Pour ma part j'en suis même venu à l'idée suivante: puisque toute entreprise artistique est vouée à une lutte d'au moins 10 ans pour exister un peu aux yeux des imb... heu, des organismes bienfaiteurs dont nous connaissons l’extrême bureaucr... hum, bienveillance! ... inutile de démarrer si on a pas une putain de bonne idée et la certitude que ce qu'on veut faire va révolutionner l'histoire du spectacle!

L'effort à fournir paraît tellement énorme et dans la plupart des cas destiné à l'échec à plus ou moins long terme que ça donne l'impression que seule la folie, une détermination de malade, une stratégie machiavélique ou une propension naturelle au sacrifice de soi et des siens peuvent permettre l’émergence d'une compagnie qui saura tirer son épingle du jeu sans perdre son intérêt artistique.

Donc c'est que cette logique économico-logistique administrative a fonctionné (pour ma part du moin) car elle tue en moi toute velléité artistique (faut dire aussi que je n'ai pas spécialement d'idées assez brillante pour saboter les chances de survie de mon foyer)