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Re: [rue] débattons,


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  • From: Naan < >
  • To: Jacques Livchine < >
  • Cc: Liste Liste rue < >, Julie Mailhé < >
  • Subject: Re: [rue] débattons,
  • Date: Thu, 3 Nov 2016 11:46:28 +0100

Salut Jacques, salut la rue,

C'est très bien tout ça.
Ça parait jouable.
Même si j'ai bien d'autres idées, c'est normal je suis quelqu'un d'autre, je suis près à accepter, essayer, tenter l'aventure.
Mais...car il y a toujours un mais:
Pourquoi ce "prix du meilleur spectacle" ¿¿¿
Pourquoi encore et toujours cette question de qui est le meilleur ¿
Avec des directions à 100, des ouvertures sur les autres arts, "des ci et des ça" on en revient encore et toujours à se demander qui est le must du must ¿
On a pas d'autres chemins à rêver que d'ériger les éternels panthéons de la création ¿
Zut, j'ai vraiment une autre idée de la vie et de son organisation !!!

Bien à vous

Y@nNiCk
Songeur qui tente de s'en remettre


Le 3 novembre 2016 à 08:53, Jacques Livchine < " target="_blank"> > a écrit :
Juste une explication quand je terminais mon homéiie par 

“tous au cimetière” 

c’est parce que c’était  la Toussaint. Ce n’est pas le  souhait de vous enterrer tous, Cathy avait mal interprété. 

il n’y ’a que moi qui ai  un pied dans la tombe mais ce  n’est pas la peine de m’y  pousser. 

Alors nous serions 1500 sur cette fameuse liste rue, mais ce sont toujours les cinq mêmes qui parlent. 

Pourquoi ? 

Parce que dès que tu dis un mot de travers les cerbères de service te foncent dans le lard. 

Ferme ta gueule !  t’avais qu’à le coltiner le boulot  !   Ce sont les règles du sport, t’attaques, et t’es contré.

Heureusement qu’il y a des réveilleurs comme Pascal,  des chiants comme Jean Luc, des moralistes, des intégristes,des couards, 
des donneurs de leçon comme moi,  des snipers, des grabataires dessèchés , des résistants, des opportunistes, des Barth  

mais il y  a ceux qui se taisent, et eux sont gravement coupables,  parce qu’ils laissent faire, 
ils sont 99,9999 %

Oui, il faut se mêler des affaires publiques et de celles du théâtre de rue

Oui je critique Rue Libre.  Parce que c’est de la contre- publicité, 110 pauvres gugusses qui accompagnent Marianne à travers tout Paris. 

Elle est où notre force ?  J’ai toujours eu des réserves sur Rue Libre, mais je n’ai rien de mieux à proposer.

J’ai toujours rêvé d’un acte poétique radical, qui ferait vraiment parler de nous partout,  je rêve  d’un geste artiviste fort,il est à inventer. 


J’arrête et je change de sujet. 

Il y a un candidat  de Chalon qui veut me parler. 

je ne  sais pas quoi faire.  

C’est à nous tous de prendre Chalon, car Chalon nous appartient. 

Nous sommes des centaines à avoir bâti et produit  Chalon dans la rue et fait sa notoriété. 

Je vais dire au candidat qui veut me parler  : si tu veux ne pas être pris prends donc appui sur mes idées. 

Celui ou celle qui emportera le match de Chalon, je l’ai dit, sera le plus frileux, le moins disant, le plus transparent,

Chalon nous sera volé…


En une heure de temps, pour m’amuser j’ai rêvé  Chalon autrement. 
J’aurais bien voulu que Chalon soit mis en débat dans toutes les fédés, 
 je crois à l’intelligence collective. 


je vous livre mes 14 points sur Chalon 


 


1)La gouvernance 


Un conseil artistique de 100 personnes sera élu et se réunira deux  fois par an, pour approuver ou désapprouver les options de la direction.
Pourra être candidat qui le souhaite. Les candidatures peuvent être soit des professionnels, soit des habitants, soit des écrivains, philosophes soit des compagnies indépendantes. 
Les votants seront tous inscrits sur la liste rue ou la liste fédération. 
Le nombre des candidats sera illimité. 
le vote se fera par Internet. 


2) Les grandes lignes fondamentales 

Tout en restant majoritaire Arts de la rue, le festival fera une ouverture sur d’autres arts. 

-les installations monumentales d’art plastiques
- la chanson
- l’opéra 
-le théâtre de salle 
-la musique classique 

La Scène nationale de Chalon sera associée au festival sur son propre budget. Il est impensable qu’un tel outil soit en vacances pendant le festival. 

Un partenariat avec le festival d’Avignon pourra se développer à condition qu’Avignon programme dans son IN  au minium 3 compagnies de théâtre de rue. 

Il semble  très important d’ouvrir à d’autres publics pour éviter le côté ghetto que connait le développement des arts de la rue après 40 ans. 


3)  Le festival durera douze jours. Chaque compagnie invitée jouera dix fois. respect des règles syndicales oblige. Relâche des compagnies , et aussi pour que les compagnies puissent se voir entre elles.  


4) Le off sera supprimé.  Chaque compagnie participante devra être parrainée par deux membres du conseil, leurs noms  seront  associés à celui de la compagnie. 
Un membre du conseil ne parrainera qu’une seule compagnie. 
Seul le directeur pourra sélectionner trois compagnies. 
Une couleur générale sera donnée par la direction à chaque festival. Les parrainages  devront s’y conformer 

Donc 53 compagnies seront sélectionnés par le collège directorial. 


5) Le label CNAR de Chalon sera transféré  sur  six lieux de résidence Bourgogne Franche- Comté. Le club des 6. 


6) Les  lieux dits  cours  seront financés par les 17 grandes régions françaises. 
La direction artistique sera confiée aux fédérations régionales. 
La Bourgogne Franche- Comté aura elle aussi sa cour sur un financement hors festival.  
Le festival n’aura pas son mot à dire sur les programmations. 

5 spectacles par cour soit 85 compagnies. 


7) Chaque compagnie choisie par le conseil artistique touchera une bourse de 1500 € par comédien, technicien, et metteur  en scène.  
Les frais de transport seront pris en charge forfaitairement pour toutes les compagnies extérieures à la Bourgogne Franche- Comté à raison de 1500 € par compagnie. 
Les frais techniques seront pris en charge avec un plafonnement de 2000 €. 
Le logement sera pris en charge. 
Les compagnies à jauge limitée pourront être payantes au prix maximum de 10 € . La recette leur reviendra. 
Les compagnies sélectionnées par les Régions seront prises en charge par les Régions. 


8)  Le cattering

Le contrat de la  société industrielle qui fait les repas   sera dénoncé. Seront invités avec leur logistique 5 des meilleurs catterings  bio français.  
Ces sociétés pourront vendre leurs repas au public pour développer une mixité acteurs/Public. 
Les Cours assureront les repas de leurs acteurs.
Les compagnies n’auront plus besoin de traverser tout Chalon à pied pour se nourrir.


9)  L’ouverture et la clôture du festival seront assurés par un metteur en scène choisi par le  festival avec un cahier de charge dans lequel la présence d’amateurs sera obligatoire. le spectacle sera inventé par les habitants et travaillé de septembre à Juillet 


10)  L’habillage de Chalon sera confié à des plasticiens, entrées de ville, gare, ronds points, signalétique.  Il faut que la fête soit visible. 


11)  Un jury de 44 personnes attribuera un prix du meilleur spectacle de Chalon dans la rue. 
Le jury sera nommé par la direction et invité au festival pendant les douze jours. 
Tous les spectacles devront être visionnés. 

12)  Un jardin sera ouvert uniquement pour la réflexion. Comme à Avignon, les jardins de l’université avec brumisateurs chaises longues pour le repos et invitation de têtes pensantes de la société. 
Style Stiegler, Robin Renucci, Edgar Morin s’il tient le coup, Marie José Mondzain , Roland Gori. 
Certaines rencontres seront confiées à la revue Nectart à Art scena, à l’insatiable, 
Sur des budgets à part.


13 )  Chalon s’ouvrira au monde entier 

Institut Français financera la venue de compagnies africaines, asiatiques, russes, sud américaines, Caribéennes
Faut que le monde entier soit présent à Chalon


14)   Pas de rupture conventionnelle de contrat 

L’équipe en place sera intégralement conservée, il n’y aura aucune rupture conventionnelle de contrat ce qui coûte trop cher, et de toute façon  l’équipe en place est hyper compétente. 



Profession de foi du 26 juillet 2016 






 
























 
 









Je trouve que dans le paysage, on a besoin de Pascal l’emporté, comme dans le temps on avait Anarkao. 

Bien sûr, ça manque de nuances,  mais tu ne voudrais pas, Clotilde, que Larderet  se fige et se taise, c’est une grande gueule,  il fonce dans le tas, c’est sain et de mauvais goût, mais c’est Cacahuètes. 

Au début  la fédé c’était un rassemblement de grandes gueules, il y avait Buratini, et Berthelot qui lui répondait avec violence, on se 

serait cru en 1789 lors des assemblées. 
 
On s’est assagi, on est devenu technique.  

j’affectionne dire  dans les assemblées la phrase suivante :

 “écoutons ceux qui se taisent”. 

Il faut absolument que tout le monde parle et dise des conneries abominables, parce que ça fait avancer le débat., il faut pratiquer l’idiotie pour réussir à inventer. 

Bien sûr c’est désagréable de se prendre coup de poing dans la gueule, 

Il y en a qui voudraient que l’on ne dise jamais le moindre mal. 

 
Non vraiment, il faut se lâcher. Pascal parle “cash”. Tant mieux. 

Jean Luc m’envoie l’argument “t’avais qu’à la fabriquer toi-même la rue Libre” parce que j’émets deux trois petites réserves. 

Mais depuis le début je pense qu’un coup de projecteur sur le théâtre de rue c’est bien, mais sans public c’est contre- productif. J’ai vu tellement passer de photos de rue libre avec des places vides de monde. 
Et le cru 2016 était un de meilleurs crus, grâce à Marianne. 















 















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  • [rue] débattons,, Jacques Livchine, 03/11/2016
    • Re: [rue] débattons,, Naan, 03/11/2016

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