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Re: [rue] Supermarchés de l’art


Chronologique Discussions 
  • From: Perrine Anger-Michelet < >
  • To:
  • Cc: Le Fourneau < >
  • Subject: Re: [rue] Supermarchés de l’art
  • Date: Wed, 4 Jul 2018 12:14:01 +0200

Ah ah… que de questions pertinentes !!!!!!
Ya un modèle en Rhône-Alpes pendant Aurillac ou juste avant pour contourner cette grosse machine… Tof peut en parler…
Oui, nous sommes dépassés, je ne sais pas comment quoi inventer ?! et le plus terrible, c’est que pour ma part, e n’ai même plus le temps de militer pour y réfléchir tellement le terrain me prends tout 
Mais je suis sûre que les plus jeunes ont un regard plus neuf sur la question, plus actuel… inventif, malin, et j’espère qu’ils sauront se dépatouiller avec toute leur inventivité !

(Bon, on dirait une viok ;-)


En attendant, qu’est-ce que ça dit les présentations de projets à Aurillac ? Ça vaut le coup que je me démène ? ou c’est toujours aussi peu fréquenté que ya qq années ?
Si vous avez des témoignages, merci !

Bonne journée !

Perrine Anger-Michelet
Responsable artistique et pédagogique 
La NiaK Cie / Costumotek  
06 88 56 24 87
141, square Jupiter - Rue de Saragosse
34080 Montpellier (Mosson)
laniakcie.com
www.facebook.com/La-NiaK-Cie





Salut à tou.te.s,

En ce début juillet, une question me taraude...

Alors que nous sommes de plus en plus nombreux à développer de nouveaux modèles pour nous nourrir: filières courtes, petits producteurs, partenariats producteurs-usagers...

À l’heure où chacun de nous fuit les supermarchés, qui maltraitent producteurs et produits, qui noient la qualité du choix dans la pléthore de l’offre, et nous traitent comme des bestiaux pour leur seul profit, en communicant sur les bienfaits de leur démarche...

... pourquoi ce qui nous est désormais insupportable au quotidien, reste-t-il le modèle que nous cultivons encore sur le plan culturel ?

Pourquoi en tant que producteurs, continuons-nous à chercher à vendre nos spectacles dans les supermarchés que sont les gros festivals, à tout faire pour figurer en tête de gondole d’un « in »?

Pourquoi, en tant que programmateurs, allons-nous y faire nos courses?

Pourquoi est-ce le signe de la réussite auprès de nos tutelles ?

Et pourquoi  privilégier le vampire FB pour échanger, au lieu du magnifique réseau que nous nous sommes créé à travers cette liste?

Ne peut-on imaginer d’autres modèles économiques plus respectueux de nos œuvres et de nos publics ?

Bien à tou.te.s,
Nicolas Soloy



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