Bonjour la rue et la rue fédérée,
Hier s'est tenue l'assemblée générale de la fédé nationale des arts de la rue. (Si tu n'y étais pas, tu peux savourer le compte rendu de Jean Luc Prevost et les images de Jean Michel Coubart sur la liste fédé.) Et de manière inattendue, je suis sortie de cette journée présidente.
Pourquoi? Libre à toi de piocher ton explication dans les raisons ci-dessous.
Parce que je refuse la sinistrose. Parce que le bureau élu hier a posé un acte d'espoir. Parce
que pourquoi pas? Alors BANCO
allons-y. Parce que nous
- arts de la rue - aimons écrire nos histoires hors
des sentiers (re)battus. Parce que nous savourons notre impertinence en ayant élu une présidente jeune, chorégraphe et pétillante.
Parce que les écrits pertinents de Fred Fort résonnent en moi ce midi :
"(...) en cette période d'austérité,
d'abandon des services publics,
de lâchage des collectivités territoriales et
de fascisme ambiant.
Nous serrons les coudes autour de toi. Que nos énergies te portent au dessus de la vague." Parce que la fédé c'est ce
que TOI tu en fais.
Parce
qu'au delà d'un en-tête de courrier "présidente-de-la-fédé", la fonction réside dans notre travail d'équipe.
Parce que derrière l'humour et la bienveillance, je suis une bosseuse - et c'est en grande partie l'explication. Parce que vive l'énergie et la fraîcheur. Vive ce nouveau bureau, ce nouveau CA et toi, cher adhérent et même non-adhérent, autant dans le faire que dans le verbe. (allez en bonus je le remets) Autant dans le faire que dans le verbe.
Parce que mieux
vaut se battre avec le
sourire sur nos lèvres et notre poing bien serré dans leur gueule que de sombrer dans la résignation. Parce
que ce qui se "joue" dans l'espace public aujourd'hui, c'est ton histoire : celle que tu écris aujourd'hui avec tes choix, celle que nous transmettrons à la génération future. Parce que je connais la capacité de notre profession à se tirer
trop souvent parfois
une balle dans le pied. Parce que l'annonce d'une nouvelle présidente n'est en aucun cas l'occasion de délaisser ses engagements envers la fédé. Bien au contraire. Parce que nous sommes sur le
terrain - dans la rue, l'espace public, les lieux dits non dédiés - et que nous continuerons à l'être.
Alors, tu es perplexe? galvanisé(e) par cette nouvelle? Tu ne me connais pas?
Tu décides donc de t'exprimer dans l'espace public et : A) de m'envoyer un message - en y glissant une info sur la situation dans l'espace public autour de toi (festival, compagnie, état d'urgence, ...) - pour connaître mon parcours et j'y répondrai. B) d'envoyer un message sur la liste rue - en y glissant une info sur la situation dans l'espace public autour de toi (festival, compagnie, état d'urgence, ...) - pour connaître le parcours de la manif du 31 mars prochain et et la rue y répondra. C) d'envoyer un message sur la liste fédé - en y glissant une info sur la situation dans l'espace public autour de toi (festival, compagnie, état d'urgence, ...) - pour connaître le parcours et les chantiers de la fédé sur les mois à venir et la fédé y répondra.
J'en profite pour vous remercier de vos messages chaleureux.
à bientôt dans la rue! et d'ici là à vos claviers,
Lucile
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