Bonjour à tous, L’hiver approche, un peu de lecture… Bien à vous, François Divertir pour dominer : la culture de masse contre les peuples Le développement de la culture de masse a entraîné l’érosion des formes autonomes de culture populaire et la dissolution des liens sociaux au profit d’un monde artificiel d’individus isolés, fondement de la société de consommation. Le capitalisme ne peut donc être réduit à un système d’exploitation économique, il représente un « fait social total ». Il ne tient que sur l’intériorisation d’un imaginaire et grâce au développement d’une culture du divertissement permanent. Cette uniformisation des comportements et des aspirations se présente comme l’affranchissement de toutes les contraintes (sociales, spatiales, temporelles, etc.). Survalorisée et triomphante, la culture de masse (séries américaines, nouvelles technologies, football, jeux vidéos, etc.) trouve des défenseurs même chez les intellectuels dits contestataires. Il est donc urgent et nécessaire de mener une critique intransigeante du mode de vie capitaliste et de démontrer comment notre civilisation du loisir participe à la domestication des peuples. http://www.lechappee.org/divertir-pour-dominer “A travers quatre grands chapitres qui donnent un autre éclairage sur la pub, le sport, le tourisme, ce livre fonctionne comme un manuel d’autodéfense culturelle. Il a l’immense qualité de rappeler un fait évident : nous sommes autant des êtres de culture que des consommateurs. Résister au productivisme n’est pas qu’une question économique.” Sophie Divry, La Décroissance, avril 2010 |
Archives gérées par MHonArc 2.6.19+.