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Salut à tou.te.s,

En ce début juillet, une question me taraude...

Alors que nous sommes de plus en plus nombreux à développer de nouveaux
modèles pour nous nourrir: filières courtes, petits producteurs, partenariats
producteurs-usagers...

À l’heure où chacun de nous fuit les supermarchés, qui maltraitent
producteurs et produits, qui noient la qualité du choix dans la pléthore de
l’offre, et nous traitent comme des bestiaux pour leur seul profit, en
communicant sur les bienfaits de leur démarche...

... pourquoi ce qui nous est désormais insupportable au quotidien, reste-t-il
le modèle que nous cultivons encore sur le plan culturel ?

Pourquoi en tant que producteurs, continuons-nous à chercher à vendre nos
spectacles dans les supermarchés que sont les gros festivals, à tout faire
pour figurer en tête de gondole d’un « in »?

Pourquoi, en tant que programmateurs, allons-nous y faire nos courses?

Pourquoi est-ce le signe de la réussite auprès de nos tutelles ?

Et pourquoi privilégier le vampire FB pour échanger, au lieu du magnifique
réseau que nous nous sommes créé à travers cette liste?

Ne peut-on imaginer d’autres modèles économiques plus respectueux de nos
œuvres et de nos publics ?

Bien à tou.te.s,
Nicolas Soloy

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• [rue] Supermarchés de l’art, Nicolas SOLOY, 04/07/2018
  • Re: [rue] Supermarchés de l’art, Perrine Anger-Michelet, 04/07/2018
  • Re: [rue] Supermarchés de l¹art, Dominique Houdart, 05/07/2018
    • Re: [rue] Supermarchés de l¹art, Marie-do Freval, 05/07/2018

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