15.000 spectateurs présents à la dernière édition

Cette 5e édition du festival Rue barrée a vu 15.000 personnes, dans 13 lieux différents de la ville, venir pour voir les 54 spectacles gratuits. Après ce succès, le festival tire sa révérence.

Les arts de la rue passionnent toujours autant. Le public, pour ce festival de septembre 2017, est venu encore plus nombreux que l'an passé car diversité et qualité ont bien joué. Toutes catégories sociales et âges confondus étaient à la fête et se sont divertis ensemble. «Nous avons eu le beau temps avec nous et tous les spectacles programmés ont été assurés. La direction régionale des affaires culturelles d'Occitanie et la subvention de la mairie nous ont permis, cette année, d'organiser des spectacles dans les quartiers de l'Ophite et de Lannedarré, ce qui fût très apprécié», souligne Christian Arramond, coprésident avec Michel Alvarez. Des milliers de spectateurs ont applaudi au théâtre la vie de «Jaurès» ou encore une «Antigone» revisitée burlesque, «J'écris comme on se venge», spectacle vivant adapté du livre autobiographique de Magyd Cherfi, du groupe Zebda. Le public a beaucoup aimé le chanteur aveyronnais Wally, le cirque aérien, les sauteries clownesques, la danse hip-hop et les concerts festifs avec les ensembles de musiques de jazz, funk et variétés… La chorale déjantée de Toulouse On n'est pas couché a diverti le public au petit-déjeuner du samedi matin qui attiré la foule. Artistes et compagnies venues de toutes les régions de France et de Belgique ont échangé avec le public durant le festival. La réussite de ce dernier, c'est aussi tout le travail continu d'une équipe soudée de 80 bénévoles, encouragés par des partenaires et sponsors. Les étudiants du lycée hôtelier de l'Arrouza ont servi 1.500 repas. Rue barrée s'est terminée en apothéose avec l'engouement d'un public resté fidèle. Le public a été encore une fois généreux. 12.170€, c'est la somme qui a été récoltée au chapeau, plus les divers dons du public, second sponsor après la mairie.

Cette belle aventure, qui aura duré un quinquennat dans la version «festival Rue barrée» créée en 2013, est arrivée à maturité. Il risque de ne pas avoir une 6e édition. Le collectif très uni veut rassurer son public en proposant pour 2018 d'autres projets de moins grande envergure sous une autre forme : des spectacles plus tournés vers des journées thématiques.

à suivre www.ruebarrée.fr