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La
liberté d’_expression_ menacée
La radio Fréquence Paris Plurielle (106.3 MHz en région parisienne), tout comme la majorité des radios associatives, est gravement menacée par la baisse des subventions et la suppression des emplois aidés. Deux soirées de soutien pour la radio FPP sont à venir : Dimanche 10 décembre - 17h au CICP 21 ter, rue Voltaire - Paris 11è Projection de "petits films contre le grand capital" , débat avec des membres de la radio et musiques avec : Loolie & the Surfing Rogers (Early Soul) The Mercenaries (Rocksteady) Diégo Pallavas (Punk Rock) ----- Vendredi 15 décembre - 19h à la Parole Errante 9, Rue François Debergue - 93100 Montreuil. 19h : forum débat sur la situation de la presse libre ; 20h30 : concert de Cheikh Sidi Bemol Solo, L’1consolable, Little Big Bang, Nosfell, Manu, Rocé, Solo Razafindrakoto… Chaque changement de plateau sera ponctué par une intervention des secteurs en luttes notamment les comités contre les violence policières ainsi que ceux qui luttent pour un accueil décent des réfugiés. ----- La liberté d’_expression_ menacée par le gouvernement Les médias dominant ont beau jeu de dire qu’en Italie la mafia menace la liberté d’_expression_. En France c’est la même chose, à la différence que les moyens utilisés ici sont beaucoup plus sournois. Depuis sarkosy les subventions attribuées aux radios associatives ne cessent de baisser, quand certaines ne disparaissent pas purement et simplement. Elles suffisent à peine, lorsqu'elles ne sont pas verser avec retard, à boucler le budget. Les radios (comme le reste des associations) sont poussées afin de trouver un financement à répondre à des appels à projet qui ne leur correspondent absolument pas, ce qui permet aux financeurs de mettre le nez dans le rédactionnel et de se faire alors censeur. La fermeture d’une grande majorité des radios associatives est programmée avec soin puisque les moyens qui leur sont alloués ne suffisent plus depuis longtemps et ce fait est connu du gouvernement comme du CSA. Ce même gouvernement qui offre à la presse marchande d'énormes subventions. Aujourd’hui, il veut accélérer la mort programmée de ces radios en supprimant les contrats aidés, les seuls qu'elles peuvent se permettre d’embaucher. Contrats précaires, mal payés mais ô combien utiles. Le travail effectué lors de ces « missions » n’est pas de servir le café ou de passer la serpillère comme veut le faire croire le gouvernement mais bel et bien de fournir un travail vital aux structures qui les engagent. Il laisse pourrir la situation consciemment. Les radios associatives vont mourir petit à petit parce qu’elle ne font pas partie du système marchand et parce qu’elles font entendre une voix différente. Peut on accepter de voir s'éteindre un des derniers médias, accessible à tous, qui ne reflète pas la pensée unique ? La liberté d’_expression_ est menacée, défendons la. Venez soutenir FPP. |
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