Je ne comprends rien au débat en cours.

Vous conspuez toutes ces initiatives de festival sans le sou ici ou là,
mais vous courez à Aurillac tels  des chercheurs d’or sûrs de rapporter une pépite
et vous payez pour jouer en Avignon des sommes faramineuses.

Ma position : sachant qu’il faut au moins 20 représentations pour rôder un spectacle de rue,
Si on vous offre du public,  ce n’est pas la honte de faire des essais,
et puis il faut s’entraîner à l’ économie de guerre qui nous attend.

Là je suis à Nantes, le quai des chaps
à l’ombre de l’éléphant de Delarozière.
Des milliers de personnes,
des centaines de fûts de bière écoulés.
Budget total : 15 000 € pour 4 jours.  37 entre- sorts 
+ 2 chapiteaux
Une auto gestion égalitaire,
150 artistes
un cattering correct, prix de revient du repas 3,50 € sans la main d’oeuvre
Au moins, ils font.

La boucle est bouclée.
La falaise des fous, ah les frères Crespin, il y a 35 ans
L’entrée devait être à quelque chose comme 2,50 €.
Tous les artistes présents se partageaient la recette au pro- rata du nombre qu’ils étaient.


Jouer ou ne pas jouer, telle est la question.

Cela ne veut pas dire que je plaide pour la pauvreté


Jacques LIVCHINE

Metteur en songe


Le théâtre de l’Unité, c’est toujours autre chose…



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