Merci Jacques pour ce message. Je me réjouissais dimanche qu'à Bordeaux le FAB - Festival International des Arts de Bordeaux Métropole - ai organisé Dominoes sans être contraint par la surenchère sécuritaire (pas de barrières, pas de militaires, pas d’hélico, pas des gaz lacrymaux…sur un parcours de 2 km en centre-ville. http://video.sudouest.fr/festival-des-arts-de-bordeaux-chute-de-dominos-geants-dans-les-rues-de-la-ville_x4vodxm.php). Une évènement participatif fédérateur en espace public durant lequel Monsieur le Maire a pu prendre un bain de foule, serrer des louches et se faire prendre en photo. Le contexte idéal pour un candidat à la présidentielle.

Il en est de même pour les marchés, terrasses, fêtes de quartier, courses pédestres, et s’est tant mieux.

Mais voilà qu’en ouvrant le journal ce matin, j’apprends que le Préfet annule la Zombie Walk en raison de l’état d’urgence. Les arguments sont, à mon avis, subjectifs. Comme pour l’annulation des Batteurs de pavés à Chalon ou Artonic à Libourne, contraint de jouer The Color of Time dans une enceinte de barrières Vauban. Et c’est cela qui est inquiétant pour les libertés publiques, la subjectivité dans le choix de ce qui est autorisé ou interdit. http://www.sudouest.fr/2016/10/05/bordeaux-le-prefet-annule-la-zombie-walk-qu-en-pensez-vous-2524378-2780.php

Rue Libre !

Bonne journée,

François

Merci Jacques, merci Vincent.

S'emparer du sujet est urgent et crucial. Il serait totalement (stupide, absurde, criminel, dangereux, régressif... )  à l'heure d'une augmentation du budget de la culture, qu'elle ne s'opère qu'au profit des Arts du Bunker

Pierre

Salut la rue,

 

effectivement message très juste.

La Fédé s'est emparé de ce sujet.

 

Il faut savoir qu'un préfet a été nommé par le ministère pour répondre a ces questions. C'est un ancien patron des CRS.

Et, comme tout bon préfet, il a choisi de mettre en place des commissions de travail, entre la mi octobre et la fin décembre. 

Il y en a 4 dont une qui est spécifiquement dédié aux événements dans l espace public.

On y sera avec 3 représentants, ce qui est bien. 

Mais on aura face a nous, essentiellement des professionnels de la sécurité, publique ou privée : pompiers, police, RG, boîtes de sécu, etc...

 

L enjeu est simple : le préfet veut normaliser les pratiques et faire face à la "nécessaire exigence de sécurité de nos événements" (c est de lui cette phrase). A priori, le marché de la barrière Heras est porteur...

 

On est évidemment pas forcément du même avis, vu que le cœur de notre métier c est le libre accès aux œuvres artistiques... 

J en dis pas plus, le ministère lit la liste rue, et comme tout bon bonimenteur, on garde des atouts dans la manche.

 

Comme tout le souligne, on arrive a des montants délirants en facture de sécurité. Quand les coûts d'organisation deviennent supérieurs aux coûts artistiques, c'est le principe même de notre métier qui est mis en cause. C est son avenir qui est sacrifié devant l'autel paranoïaque de la peur.

 

Bref, un combat s annonce, rude, face à ces professionnels de la crainte. Heureusement, on est des professionnels de l espoir.

 

On vous tient au courant sur les listes et réseaux sociaux. Pour l instant, on attend la date de la première réunion !

 

Bien a tous,

 

Vincent Garreau

Envoyé de mon iPhone

Le 6 oct. 2016 à 07:56, Jacques Livchine < "> > a écrit :

Dis -donc les femmes polonaises devraient nous donner de la force

 

J’apprends que les préfectures sont déjà en train de se mobiliser pour sécuriser les festivals d’été 17. 

 

On nage en pleine folie. 

 

Aurillac : 250 000 € de frais spéciaux  de sécurité…

 

On devient idiot.   

 

On a la meilleure armée d’Europe 

et on se met à genoux devant une poignée de détraqués,

détraqués  par notre rejet …

 

Attends,  la petite vedette de la Comédie Française, celle qui joue Juliette, Suliane Brahim,  doit se servir de copines au nom français pour se louer un logement  !

 

et on attend que tous ces gosses baissent la tête et remercient la France terre d’accueil de leurs parents…

 

et on refuse des moyens à tous ceux qui ont envie de faire quelque chose dans les quartiers. 

 

300 avions de guerre 

400 chars Leclerc 

10 sous marins 

1 porte avion

3 sème puissance nucléaire du monde 

 

Et on se couche, on a peur… 

 

2000 morts sur la route,

on ne tremble pas à chaque fois que nous prenons notre voiture ? 

on sait qu’il y a un risque 

 

eh bien voilà, on a 200 morts par an 

par attentat, il faut s’y faire, on le mérite bien 

L’Occident en 20 ans a tué plus de 4 millions de musulmans 

alors ça engendre de la haine 

alors bien- sûr 

 3 personnes sur 1 million risquent de mourir par attentat  cette année

et on nous fout la trouille, et la haine des musulmans 

 

Tous les jours n’importe qui peut se faire exploser sur la ligne 13 entre Invalides et St Denis 

là où il y’ a plus  de 300 personnes par wagon 

 

mais ce sont nos festivals en espace libre que l’on veut encager, enfermer

et surtout mettre des millions d’euros sur des barrières et des fouilleurs 

 

il y aurait un plan qui se prépare pour créer une entreprise de fouille uniquement avec des intermittents 

qui feraient ainsi  leurs heures

-

je ne décolère pas 

 

Prenons rendez vous avec Hollande, 

pour lui dire non 

non et non 

on ne se laissera pas enfermer, encager 

 

Accompagnons les directeurs de festival lors de leurs rendez vous avec les préfectures 

pour dire que nous n’acceptons pas leurs  ridicules règles sécuritaires 

 

les français qui ont peur de mourir dans un attentat 

doivent rester chez eux

 

Donnons l’ordre à chacun de ne plus sortir à cause des énormes risques !

 

et à l’entrée des festivals 

on inscrira 

 

attention, zone non sécurisée, attentat possible,  c’est à vos risques et périls que vous  allez assister à un spectacle. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

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