En réponse à ce mail nocturne ! (j’espère que c’était a jeun…) Pourquoi les Directeur artistiques existent encore ? Nombre de jeunes compagnies fonctionnent avec une hiérarchie horizontale, et non pas pyramidale ! Le directeur artistique, est le seul gravier qui a le pouvoir d’enrayer la machine De part sa grande estime de lui-même, il écrase tout le monde sur son passage, en frustrant les vrai créateurs, qui font que ses élucubrations est du contenu L’administrateur, lui, ne fait que ce qu’on lui demande de faire, si son travail parait trop compliqué, c’est que le directeur artistique, a des exigence trop compliqués Demander des subventions pour créer son spectacle, c’est comme considérer que l’on crée un spectacle qui ne sera pas acheté ou joué suffisamment pour être rentable ! J’entend par rentable, qui s’auto-finance, et qui ne coute pas d’argent à la compagnie… Dans ce cas, a quoi sert de faire ces spectacles que personne ne veux voir, ni programmer, mais qui se goinfre d’argent public Si ce n’est pour flatter l’égo de son directeur artistique ? Au passage, celui qui fait les demande de subventions, est souvent un chargé de production, prit en CAE, et qui coute 300€/mois à la compagnie C’est le seul qui se lève tous les matin, pour se rendre a son bureau, et subir les ordre imprécis, autoritaire, et démesurés de ces pseudo directeur qui ne sont directeur que par leur âge ou leur plus grande gueule rarement par leurs compétences, ou leurs capacités à manager une équipe ! OUI le spectacle est une entreprise ! Dès le moment que l’on vit de son art, on a besoin de le faire comme une entreprise, ne serai ce que par respect pour les autres secteurs d’activités… Employer des gens pour réaliser ses créations, c’est se mettre en position de force, et d’employeur Si ces même directeurs artistiques avaient ne serai ce qu’une petite considération pour ceux qui travaillent pour eux Il ferai le nécessaire, pour suivre les règles des conventions collectives, dans le respect de ses salariés Mais que nenni ! Il préfère râler sur le cout exorbitant qu’il doit « payer » pour son second qui au passage fait tout à sa place… Se plaindre de la complexité des dossier de subvention, reviens a dire que ce n’est pas justifié ! Donc selon eux, l’argent public leur est dû… c’est un peu fort de café, quand on vois que ces jeunes qu’ils « défendent » (mais qui en réalité les effraie) ; Ces jeunes se démerdent très bien sans ces apparatchik de la culture ! Et surtout sans les subvention qui sont engloutis par ce cercle de copinage (rappelons que l’attribution des sub est soumise à des professionnels adoubé) Combien de compagnie conventionnés sont dirigés par des « jeunes » ? Combien de subvention accordé à des nouvelles créations ? des nouvelles compagnies ? des nouvelles « figure » ! Alors oui, l’administrateur répond à une demande toujours plus grandissante, toujours plus complexe, toujours plus réglementé ! Oui l’administrateur, est l’allié de l’artiste, car ce n’est pas à l’administrateur de demander à l’artiste d’assumer son rôle de directeur Mais le contraire ! Le directeur artistique devrai faire confiance, et accompagner son équipe, plutôt que de décider de tout, tel un dictateur en mal de reconnaissance L’administrateur est le lien entre la direction et le personnel Il est là pour rappeler les règles d’embauches, trouver l’argent qui fera avancer le projet, simplifier la vie de la compagnie et la rendre plus sereine Ce que s’évertue a casser le directeur, qui veut être payé plus, qui veut gagner de l’argent sur le dos de ses employé en les payant au minimum Ce même directeur qui décide de la ligne artistique, et cloisonne la création, verrouille toute initiative, castre les petits malins qui oseraient s’attaquer à sa sacro sainte pyramide Moi aussi je peu faire de long discours interminables pour prendre le contre pied de ce discours totalement idéaliste et absurde Personnellement, je suis l’administrateur de 46 compagnies… Aucune ne se plaint ! Etrange ! Oui car je reste à ma place ! je ne fait pas le « cadre » qui décide de tout ! Je répond a la demande et mutualise mes compétences J’essaye de comprendre la demande et la met en exergue pour qu’elle devienne réalisable et concrète ! Je respecte mes collaborateurs, et ne fait que ce que je peu faire pour les aider à atteindre leurs objectifs Tout en les responsabilisant, en leurs faisant comprendre que diriger une compagnie ce n’est pas forcément un rapport de force Mais surtout une responsabilité face aux obligations, sociales, administrative, et institutionnels Tout ça pour dire que même si demain on supprimais les banquiers, il y aurai quand même des transactions entre individus, si ce n’est plus de l’argent ce sera du troc, ou de la monnaie virtuelle, mais le commerce ne disparaitra pas ! alors supprimer les administrateurs pour qu’il n’y ai plus de problème administratif est un peu comme faire l’autruche pour ne plus voir le monde réel Restez donc dans votre trou, et laissez les administrateur (engagé) faire leur boulot, mal payé et sous estimé… Artistiquement Yena Prod prestataire de compagnie Yena Prod 04.78.72.11.28 / 06.14.08.48.05 mail:
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déclaration :
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site: yenaprod.asso-web.com adresse: 29 avenue Valioud 69110 Sainte foy les Lyon De :
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] De la part de Administration J'écris ceci en tant qu'administrateur de production oeuvrant dans le spectacle vivant depuis une dizaine d'année. Issu de la vague des formations professionnalisantes des années 2000, je me réjouis d'avoir pu trouver autant de travail à si peu de frais, tant l'administration est devenu une contrainte et une nécessité si absolue dans nos compagnies, nos structures, nos lieux, notre sens. J'écris ceci suite à une rencontre de présentation de l'association Lapas (réseau des professionnels de l'administration du spectacle) aujourd'hui à Montpellier qui veut favoriser et mettre en avant cette profession, et créant pour nous, exerçant ce métier, un espace d'échanges et de rencontres pour mieux l'exercer. Association que je compte rejoindre, pour mieux éviter encore le renforcement du pouvoir administratif dans notre secteur artistique. Et parce qu'aujourd'hui, à la veille de l'application du protocole d'accord sur l'assurance chômage 2017, premier pas vers nos futurs drames, il me semble important de prendre la parole. Pourquoi il faut supprimer les administrateurs de spectacle vivant ? Parce qu'ils ne sont que la résultante de cette logique comptable qui nous domine et préside à nos projets, à notre travail. Parce qu'ils ne sont devenus à force d'expertise et de nécessité qu'une contrainte à la réalisation de l'acte artistique, une obligation dans le processus qui freine, restreint, et contraint l'artiste et le propos. Parce que la lecture comptable est devenue la seule variable prise en compte dans les relations avec les institutions, avec les partenaires, et qu'ils sont devenus les garants du respect de cette contrainte. Parce qu'ils sont devenus la caution des institutions en anticipant de part leur métier les demandes administratives de plus en plus aberrantes de celles ci et en forçant les compagnies a se plier à ce moule, à tordre le projet pour rentrer dans les cases des lignes budgétaires et déformer sous le couvert de leur accompagnement l'acte et le propos artistique de l'artiste pour lui permettre d'accéder à la reconnaissance financière de leurs homologues institutionnels bien fort aises de leur position de pourvoyeurs de financements. Ils sont devenus caution en étant la preuve de la structuration obligatoire et demandée de nos compagnies, devenus non crédibles sans ces postes si désirés par nos financeurs. Parce qu'ils se font complices, par la recherche de l'application pure et simple du règlement, de la loi, sans recul, sans compréhension du rapport à l'autorité, sans remise en question de celle ci, de la destruction petit à petit de toutes ces petites structures perdues et désolées face à la purge qui s'opère en se moment dans notre secteur des suites des « simplifications » administratives, des états d'urgence, des restrictions, des demandes grandissantes de « résultats » après projets. Complices aussi en formatant de l’intérieur des créateurs libres et jugés trop « grandes gueules » pour plaire, et remplir les cases... Parce que pour beaucoup, ils ont oublié qu'avant d'être les garants du règlement, ils étaient les traducteurs de l'acte artistique en parlé administratif pour qu'une fois le contact et l'échange humain fait, alors se déroulait de manière formelle l'échange de papiers. Et non avant la réalisation du projet. Ils ont oublié que le parlé administratif ne devait être la résultante que de la décision politique et non sa condition sine qua none. Ils ont oublié qu'ils étaient là aussi pour remettre en cause les arguments spécieux, faciles, de formes, qui servent de prétexte a autant de décision fatales à bons nombres de compagnies, de projets, de festivals. Ils ont de part leur position d'experts dans les structures oeuvré malgré eux à faire des directeurs artistiques, des porteurs de projets, des rêveurs, des créateurs, des poètes, des auteurs, des artistes, des chefs d'entreprises. Passant le plus clair de leur temps à gérer des papiers, des dossiers, des budgets, plutôt que de se consacrer à leur réalisation artistique. Combien de directeurs artistiques se sont faits des crises de nerfs face à des papiers qu'ils ne comprenaient pas ? Mais ont plus eu peur et obéis que pu les déchiffrer et s'apercevoir de leur non sens ? Parce qu'ils portent au sein même des compagnies ces logiques comptables pour les appliquer dans nos structures, et ne portent pas le fer dans les institutions pour contrer cette logique. Les administrateurs sont devenus malgré eux les chiens de garde du système en forçant les compagnies à jouer ce jeu de l'intérieur. Et non en combattant ces logiques en mettant justement leur expertise face aux comptables des institutions. Pourquoi il faut supprimer les administrateurs de spectacle vivant ? Pour forcer les institutions, les partenaires, a revenir parler avec les artistes de projets et d'art, de culture, de peuple, des gens, des personnes. Et non plus de publics quantifiables. Non plus d'indicateurs de retombées. De résultats comptables. Il faut supprimer les administrateurs pour supprimer les indicateurs chiffrés en créant la pénurie. En créant l'obligation pour ces techniciens de la culture d'état d'aller sur le terrain pour savoir ce qui a été fait de l'argent public. 20 ans que nous sommes gavés à l'obligation de quantifier nos résultats, obligation qui a favorisé l'émergence de ce métier nécessaire à cette quantification, rendant obsolète l'expertise de personnes de terrain, de regards humains. Il faut supprimer ce métier pour rendre leur dossier de demandes de subventions qui nécessitent tant d'heures de travail inutile, inutiles justement. Comment expliquer que pour obtenir 1000 euros de subvention, il faille en dépenser 500 en temps de travail d'un administrateur pour remplir le dossier ? Et 500 autres encore pour remplir les dossiers de bilans ? Et tout ça pour produire des tableaux qui ne seront compréhensibles que par d'autres administrateurs ? Qui ne serviront à aucune réelle analyse de la portée de nos actions ? Ne refléteront rien de la réalité de l'impact de nos travaux et de nos créations sur les territoires que nos compagnies traversent à longueur d'année ? Dont ne resteront que des notes de bas de page dans des dossiers couverts de poussières dans des étagères trop étroites remplies de notes administratives dans les archives de nos tutelles ? Il faut supprimer les administrateurs du spectacle vivant pour arrêter de penser avant la création aux coûts, aux lois, aux contraintes à venir et redonner de l'air aux créations qui deviennent toujours plus petites, plus légères, plus faibles. Il faut supprimer les administrateurs du spectacle vivant pour soulager le fardeau des créateurs de compagnies de cette omniprésente charge de travail, de ce stress du couperet administratif, de cette gabegie d'énergie insensée que les directeurs et directrices de compagnies subissent avant même de faire leur premier cachet. Il faut supprimer les administrateurs du spectacle vivant pour arrêter de faire peur aux nouveaux créateurs et aux jeunes, prochaine génération, futures vieilles gueules de nos secteurs artistiques. Il faut supprimer les administrateurs du spectacle vivant pour que la décision politique soit faite sur des choix politiques et non plus sur des analyses comptables. Il faut supprimer les administrateurs pour revenir à des gens qui portent avec les artistes des projets et sont justes là pour les exprimer dans les rares papiers de formes demandés. Il faut supprimer les administrateurs pour revenir aux simples nécessités d'un secrétariat comptable limité. Il faut supprimer les administrateurs pour qu'on ne parle plus jamais de cadre, de loi, de contrainte budgétaire, d'obligation administrative mais avant tout de la raison d'être de notre action. Il faut supprimer mon métier, car je ne peux pour l'exercer que voir mourir tous ceux qui ne peuvent me payer, moi ou mes collègues administrateurs et administratrices, mourant de leur incapacité à répondre aux demandes administratives... Et ça fait beaucoup trop de monde à mon goût. Il est grand temps à mon sens que les administrateurs et administratrices du spectacle vivant se réveillent un peu et défendent, forts de leur regard et expertise, et de leur maîtrise des mots et des lois, nos structures et les artistes pour porter la bataille qui nous attend pour nos libertés dans l’espace public. David Cherpin Administrateur de production Cie Albedo Cie Cacahuete Les Nuits du Chat |
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