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Il y a très peu de gens qui écrivent des vrais billets critiques sur le
théâtre de rue.
Mais à chaque fois que les billets sont négatifs, ils ont sans arrêt droit à
de multiples insultes,

je le sais par Edith qui écrit dans théâtre du blog, je la pousse à dire
ce qu’elle pense vraiment, mais elle sait qu’à chaque fois elle a droit à
des retours de bâtons, très violents
alors souvent elle ne dit pas la vérité car elle est pacifique et n’aime pas
se faire trainer dans la boue.

Ça a commencé il y très longtemps avec un article qu’elle avait écrit sur
Chéreau, il l’a copieusement insultée en public.

Il faut savoir si on accepte la liberté d’expression ou non. Qu’Alain
Beauchet réponde, c’est bien, mais il s’énerve trop, il veut décrédibiliser
Delfour.

Sur Aurillac sur notre parlement on a eu droit de la part de Libé à
quelques lignes ignominieuses, et Delfour n’a pas non plus été très positif,
mais ce qu’il y a de pire c’est l’indifférence.

J’ai assisté à Kinshasa à l’écurie Malomba à un festival où le matin on
parlait librement des spectacles de la veille, sans prendre de gants, c’était
passionnant, instructif et positif quoique vexant pour les compagnies
attaquées.

A Avignon, j’ai exprimé publiquement ma déception à l’issue d’un spectacle à
un metteur en scène ami, j’ai raconté cette déception avec des arguments
sur Face book, il ne me parle plus.

A la fin, on en arrive à la Terrasse, tout est beau, tout est parfait, jamais
rien de négatif. C’est un journal insipide.

On est tous très pointilleux sur la liberté d’expression, mais dès qu’elle se
retourne contre nous, il faut que l’on apprenne s’empêcher d’être furieux.

J’ai coutume de dire , à la fin de nos spectacles, il nous faut écouter tous
ceux qui se taisent.

Livchine

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• [rue] delfour, Jacques Livchine, 10/09/2015

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