"La population allemande, appelée aux urnes le 24 septembre, n'a jamais compté aussi peu de demandeurs d'emploi. Ni autant de précaires. Le démantèlement de la protection sociale au milieu des années 2000 a converti les chômeurs en travailleurs pauvres. Ces réformes inspirent la refonte du code du travail que le gouvernement français cherche à imposer par ordonnances. (...) Mis en place entre 2003 et 2005 par le SPD, (...) les lois Hartz (ex dir du personnel chez Volkswagen) fusionnent les aides sociales et les indemnités des chômeurs de longue durées (sans emploi depuis plus d'un an) en une allocation forfaitaire unique versée par le Jobcenter. le montant étriqué de cette enveloppe - 409 euros par mois en 2017 pour une personne seule - est censé motiver l'allocataire, rebaptisé "client", à trouver ou a reprendre au plus vite un emploi, aussi mal rémunéré et peu conforme à ses attentes ou a ses compétences soit-il. Son attribution est conditionnée à un régime de contrôle parmi les plus coercitif d'Europe" Un cas est donné plus loin : Jurgen Kolher, un graphiste indépendant berlinois de 63 ans sans boulot - car les grosses agences de graphisme cassent le prix - s'est vu convoqué par ce Job Center à 4h00 du matin pour bosser sur un chantier Btp en intérim ou il sera payé le soir même. S'il refuse, on lui supprime son indemnité. Vous me direz que vous n'apprenez pas grand chose. (surtout les plus jeunes qui pour certains sont déjà la dedans ou pas loin) Bon, une baisse catastrophique des salaires ne fait que commencer non? elle obligera bientôt au moins un tiers de la population à bosser pour des queues de cerises. La fusion chômage, aides sociale c'est aussi la vision du revenu universel soutenue par certaines politiques à droite (voir d'autre, se disant de gauche?) en voilà la configuration! Question : l'intermittence du spectacle va vraiment très bientôt faire figure d'un régime archi privilégié non? Encore une question : le retour au 507 heures sur 12 mois, n'était-ce pas une façon d'acheter notre silence? D'abord finir de massacrer les droits des autres régimes, ne pas mélanger aux luttes code du travail et autres, ces grandes gueules motivées d'artistes qui savent et peuvent défendre leurs droits bruyamment (cf 2003...) risque d'étincelle, de contagion! Quand notre tour viendra nous occuperons des théâtres mais nous ferons figures de bourgeois égoïstes pris au piège de leurs beau discours sociaux... (et parmi les artistes certains seront d'accord) Mais pardon, pardon! je suis gagné par le complotisme! (mais j'ai tellement honte je vous jure, je vais mal finir je le sais) un abonnement à vie Challenge peut être? ou au Point? en cadeau : « Celui
qui peut travailler, mais ne veut pas, n’a aucun droit à la
solidarité. Il n’y a pas de droit à la paresse dans notre société. »
Le chancelier Gerhard Schröder interviewé par Bild, 6 avril 2001 Ben Le 29 sept. 2017 à 09:39, JL des Goulus (
">
via rue Mailing List) a écrit :
|
Archives gérées par MHonArc 2.6.19+.