à 19h
De et avec Nouche Jouglet Marcus, Flore Taguiev, Jean-Benoit L’héritier, Pierre Bernert et Bule Jouglet Marcus.
ARGENCRATIE évoque « Le balcon » de Jean Genet qui peut être à la fois un espace commercial / espace désirant et un espace purement théâtral :
le lieu de la monstration du pire de nous même.
ARGENCRATIE explore une dramaturgie en fragments, afin de réarmer le plateau avec l’outil théâtre comme un espace citoyen de réflexion et d’engagement.
« Les permaloso sont de leur époque et ils en assument les risques. Dans ce temps d’urgence que nous traversons, ils font ce que le théâtre doit
(ou devrait) faire de tout temps: remettre en jeu cet art immémorial, d’expérimenter l’outil-théâtre, aujourd’hui, dans la cité où nous vivons,
pour tenter d’avoir prise sur notre existence. Pour tenter de se retrouver, ensemble. Et s’exercer à refonder notre imaginaire commun au-delà
des barrières qui séparent le public de l’acteur. »
Nicolas Roméas, revue Cassandre

 
ERIC HAZAN --conférence suivie d'un débat
Salle Beckett, jeudi 11 à 20h
Né à Paris en 1936, Eric Hazan est écrivain. Il fonde en 1998, les Editions La Fabrique. Très tôt engagé politiquement, il est aux côtés du FLN durant la guerre d’Algérie. En 1975, devenu chirurgien cardiovasculaire, et membre fondateur de l’Association médicale franco-palestinienne, il se rend au Liban alors en pleine guerre, pour servir de médecin à cette « armée » que l’on appelait à l’époque les « Palestino-progressistes ». Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009. 
Il a publié entre autres : Une histoire de la Révolution française (2012), Premières mesures révolutionnaires : après l’insurrection (en 2013), L’insurrection qui vient (2007) du Comité invisible.
En partenariat avec Les amis du Temps des Cerises.

FIN DE SOIRÉE - cabaret
Salle Beckett, vendredi 12 et samedi 13 à 20h30
Ce nouveau spectacle est dans la lignée de Women 68 même pas mort et de L'Effacement.
Ici nous sommes dans un cabaret qui traverse le 20ème siècle, de la chanson réaliste de Berlin à Paris, au velvet underground new yorkais.
La poésie de Michel Houellebecq déjà mises en scène par Brut de béton production il y a 20 ans est une sorte de point d’ancrage/encrage.
Celle qui chante est une femme sans âge. Sur scène, elle équivoque avec Piaf, Winehouse, Joplin, Fréhel, Marianne Oswald.
Le plaisir est advenu. L’amour revient par vagues intenses et désespérées. Il submerge, exalte et anéantit. L’homme forcément lâche a fuit, la femme abandonnée chante l’indicible souffrance.
Elvire Jouve, Bruno Boussagol, Arnaud Lauras et Guillaume Béquet creusent la scène noire de leurs « notes bleues ».

Intégral (3h) des 3 films de Samuel Wahl journaliste et vidéaste sur Brut de béton production
Salle Beckett, dimanche 14 à 15h
Plutôt qu'un livre, Brut de béton production a souhaité produire 3 films pour témoigner du travail accompli en 35 ans. Le premier volet relatif au Milieu du Monde et aux années 80, le deuxième au "Théâtre c'est politique", la question creusée étant celle du politique à l'œuvre dans une aventure théâtrale au long cours, le troisième volet abordant l'espace psychiatrique, le rapport entre folie et écriture, la place des femmes au théâtre.
En partenariat avec la revue Cassandre/Horschamp
 
 
 
Ouverture pour Inventaire avec le cinéma Le Rio et avec Les Amis du Monde Diplomatique à Clermont-Ferrand
 
LES AMIS DU MONDE DIPLOMATIQUE au Café-lecture LES AUGUSTES 
Samedi 6 Décembre à 17h
En juillet 2014 est paru dans le Monde diplomatique un article de Bruno Boussagol intitulé« théâtre, service public ».
Nous reviendrons avec lui sur le dévoiement de la politique dite de décentralisation.

« Il s’agit de faire une société, après nous ferons peut être du bon théâtre ». Jean Vilar
 

CYCLE LA FOLIE À L’IMAGE au Cinéma Le RIO (projection suivie d’un débat)
Lundi 15 décembre à 20h30. 
15 jours Ailleurs réalisation par Didier Bivel avec Didier Bourdon, Judith Chemla, Agathe Dronne
Pression insoutenable, concurrence déloyale d’une jeune adjointe : Vincent a fait un « burn out » en pleine réunion de travail. Avec l’accord de son épouse, il est interné en psychiatrie. Délaissé par une équipe soignante débordée, il se lie d’amitié avec Hélène, jeune femme psychotique, qui est la seule à le faire parler, à le dérider. Hélène lui confie qu’elle rêve de sortir au plus vite pour retrouver son fils, Lucas, dont on lui a retiré la garde.
Il s’agit, grâce au média cinématographique de s’interroger sur la place de la psychiatrie dans la société actuelle.
Pour la troisième année consécutive, Brut de béton production en partenariat avec le groupe Humaspy de l’UP 63, la Ligue des droits de l’homme, les Amis du temps des cerises et le collectif « parce qu’on est là » anime le cycle LA FOLIE À L’IMAGE.

                                                                             
 
 
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
RÉSERVATION : 04.73.98.65.00 - Office du tourisme, Place de la Victoire, 63000 Clermont-Ferrand
PRIX DES PLACES :
- NORMAL 13 €
- RÉDUIT (demandeurs d'emploi, intermittents du spectacle, carte Cézame) 8 €
- ÉTUDIANTS  5 € (nous participons à une campagne initiée par plusieurs compagnies pour faciliter financièrement l’accès à nos spectacles pour les étudiants)
Les conférences sont en libre participation.
Projections à la Cour des trois coquins, tarif unique 5 €
La Cour des trois coquins, 12 Rue Agrippa d'Aubigné, 63000 Clermont-Ferrand
Cinéma Le Rio, 178 Rue sous les Vignes, 63100 Clermont-Ferrand, 04 73 24 22 62
Café lecture Les Augustes, 5 Rue sous les Augustins, 63000 Clermont-Ferrand, 04 73 37 07 94

Crédits photos Véronique Boussagol, Véronique Boutroux, Bule Jouglet-Marcus, Michel Gérardin
Prochain numéro de Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? 1er trimestre 2015
Brut de béton production, metteur en scène Bruno Boussagol
Adresse courrier Brut de béton production, BP9, 63160 Billom
Siège social 25 rue Montlosier, 63000 Clermont-Ferrand Licence n° 2-107808 Code APE 9001Z
Brut de béton production est en convention triennale avec la Ville de Clermont-Ferrand.
Brut de béton production bénéficie de la mise à disposition de la Cour des trois coquins par la Ville de Clermont-Ferrand, du soutien financier du Conseil régional d'Auvergne dans le cadre du programme "Education artistique" et du Ministère de la Culture et de la Communication -  DRAC Auvergne pour l'animation des ateliers d'écriture et de lecture à voix haute du collectif "Parce qu'on est là".
Conformément à la loi Informatique et Liberté n°78-17 du 06 janvier 1978, modifiée, vous disposez à tout moment d'un droit d'accès, de modification, de rectification, d'actualisation et de suppression des données personnelles vous concernant.

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  • [rue] Fwd: comment se dire adieu / Bruno Boussagol / Brut de béton production, cacahuete, 02/12/2014

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