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[rue] La censure plane sur les spectacles de rue


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  • Subject: [rue] La censure plane sur les spectacles de rue
  • Date: Tue, 1 Sep 2015 16:22:10 +0200
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On a perdu.

C’est l’horreur la mort de nos pères artistiques de Charlie hebdo n’aura servi à rien si ce n’est l’inverse à savoir justifier toutes les formes de censure actuelle.
La décision de Onze Bouge est un nouveau recul camouflet de la profession et elle a été prise en accord avec N°8 je ne comprends pas.

Elle veut dire que nous nous écrasons face à la barbarie l’obscurantisme et l’ignominie.

Ils ont gagné sur tous les terrains celui de la liberté d’_expression_ des artistes mais surtout et c’est beaucoup plus grave sur celui de l’information, car la presse a peur , nous avons proposé à Aucard de Tours un spectacle satirique sur les 3 religions monothéistes LE BINGO GOD qui envoyait du lourd et ben qu’a fait FR3 pour le reportage ils n’ont pris que des extraits sur les chrétiens en arguant que vous comprenez de toute façons sur les musulmans et les juifs ça ne passera pas à la rédaction, on a peur des représailles.

Nous étions scandalisés et l’objectif de ces fanatiques est donc atteint.
Si on ajoute la défaite de 40 ans de politiques d’intégrations à coté de la plaque on obtient un état qui s’oriente vers le sécuritaire et l’interdit et qui ressemble de plus en plus à une dictature en devenir.

Voila j’invite les diffuseurs à se ressaisir et à porter haut les valeurs de laïcité et de liberté d’_expression_ et de ne pas renoncer.

Pascal Cacahuete





Je suis bien content que la prise de parole d' olivier neveux soit percutante et il faut continuer . Ce qui n'empêche pas les programmateurs de déprogrammer des spectacles pour toute sorte de raison obscure et que les artistes lissent leurs spectacles pour pouvoir les vendre bientôt nous vendrons notre âme pour survivre. La politique de la peur .Si nous ne réagissons pas tous ensemble face a ce tout ce merdier politico-religieux c'et TOUT que nous allons perdre et pas juste nos petit spectacle qu'on ne pourra plus vendre et même peut être  bientôt nous irons en prison pour trouble de l'ordre public . La liberté d'_expression_ doit nous mener en prison s'il faut . Pensez au mendier qu'on est entrain de laisser nos enfants .Citoyens, artistes, chômeurs, penseurs, humains........ réagissons bordel de merde barth
Le 1 sept. 2015 à 14:51, Fabienne Quéméneur a écrit :
Bonjour,

Juste un petit mot pour vous dire que vous réagissez à un article qui n’a pas du tout tenu compte de l’intervention hyper brillante d’Olivier Neveux qui a donné à cette rencontre un tout autre ton avec des arguments bien percutants. Ouest France a fait dans le sensationnel mais pour ceux qui y étaient, on a eu le sentiment de creuser un peu mieux le sujet…

J’ai demandé à Paco de Canal B de diffuser l’intégralité de son intervention, je vous envoie le podcast dès qu’il est en ligne (je pense d’ici la fin de semaine)…

Bien à tous!
Fabienne Quéméneur




Le 1 sept. 2015 à 10:01, bompard a écrit :

 hello claude hello tout le monde et bien ce que tu viens de m'envoyer ne me met pas du baume au coeur ! Donc la solution c'est de la fermer et de s'aplatir devant tous ces obscurantistes et les politiciens qui jouent le jeux de la peur . Tous les gouvernements gouvernent en jouant avec la peur . C'est comme ça que tous ces con gagnent . je suis en colère contre nous ,nous sommes entrain de nous faire baiser . bonne journée barth
Le 1 sept. 2015 à 09:37, Claude Morizur a écrit :

Journal Ouest-France du lundi 31 août 2015
Edition : Toutes editions - Rubriques : Culture
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La censure plane sur les spectacles de rue


Le spectacle « Garden Party » de la Compagnie N° 8, censuré à Paris en juin, a été joué samedi à Quimperlé.



Des coups de feu dans la rue. Un homme nu surgi d'un tas de terre. Ce sont des scènes de spectacles de rue qui ont récemment été censurées à Paris ou ailleurs.

À l'occasion du festival des Rias, dans le pays de Quimperlé (Finistère), une rencontre a eu lieu, vendredi, autour du thème : « création artistique en espace public : censure et autocensure ». Paroles de professionnels.
L'effet Charlie Hebdo
Caroline Loire, codirectrice du festival Onze bouge, à Paris : « Après les attentats de Charlie Hebdo, beaucoup de choses ont changé. En juin, nous avions programmé le spectacle Garden Party, de la Compagnie N° 8. Dans une scène, il y a des pistolets et des kalachnikovs. Des coups de feu, à deux pas du lieu de l'attentat contre Charlie Hebdo, était-ce prudent ? En accord avec le maire et la préfecture, on a choisi de déprogrammer le spectacle. J'assume cette décision. On ne pouvait pas faire autrement. »
Une censure sécuritaire
Paul Bloas, artiste de rue : « Récemment, j'ai collé des silhouettes sur des navires, au cimetière des bateaux à Landévennec, près de Brest. Je n'avais pas d'autorisation officielle. La Marine nationale a porté plainte pour des raisons de sécurité. J'estime que c'est une censure juste. J'ai été condamné à un rappel à l'ordre. Soit. Mais mon rôle d'artiste, c'est d'aller jusqu'au bout. »
L'autocensure économique
Alexandre Pavlata, auteur de la compagnie n° 8 : « J'ai été censuré plusieurs fois. J'avoue qu'aujourd'hui, je lisse mes spectacles. Pourquoi ? Parce qu'autrement je ne bouffe pas et que j'ai douze personnes derrière moi. »
Le scandale fait peur
Patrice Papelard, directeur du Centre national des arts de la rue de Villeurbanne (près de Lyon) : « Il faut parler avec les élus et les forces de l'ordre, et expliquer notre métier. Aujourd'hui, un coup de feu, un homme nu ou une petite culotte dans la rue créent le scandale. En vingt ans, je n'ai jamais connu ça. Parfois, j'ai peur. »
Toujours de l'audace
Ingrid Monnier, de Picnic production : « Les Squames, un spectacle, qui tournait depuis vingt ans, a été interdit à Angers, lors du festival des Accroche-coeurs, suite à des manifestations d'intégristes musulmans et catholiques.
Cet incident ne doit pas freiner notre audace. Par exemple, jouer devant un monument aux morts est interdit. Pourtant, une compagnie passe outre, et son spectacle tourne bien : il en est à quarante dates. Il ne faut pas baisser les bras. »
Lucile VANWEYDEVELDT.


Claude Morizur
Co directeur du Centre National des Arts de la Rue Le Fourneau
11 Quai de la Douane 29200 Brest
Tel. 02 98 46 19 46   Fax 02 98 46 22 76
http://www.lefourneau.com

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