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La nuit juste avant les forêts(B.-M. Koltès / Cie des Sirventès) THEATRE DE RUE BRUT, POETIQUE, IRONIQUE ET ECORCHE |
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 | Captation complète du spectacle réalisée en juillet 2016 en Avignon. Réalisation et montage: Guillaume Delsert. Vidéo protégée par mot de passe: lanuit |
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Malgré la noire lame de fond, irradier d'espoir! Nous faisons notre cette phrase de Stéphanie Ruffier (théâtre du blog), issue de l'article qu'elle écrivit après avoir vu "La nuit juste avant les forêts" en juillet dernier, pour vous souhaiter une année 2017 remplie d'espoir, inventive en création et ambitieuse en programmation. Cultivons le moment de théâtre comme un lieu de rencontre et d'humanité brute, vecteur de sens.
"L'espoir, ce n'est pas de croire que tout ira bien, mais de croire que les choses auront un sens…" Vaclav HAVEL |
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Vous trouverez ci-dessous un extrait de l'article de Stéphanie Ruffier, que vous pouvez retrouver dans son intégralité ici. Nous vous invitons également à découvrir dans ce courriel des photos et une captation vidéo intégrale du spectacle, réalisée en Avignon par l'excellent Guillaume Delsert, qui a su capter et restituer l'essence de la proposition, en une seule prise.
Le spectacle est disponible pour vos programmations 2017, nous serons notamment en Gironde, en Charentes, dans la Somme et dans l'Hérault. A suivre! |
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Découvrez les autres photos d'Avignon ici. Crédit: MJ Huet / Melando. |
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Extraits de l'article de Stéphanie Ruffier Théâtre du blog:
C’est le crépuscule. La compagnie des Sirventès nous propose de courir derrière ce texte halluciné, à la recherche d’un frère, d’un autre à aimer, alors que rien ne paraît possible. [...] La cie des Sirventès, qui a choisi l’extérieur pour terrain de jeu miné, saisit au col l’ivresse de vivre, le sexe et le langage. Félicien Graugnard, à l’origine de ce projet, a l’étoffe des anti-héros. Nerveux, traqué, vacillant, son jeu tient du parkour. En équilibre instable sur les poutres de béton, les grilles, les toits, défiant le vent, son personnage semble se jouer du danger, des obstacles, plier l’architecture à son désir. Il rencontre, percute, esquive. Il en est de l’espace comme de la rencontre amoureuse. En lisière de trottoir, il agit en funambule salement gracieux. [...] Voici un travail très audacieux. La compagnie a choisi la rue [et chaque lieu en particulier] avec une grande pertinence. Les images-choc foisonnent et se sur-impriment comme par effet de persistance rétinienne. La dramaturgie s’accorde à la nuit. L’énergie y est reine. Du théâtre comme on l’aime, impur, obscène, et dérangeant. La parole résonne avec force, se fraie un chemin puissant au milieu des spectateurs. Eux aussi, de manière inconfortable, sont impliqués dans l’expérience de recherche d’identité, de positionnement dans l’espace et parmi les autres. Tout signifie.
Malgré la noire lame de fond, ça irradie d’espoir. |
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